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Le monde fabuleux de la roue


raphael

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Bonjour à tous,

Je m'intéresse beaucoup aux transports innovants et je suis de près la révolution amenée par le moteur électrique.

Une révolution qui est en train de déferler dans le monde de la mobilité que ce soit au niveau de la voiture (avec Tesla et consort), du vélo et des autres formes de mobilités (skate, trotinette, hoverboard, roue...). La rencontre de la roue (fabuleuse invention humaine) et du moteur électrique.

Je me déplace déjà rarement sans roue (même pour les courtes distances) que ce soit en vélo ou en scooter tant celle-ci est un moyen de transport efficace.

Je trouve que la roue électrique est un engin assez incroyable (sans être jamais monté dessus). 3 éléments simples : une roue, un moteur, une batterie (pour l'énergie), tous les éléments nécessaire se retrouve dans un format extrêmement compact. Je vois beaucoup de roues à Paris, beaucoup moins à l'étranger. Je n'en ai vu aucune en Belgique ou je vis actuellement ou à San Francisco où j'étais la semaine dernière (les pentes sont un frein certains à la pratique).

Je me pose quand même 3 questions :
- du transport de la roue hors fonctionnement (poids de la roue soit portée soit trainée avec un trolley),
- de l'assurance
- de l'espace de pratique (chaussée, trottoir, piste cyclable). La piste cyclable m’apparaît comme étant l'endroit idéal. Mais quelle place cette forme de mobilité peut-elle trouver dans l'espace urbain ?

Je n'ai pas encore testé de roue gyroscopique (une S2 en panne trône a côté de mon ordi). Je prévois aussi d'aller visiter les boutiques parisiennes et de tester des roues.

J'ai prévu de commencer avec une Ninebot S2 (quand je recevrais un modèle fonctionnel, bravo Ninebot pour ce raté...). Puis si ça me plait de passer sur un modèle plus performant dans un second temps avec un investissement plus conséquent.

Je lorgne pour plus tard sur :

- Kingsong 16S
- Kingsong 14D
- Inmotion V8
- Rockwheel GT16


Des recommandations ?

L'évolution technologique me parait aussi très rapide avec des progrès significatifs sur les nouveaux modèles.

Ce forum est très bien tant que niveau de la communauté que de la plateforme technique moderne.

Modifié par raphael
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Salut et bienvenue !

Personnellement, j'ai suivi un chemin un peu inverse : c'est en achetant une monoroue que j'en suis venu à m'étonner des progrès fait par les moteurs électriques. Bien sûr, j'avais entendu parler de Tesla et de la montée des voitures électriques, mais c'est seulement en pratiquant la monoroue que je me suis rendu compte de la puissance que pouvait développer ce genre de moteur !

Avant ça, je m'imaginais que le mot "électrique" était synonyme de "poussif".

Les trois questions que tu poses dans ton post sont très intéressantes. Je m'étendrai surtout sur la première.

Ma roue est une Urban MCM4 de 14 pouces pour environ 11 kg toute équipée, avec un trolley que j'y ai ajouté.

Quand je dois entrer dans un espace couvert (magasin, galerie marchande médiathèque), je descends de ma roue. Le plus souvent je la pousse au moyen du trolley, ce qui s'avère facile et pratique. Je replie alors les pédales pour éviter de raccrocher quelque chose ou quelqu'un. Mais si je dois souvent lâcher le trolley (genre à la médiathèque où je feuillette des livres ou bien me pose pour bouquiner), ou pour rentrer dans un petit magasin genre à la boulangerie, il m'arrive de couper tout simplement ma roue et de la porter.

Pour monter des escaliers, là encore je coupe la roue et la porte. Pour l'anecdote, il m'est arrivée une fois de traverser la vallée de la Pétrusse à Luxembourg ville, d'une profondeur d'environ 50 mètres, en portant ma roue pour descendre les escaliers et les remonter en face. C'est du sport, mais c'est jouable (je ne suis pas spécialement baraqué).

Un détail qui est sûrement évident pour beaucoup mais qui ne l'était pas pour moi au moment d'acheter ma roue : pour pousser la roue au trolley, celle-ci doit être allumée. Sinon, pousser ou tirer une roue éteinte est malaisé et fatiguant, autant la porter.

Concernant le problème de l'assurance, tu as de la chance car la situation est assez claire en Belgique où la monoroue est autorisée et réglementée. On trouve donc des assurances pour sa pratique. La situation est plus délicate en France (la question est abordée dans un autre sujet de ce forum).

Pour l'espace de pratique, là encore la réglementation belge fixe bien les choses, c'est à dire sur les trottoirs jusqu'à 6 km/h et sur les routes et pistes cyclables au delà et jusqu'à 18 km/h, il me semble.

En France, on est normalement assimilés piétons, donc limités aux trottoirs et à une vitesse de 6 km/h. Que personne ne respecte, naturellement. J'avoue que les pistes cyclables semblent adaptées à notre pratique et aux vitesses qu'on peut atteindre, lorsqu'elle sont séparées de la circulation routière (par exemple piste cyclable séparée de la route par un muret, ou bien bande cyclable sur un trottoir). Emprunter une bande cyclable qui me mettrait au coude à coude avec les voitures me semblent dangereux.

 

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Il y a 22 heures, Brome a dit :

En France, on est normalement assimilés piétons

En France, il y a un vide juridique. On n'est pas des piétons et on n'est pas des vélos. Nous sommes tolérés sur les pistes cyclable et les trottoirs. Attention aux piétons tout de même, il faudrait pas multiplier les accidents et nuire à la notoriété de la wheel.

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- du transport de la roue hors fonctionnement (poids de la roue soit portée soit trainée avec un trolley),

  • Allumé ça passe sans pbl au trolley, il faut faire attention quand tu la portes (hors inMotion).
  • Attention : Tu es grand, du coup c'est pas ultra confortable...
  • Je monte tous les jours 2 étages a pied avec ma roue et malgré c'est 16-17kg, ça passe.

- de l'assurance

  • Je suis passé par la MAIF (mais ça ne marche pas pour tout le monde, qui dit que le conseiller fait la qualité de service ?)
  • 128 par an avec assurance propre (vol, dégats, etc...)
  • De plus en plus de RC assurent les roues mais j'ai préféré prendre une assurance a part par sécurité. (surtout vu le faible montant)


- de l'espace de pratique (chaussée, trottoir, piste cyclable). La piste cyclable m’apparaît comme étant l'endroit idéal. Mais quelle place cette forme de mobilité peut-elle trouver dans l'espace urbain ?

  • C'est principalement une question de bonne intelligence.

Sur le trottoir c'est 6km max mais si il y a du monde, il vaut mieux rouler en dessous pour ne pas heurter un piéton ou lui faire peur [Prendre large avec les poussettes, etc...] .

Après à 1h du matin sur un large trottoir sans la moindre personne, je monte un peu en vitesse mais je reste en dessous des 20km/h

En revanche dès que je veux "bourrer" (25+) je passe sur la route ! La piste cyclable est l'idéal mais on est toléré donc :

- Être poli avec monsieur l'agent, évoquer le fait qu'une roue c'est une cycle.

- Répondre a l'argument du moteur électrique que les vélos électrique vont bien sur la piste cyclable.

- Terminer avec un grand sourire et proposer d'essayer l'engin !

 

autre point : sur les KS ou autre roue avec musique intégrée => Faire attention au volume lors d'une balade avec de la musique car cela peut être pris pour un tapage nocturne par nos amis de la maréchaussée :)

Modifié par Fitz0uille
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@Brome et @thibbo, vous avez bien raison. Il faut rester prudent et raisonnable sur la vitesse et courtois avec les piétons et autres véhicules car aujourd'hui, ils sont tous prioritaires sur nous.

Si cela vous intéresse, j'ai posté la vidéo d'une balade faite ce week end où l'on voit bien comment nous cohabitons avec les autres usagers en bonne intelligence il me semble, sereinement, même en espace limité avec une utilisation multimodale (6ème à 10ème minute).

 

  • +1 1
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Le 14/02/2017 à 22:11, raphael a dit :

Je me pose quand même 3 questions :
- du transport de la roue hors fonctionnement (poids de la roue soit portée soit trainée avec un trolley),
- de l'assurance
- de l'espace de pratique (chaussée, trottoir, piste cyclable). La piste cyclable m’apparaît comme étant l'endroit idéal. Mais quelle place cette forme de mobilité peut-elle trouver dans l'espace urbain ?

J

Bonjour @raphael et bienvenu sur le forum. 

Pour confirmer ton constat d'une "révolution électrique", je suis depuis peu de temps "motard électrique" et il est sûr que je n'achèterai plus jamais un moteur thermique sur 2 roues ...

Pour le transport de la roue : Le mode trolley est assez pratique, mais la roue doit être allumée. Sinon, c'est le calvaire.

Le portage : Elles sont très lourdes ... En attente de produits plus sophistiqués, avec des jantes en composite, mais la masse principale est constituée par le moteur (cuivre, aimants) et par les batteries (Denses, lourdes ...) : Difficile à beaucoup optimiser. 

L'assurance : Si les roues ne dépassent pas la vitesse d'un vélo, électrique ou pas, je ne vois pas pourquoi l'assurance serait différente de celle d'un cycliste ...

Espace de pratique : Le "vide juridique" ne le restera pas longtemps à mon avis ... Il est évident que nos roues (sans évoquer les segway et dérivés, encore plus encombrants) "gênent" sur les trottoirs, car notre vitesse de croisière est très différente de celle d'un piéton : Se le cacher, c'est jouer à l'autruche ... Les vélos sont interdits sur les trottoirs pour la même raison. Il faut  donc faire reconnaître par la communauté l'utilité d'un transport individuel urbain propre et non carboné,et impérativement développer, amplifier l'importance des "pistes cyclables", dans nos villes, tout en réduisant le flux de véhicules imposants, thermiques ou pas pour libérer justement de la place ...

  • +1 1
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à l’instant, Olbom a dit :

Pour confirmer ton constat d'une "révolution électrique", je suis depuis peu de temps "motard électrique" et il est sûr que je n'achèterai plus jamais un moteur thermique sur 2 roues ...

Si tu as le temps, j'aimerais bien un retour sur ton expérience de "motard électrique", et la différence par rapport à une moto classique. Comme je le disais plus haut, je trouve cette démocratisation des moteurs électriques fascinante, mais je ne connais pas du tout les motos électriques.

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