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Remise en question existentielle...


Llaber

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il y a 24 minutes, touthmosis a dit :

Ce qu i c'est passé j'en sais absolument rien, je me suis réveillé dans l'ambulance après 50 mn de perte de connaissance.

Exactement le genre de message que j'aimerai ne jamais écrire 😱, même si je suis bien conscient qu'un accident peut aussi arriver dans n'importe quelle activité de la vie courante... 

 

Sinon pour en revenir à ma trouille d'aujourd'hui, avez vous déjà eu cette impression qu'une rafale un peu brusque allait vous déséquilibrer ? Y a t il des astuces pour être moins "sensible" au vent ? 

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il y a 7 minutes, Llaber a dit :

 

 

Sinon pour en revenir à ma trouille d'aujourd'hui, avez vous déjà eu cette impression qu'une rafale un peu brusque allait vous déséquilibrer ? Y a t il des astuces pour être moins "sensible" au vent ? 

...perso j'ai pris l'habitude de rouler mains dans le dos, la position donne moins de prise au vent mais faut pouvoir psychologiquement, la tendance étant de vouloir garder les mains prêtes pour une "hypothétique"  protection en cas de chute en avant...

Modifié par Marco73
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il y a 21 minutes, Llaber a dit :

moins "sensible" au vent ? 

1/ Pratiquer (/s'entrainer), mais pas au milieu des voitures

2/ Une gyroroue naturellement stable (/puissante) devrait aider

(je n'ai pas le même ressenti sur KS14S ou Tesla)

3/ Ralentir (un peu)

 

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il y a 48 minutes, touthmosis a dit :

Le 2 janvier dernier petite sortie ballade histoire de se détendre, 30 km/h , ma femme devant moi sur sa KS16S, bref que du bonheur malgres -2°C........... une petite intersection et un chien se met à courir après ma roue d'abord grosse surprise et vite je décide d'accélérer pour lui échapper. Ce qu i c'est passé j'en sais absolument rien, je me suis réveillé dans l'ambulance après 50 mn de perte de connaissance. Résultat 3 côtes fêlées, le coude gauche amoché, le bras gauche noir et deux pizzas aux genoux. 1 semaine après je suis remonté sur ma GT sans crainte, à part celle des animaux non tenu en laisse ou non surveillé par leurs maîtres.

 

IMG_1738.JPG

...confidence pour confidence, 2 mois 1/2 d'immobilisation et déjà plus de 16 mois de rééducations😅...ça me rappelle une scène du film 'les dents de la mer" lorsque les protagonistes passe le temps en se montrant les blessures de guerre dues aux requins...après certains te diront voir t'affirmeront ou te parieront que lorsque le chien te part au cul le surplus de puissance pour palier à une accélération réflexe ou intempestive ne sert à rien 😁

image.thumb.jpeg.55771c77f893974a01a9082dc7bf1e6c.jpeg

 

 

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Bonjour,

Alors moi, je fais clairement partie des "trouillards". Et pour l'instant 13000km, pas de vrai chutes avec des photos de blessures qui font waouuuu. Juste une portière de voiture, mais sans conséquences. Le reste c'est quelques petites glissades insignifiantes. Hors confinement, j'utilise ma roue très régulièrement, y compris pour le taf (40km aller retour). J'ai une 16x, et avant une ACM. Ça, c'est mon cv.

Donc étant trouillard, et pas fan de vitesse, je m'applique scrupuleusement quelques règles :
- bips réglés à 25, je ne les dépasses pas sauf si je suis en environnement sécurisé/connu. Le tilt back à 35 calme mes ardeurs (30 avec l'ACM).
- dès que la visibilité n'est pas top, je ralenti. Je veux voir où je met mon pneu.
- et surtout, surtout, conduite souple.

Quand on dit conduite souple, c'est les jambes légèrement fléchies pour jouer leur role d'amortisseur, et les mains dans le dos. J'avais lu ces conseils sur ce forum, ils me correspondent.
Ça veut aussi dire laisser à la roue un peu de liberté sur sa trajectoire, il ne faut pas chercher à contrecarrer à chaque seconde la roue (vent ou chaussée déformée). Ce qui compte c'est la direction des épaules et du regard, pas la roue. La roue reviendra d'elle même. Surtout l'ACM qui est très sage.

Le regard à 15-20 mètres devant (modulo la vitesse). Jamais juste devant.

Pas d'accelerations / freinages bourrins, et application de la règle des 3. Si la roue doit bipper, il faut qu'elle ait le temps de le faire.

Quand je suis surpris par un obstacle vu au dernier moment, je ne freine pas et met en mode "roue libre" pour laisser 100 % du couple dispo pour la roue, et je fléchi bien les jambes. Je ne sais pas si il y a mieux, mais je me suis sortie 2 ou 3 fois de situations mal barrées comme ça.

Enfin, les protections.

Voilà, ce sont MES méthodes, je ne suis pas sûr qu'elles soient toutes pertinentes, piochez ce que vous voulez.

Après, je trouve que le vrai danger n'est pas la roue mais l'environnement : circulation, pietons, toutous à laisse, et en ce moment les phares des voitures qui éblouissent et empêchent la bonne lecture du sol.

Voilà, bon courage.



Envoyé de mon LG-H870 en utilisant Tapatalk

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C'est marrant de voir les vieux fils, avec les anciens qui sont partis et ce qui sont toujours la. C'était un autre paysage.

Si ces accidents sont tous bien regrettables, c'est rassurant de constater que la (très) grande majorité est due a des conditions entrainant une surcharge, et donc évitables. Je le vois aussi sur le forum inter, c'est presque toujours des cas de "overpower".

edit: pour le CV: semi trouillard, rarement le tiltback, je fait attention au niveau de charge / conduite / sol. 14000km sans autre que des petites vautres de pas grand chose (genre tournant a 180 + une noix). Le plus dangereux était du a une voiture, résultats rayures sur les proteges coude / genoux, un peut mal au dos quelques mois. Aucun lien avec la roue en soi.

@Llaber : Tes roues n'ont pas été les plus puissantes, mais l'on devrais pouvoir "faire avec" suffisamment d'attention.. J'imagine qu'il faudrais ou bien rouler plus lentement, ou augmenter le niveau d'attention*, ou compenser avec de la puissance / pneu..

(*qui n'est pas le meme chez tous le monde, je le vois bien chez mon frère. (il garde les jambes entièrement droites aussi, pas bien))

edit 2: Depuis que je suis en 18" (surtout Sherman) je parano moins sur le sol, car les types d'irregularities que l'on a dans a region passent au reflex. Je reste attentif, mais il faudrais un sacré cratère (visible) pour provoquer une chute. (réflexes + jambes fléchies aident)

(totalement désorganisé ce post. Conclusion, il n'y en a pas vraiment. Une roue plus costaude sera toujours un atout sécurité IMO, mais il faut aussi respecter les limites, flottantes qui plus est)

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il y a 40 minutes, misc a dit :

Une roue plus costaude sera toujours un atout sécurité

Tout à fait, notamment pour passer des obstacles non anticipés, mais il peut y avoir d'autres critères, comme la nervosité, utile en environnement urbain (capacité de freinage), voire le poids en cas de portage (multimodal)

Donc le choix est fonction de nos besoins personnels, ils peuvent aussi évoluer dans le temps (/envie), et c'est souvent affaire de compromis

Mais il y a toujours la même constante, c'est un plaisir ! :win:

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il y a 39 minutes, misc a dit :

@Llaber : Tes roues n'ont pas été les plus puissantes, mais l'on devrais pouvoir "faire avec" suffisamment d'attention.. J'imagine qu'il faudrais ou bien rouler plus lentement, ou augmenter le niveau d'attention*, ou compenser avec de la puissance / pneu..

Merci pour ta réponse, en effet mes roues ne sont pas les modèles les plus puissants du marché, mais etant moi aussi plutôt un trouillard (bop à 25,TB à 30) la ACM devrait largement faire le job. 

Pour ce qui est de l'attention, je suis d'accord avec toi, ma seconde gaufre (celle qui m'a le plus déstabilisé) était due à une erreur de lecture de la route qui même à faible vitesse (21km/h) n'a pas pardonné. 

Maintenant, j'ai tendance à "sur-lire" les imperfection de la route, et je me sens en sécurité uniquement t quand je suis sur un enrobé parfaitement lisse genre "piste cyclable toute neuve". Pourtant il h à quelques semaines, je m'eclatais (au figuré) dans les bois avec ma v8 a suivre mon gamin en VTT sur les racines, cailloux et autres routes irrégulières. 

Je sens que j'ai un gros blocage dans la tête, c'est la première fois que je me "fais mal" avec ce nouveau loisir (même si mes blessures sont bien plus superficielles que celles vues ailleurs sur le net) et je sens que je ne suis pas prêt à mettre en balance mon intégrité physique avec le plaisir de rouler sur une roue. 

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il y a 8 minutes, Llaber a dit :

Je sens que j'ai un gros blocage dans la tête, c'est la première fois que je me "fais mal" avec ce nouveau loisir (même si mes blessures sont bien plus superficielles que celles vues ailleurs sur le net) et je sens que je ne suis pas prêt à mettre en balance mon intégrité physique avec le plaisir de rouler sur une roue. 

...bien sur ton ressenti est très personnel et ce qui en découle non discutable, maintenant on dit aussi qu'il n'y a pas de fumé sans feu...

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il y a 2 minutes, Llaber a dit :

Oui, j'ai oublié cette hypothèse que je ne sois peut être particulièrement pas doué pour la gyroroue 😁

...je ne pense pas que tu sois moins doué que d'autres pour la roue, il faut simplement considérer l’existence d'une part de risque dans sa pratique, apprendre de ses erreurs pour définir ce que l'on doit mettre en œuvre pour ne pas les reproduire, avoir un matériel adapté (rapport poids du pilote/puissance de la roue), sans oublier le port de protections y compris du torse, à mon sens c'est là que se trouve la progression et la clé de ton problème...

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Haut les coeurs.

Comme dans la vie, c'est souvent quand on se mange qu'on apprend le plus. En réalité on ne progresse jamais quand tout va bien. Une chute sans gravité, c'est une chance en réalité :) de mieux réagir la fois d'après.
Dans mon expérience de wheeler (environ 55 000 km au compteur), je n'ai compté que 2 cutouts, les deux fois parce que j'ai poussé trop fort (et 2-3 autres chutes dues à d'autres facteurs que je ne détaillerai pas ici, mais pour résumer des erreurs d'appréciation et de conduite ;) ). Mais ces derniers ont été de bonnes leçons. Et franchement j'ai un tempérament à prendre des risques...

Les seules fois où j'ai effectivement eu des périodes "à vide" comme tu semble le vivre, c'est après ces grosses chutes. Et dans ces moments je me faisais peur (et effectivement faut pas que ça dure car c'est des périodes dangereuses).

Il FAUT avoir confiance en sa wheeel et ses capacités pour rider sereinement. et ne jamais se mettre en situation de pouvoir en douter, quitte à ralentir l'allure. Tout en sachant identifier et corriger ce qui cause ces situations.
Un peu traumatisé par un trou? Passe quelques dizaines de minutes sur un spot avec des trous, et tu les affrontes, tout doucement au début, et tu essaie de sentir comment ça marche le mieux (plier les genoux en général ça aide). Puis la même en marche arrière 🤣. Et la prochaine fois que tu prendras un trou, tu seras bien mieux armé :)
Perso en deça de 30% de batterie j'estime que c'est 0% et je rentre chez moi tranquillement en la ménageant (sauf sur une Sherman avec sa multitude de packs mais c'est un autre sujet...)

De la même façon que quand on apprend à marcher, lorsqu'on on tombe, la réaction ne doit pas être d'arrêter d'essayer de marcher. Mais de se relever, avec un peu plus d'expérience. Et on finit en général par savoir marcher sans se péter la gueule.

Certes, on peut se péter un bras, une jambe, voir finir paraplégique ou perdre la vie, mais ça reste rarissime ((je connais un cas d'un wheeler écrasé par un bus dans les pays de l'est, mais pas beaucoup plus...)

Mais que vaudrait une vie sans wheel ;)

Modifié par Matoone
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Si tu voulais éviter les chutes, faut pas rouler en gotway :D (plus sérieusement, est-ce bien la version 12 mosfet ?)

Pour ma part je roule depuis 3 ans et demi je pense, je suis pas un grand baroudeur mais je ne circule quasi que en roue pour tout. Même en retour de soirée prudent, certes. 
La réaction et l'interrogation, oui c'est normal. 2 chutes (de ma faute), j'ai mis un bon 2 mois pour rerouler normalement sans crainte. On a peur, on se bloque, on est moins souple, plus raide, la moindre chose nous rend mal à l'aise alors qu'au contraire, il faut rester souple comme un skieur.
Le risque 0 n'existe nul part. Mais j'ai rarement entendu de coupures ou souvent attribuées à certaines choses et souvent de mauvaise foi (citons certains wheelers massifs avec 20 kilos sur leur dos, ou le bip non respecté ou des accélérations au delà du raisonnable, on roule... grâce à des piles n'oublions pas :)


Rouler sur un pied peut aider certainement à compenser inconsciemment (ça ma valu certainement d'éviter de me planter la gueule sur quelques sales nid-de-poule dans le noir le soir ou distrait), rouler en zig zag et le plus lentement possible sont des exercices de renforcement et d'habilité.

Je roule à 45 MAX (tilt-back activé pour laisser une marge de sécurité), jamais ou rarement en dessous des 50% de batterie, et surtout j'ai une confiance absolue en Kingsong au niveau de la sécurité et fiabilité.
Quand je fais une pointe de vitesse sur des terrains "propres" piste cyclable nickel ou route impeccable ou connue par exemple), bref je roule prudent, peut être pas assez, mais je limite les risques au maximum.

D'autres l'ont indiqué également, une puissance moteur importante, un diamètre de roue important permettent d'absorber pas mal de choses, quand aux roues à suspension, c'est comme tout, elles aident, c'est fabuleux mais il faut pas oublier que c'est un "add-on de sécurité", et pas quelque chose qui nous permet de faire tout et n'importe quoi. Mais clair que c'est un step au dessus.

Enfin, pour ma part, les petites machines (14 pour ne pas les citer), c'est fini pour moi, c'est du suicide. J'en ai une pour apprendre, et aussi pour améliorer mes skills et mon agilité, ça fait du bien de remonter dessus (c'est plus hardu :D, mais au moindre trou, pavé ou autre, c'est le plantage direct.

Le 18 pouces, la référence :)

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il y a une heure, MrP-MrF a dit :


Enfin, pour ma part, les petites machines (14 pour ne pas les citer), c'est fini pour moi, c'est du suicide. J'en ai une pour apprendre, et aussi pour améliorer mes skills et mon agilité, ça fait du bien de remonter dessus (c'est plus hardu :D, mais au moindre trou, pavé ou autre, c'est le plantage direct.
Le 18 pouces, la référence :)

Lol, moi c'est exactement le contraire mais je dépasse rarement les 30km/h.  Des milliers de km parcourus en 10" (les supports pédales ont fini par céder du fait de trop de chocs) et dizaine de milliers en 14". Et particularité sur ma dernière (IPS S5), rien ne touche la roue hormis les semelles de mes chaussures (ni genou, ni mollet) et c'est là que l'on découvre l'agilité, l'équilibre et la vrai sensation de liberté à mon avis (malgré les 16kg et les batteries placées en haut de la roue tout en métal).

Je précise que je roule partout à Paris, des trous à 25km/h (ma vitesse de prédilection) j'en ai eu et sans gamelle y compris sur la mten3 (mais ça secoue bien !).

Pour moi, tout vient avec les kilomètres et pour rerouler relâché (et genoux pliés), transitoirement il faudrait peut-être surprotéger dans un premier temps et ne pas avoir mal aux côtes et donc peut être faire une pause ?

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Il y a 12 heures, jbwheel a dit :

Lol, moi c'est exactement le contraire mais je dépasse rarement les 30km/h.  Des milliers de km parcourus en 10" (les supports pédales ont fini par céder du fait de trop de chocs) et dizaine de milliers en 14". Et particularité sur ma dernière (IPS S5), rien ne touche la roue hormis les semelles de mes chaussures (ni genou, ni mollet) et c'est là que l'on découvre l'agilité, l'équilibre et la vrai sensation de liberté à mon avis (malgré les 16kg et les batteries placées en haut de la roue tout en métal).

Je précise que je roule partout à Paris, des trous à 25km/h (ma vitesse de prédilection) j'en ai eu et sans gamelle y compris sur la mten3 (mais ça secoue bien !).

Pour moi, tout vient avec les kilomètres et pour rerouler relâché (et genoux pliés), transitoirement il faudrait peut-être surprotéger dans un premier temps et ne pas avoir mal aux côtes et donc peut être faire une pause ?

1 chute en 14 (coupure, accélération trop importante, le bip trop tard 1 seconde avant la coupure) et une où j'ai eu le temps de sauter de la roue lorsqu'elle s'est coincé dans un petit trou dans un trottoir de pavés. J'ai entendu le moteur faire un sale bruit et j'ai eu le temps de sauter avant que la roue se bloque totalement.
Et heureusement que j'étais à genre 15 à l'heure peinard sinon j'aurais pu me faire très mal.

Clairement les moteurs et les batteries des 14 sont pas suffisants pour dépasser un gros obstacle style gros trou, grosse branche, et j'en passe.

Bon après je fais un 90 kg de muscle (moahaha) mou donc t'être que ça joue aussi.

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Perso, à part quelques maladresses à la con à 3km/h (et ce n'est alors que la roue qui tombe), je ne suis tombé qu'un seule fois. C'était vers mes débuts et j'ai été complètement con : j'ai roulé dans une flaque sauf qu'il y avait un trou en dessous. Ca surprend sur le coup 🙂 Rien de grave, mes protections ont pris l'essentiel mais je me suis fait un peu peur et j'étais tout flageolant après, et trop tendu une bonne semaine après.

Pour reprendre confiance, j'ai roulé quelques temps en mode Robocop, y compris avec des coudières que je néglige trop, sinon. J'ai aussi changé mon casque par un intégral de VTT (Bell Super 3R MIPS). A partir du moment où j'étais à nouveau bien souple et à l'aise bien fléchi, j'ai un peu allégé les protections.

Pour le choix de la roue, j'avais une roue avec un petit pneu (2.125"). Je suis très musclé donc un peu lourd 😉 (le muscle, c'est lourd) et comme je roue-taffe, la crevaison n'est pas une option. Je gonflais donc beaucoup (pour éviter les pincements). L'inconvénient était que les trous pouvaient avoir tendance à facilement me désolidariser de la roue. Quand j'ai renouvelé, un critère important pour moi était un pneu 3" pour pouvoir gonfler à moins de 2 bars sans risque important de crevaison par pincement. Depuis que j'ai une nouvelle roue, je colle bien mieux au sol et c'est très sécurisant. Il faut dire que je roule beaucoup à Paris et que les rues y sont globalement en bon état (c'est moins bien en Seine Saint Denis où je me méfie plus). Si les roues suspendues étaient plus "mures" j'aurais peut-être opté pour ça même si par principe, je déteste l'impression de tapis volant (les goûts et les couleurs...).

Est-ce que tu gonflais beaucoup, @Llaber ? Si oui, essaie d'aller faire un tour avec un pneu beaucoup moins gonflé pour voir si tu te sens mieux. Si oui, change de roue pour un plus gros pneu et éventuellement une suspension. Ca ne fait effectivement que repousser le problème mais quand on le repousse beaucoup, les choses finissent par changer de nature.

Et sinon, entre ton "tas" avant et ton problème récent, soit tu as la poisse, soit il y a un truc qui ne va pas dans ta manière de rouler. Est-ce que tu fléchis vraiment bien les genoux tout le temps ? Est-ce que pendant ton apprentissage, tu avais passé un peu de temps à apprendre des trucs comme le un-pied, ou à "simuler" des freinages d'urgence jusqu'à y arriver avec la roue bien stable ? Ces apprentissages un peu rébarbatifs m'ont - je pense - permis d'avoir les bons réflexes à plusieurs reprises pour rattraper des situations un peu mal engagées 😉 Et savoir rouler de manière un peu "funky" met en confiance quand on est en situation normale. Tout ça en se méfiant comme de la peste de trop plein de confiance. La roue, c'est comme le ski, finalement : il faut rester humble mais quand même y aller bien détendu.

 

 

 

 

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