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Brainstorming pour une législation des gyroroues en France


Verby

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Suite à la dérive en hors sujet sur le besoin d'une législation pour nos chères roues du post sur la responsabilité civile, je crée donc ce fil de discution pour faire un brainstorming sur nos attentes d'une législation afin d'avoir une base juridique claire.

Par leur conception et en vertu de l'article L211-1 du code des assurances les gyroroues sont des véhicules terrestres à moteur (VTM) et sont donc soumises à l'obligation d'assurance couvrant la responsabilité civile. A ce jour, la législation applicable à nos roues s'arrête là (nos roues ne rentre dans aucunes catégories de VTM définies par l'article R311-1 du Code de la route). Ce sont des véhicules non répertoriés, donc non homologable et donc non utilisable sur la voie publique. Et oui, même si les forces de l'ordre ont la gentillesse de faire preuve de laxisme généralisé avec nous en nous laissant rouler tranquillement, ça reste strictement interdit et ce jusqu'à la création d'une législation permettant la réception de nos véhicules et donc de leur mise en circulation.

C'est pourquoi, wheeleuses, wheelers, je vous propose une réflexion commune sur la définition législative de nos roues et leur usage.

Petites notes avant de commencer :
- On ne peut pas assimiler la législation des gyroroues qui sont des VTM à celle des vélos a assistance électrique (VAE) qui sont par conception des véhicules à traction humaine
- Le projet ne doit pas être trop laxiste pour être crédible en cas de présentation à un député en espérant qu'il le porte ensuite à l'Assemblée Nationale (c'est peut être utopique mais un projet de loi porté pour une fois par les consommateurs plutôt que par les lobbyistes distributeurs sera idéal pour notre liberté à l'usage) et plus le projet sera complet et "sage", plus il bénéficiera d'inertie législative une fois adapté si toute fois on arrive à cette victoire.

Je pense que 4 pôles de réflexions sont nécessaires pour légiférer les gyroroues :
1/ la définition d'une gyroroue (comprenant l'ensemble des caractéristiques et équipements obligatoires)
2/ la définition de l'utilisateur
3/ Obligation administrative
4/ le droit d'usage des gyroroues

Je vous propose donc un 1er jet de ce que pourrait être une législation intéressante pour l'usage de nos roues. les passages en italique sont des commentaires personnels explicatifs et ne seront pas dans la version "au propre". j'attends vos avis pour qu'on puisse en débattre et arriver à une truc bien ^^

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Définition et caractéristiques des gyroroues :

- Véhicule à une roue unique ou 2 roues jumelé ayant un écartement maximum de 30mm dont la vitesse maximale par construction est égale ou supérieure à 6 km/ h et ne dépasse pas 45 km/ h et équipé d'un moteur électrique alimenté par batterie d'une puissance nominale minimale de 450W et d'une puissance en crête maximale nette n'excédant pas 4 kilowatts, (définition pleinement inspiré de la catégorie L1e définissant les trottinettes électrique)
- La gyroroue ne doit avoir aucun système d'accroche physique avec son utilisateur,
- Véhicule ne permettant pas le transport de passager,
- La gyroroue doit être doté de deux repose-pied rabattables disposé de part et d'autre de la roue, à une hauteur minimal du sol de 10cm sans dépassé l'axe centrale de la roue,
- La gyroroue doit être de diamètre total minimum de 25cm (10 pouces) et dotée d'un pneu gonflable,
- La gyroroue doit être doté d'un éclairage blanc à l'avant, d'un éclairage rouge à l'arrière ainsi qu'un avertisseur arrière lumineux rouge de ralentissement,
- La gyroroue doit être équipée d'un odomètre et d'un compteur kilométrique à remise à zéro manuel,
- La gyroroue doit posséder un tachymètre et un indicateur permanent et chiffré de l'autonomie et du niveau de batterie, intégré et/ou déporté sans nécessité d'un tiers appareil, et aisément lisible par l'utilisateur,
- La gyroroue doit être doté d'un avertisseur sonore à commande déporté sans câble de liaison
- La gyroroue doit pouvoir aisément être bridée à une vitesse maximale de 25km/h
- La gyroroue doit être pourvu d'un système mécanique ou sonore avertissant l'utilisateur qu'il se trouve à 90% d'exploitation des capacités du moteur
- Par exception au vu de la conception des gyroroues, elle pourront être dispensée de l'apposition d'une plaque d’immatriculation au format 21cmx13cm si celle ci est substituée par une puce RFID apposé sur sa partie extérieur de façon inamovible et comportant l'immatriculation du véhicule

Définition de l'utilisateur :

- Tout conducteur de gyroroue doit être titulaire soit du brevet de sécurité routière ou d'un titre reconnu équivalent délivré par un Etat membre de l'Union européenne ou un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé des transports, soit du permis de conduire. (inspiré de l'article R431-4 du CR, abrogé à ce jour. Note, vu que nos roues sont des VTM, il ne faut pas se leurrer la législation prévoira une formation légale ou un permis, autant tout de suite proposé un truc soft et finalement peu contraignant pour le plus grand nombre)
- La gyroroue peut être conduite par des utilisateurs mineurs dès l'âge de 12ans en étant bridée à une vitesse maximale de 25km/h.
- La gyroroue peut être conduite par des utilisateurs majeurs dans la pleine capacité de la roue
(j'ai pensé à un age de départ de 12ans serait bien, age où l'on commence à être un minimum conscient du danger tout en étant plus jeune de 2 ans que pour un 50cc)

Obligation Administrative :

- Obligation d'immatriculation des gyroroues au fichier nationnal des véhicules
- La gyroroue est dispensé de taxe à l'immatriculation hors frais de gestion pour l'établissement de sa carte grise
- En cas de changement de propriétaire, devra être utilisé le CERFA n°13754*03 (cession de véhicule)

Droit d'usage des gyroroues :

- Par dérogation à l'article R412-7 du Code de la Route, les gyroroues peuvent emprunter les trottoirs et zones piétonnes sans dépassé la vitesse de 6km/h
- Par dérogation à l'article R110-2 du Code de la Route, les gyroroues peuvent emprunter les bandes cyclables, pistes cyclable et voies vertes

NOTE : J'ai volontairement omis de parler d'obligation du port d'un casque et de gants prévu respectivement par les articles R431-1 et R431-1-2 du CR, ces derniers ne stipulant l'obligation pour " tout conducteur ou passager d'une motocyclette, d'un tricycle à moteur, d'un quadricycle à moteur ou d'un cyclomoteur" histoire de laisser le libre arbitre à chacun sur le niveau de protection qu'il estime nécessaire pour sa personne.

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Merci pour ceux qui auront eu le courage de lire jusqu'ici :P Et n'hésitez pas à partager vos avis pour avoir un truc top à proposer quand j'irai voir mon député ;)

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Bonjour, j'ai lu jusqu'au bout. Le sujet est intéressant mais je ne vois pas la raison pour laquelle on devrait prendre l'initiative nous mêmes de légiférer les roues et s'en fermer dans les contraintes alors que l'avantage que représente la roue est une grande liberté. Si on doit se retrouver à  être obligé de conduire avec des brevets ou des permis, cela veut dire qu'on peut également nous les retirer comme le permis de conduire. Je pense qu'on se mettrais une balle dans le pied.  

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Il ne faut pas parler de bridage ou de limitation de vitesse d'une roue électrique car c'est IMPOSSIBLE. L'asservissement pendulaire assure l'équilibre et rien d'autre.

Par contre, il y a des alarmes contextuelles destinées à prévenir le pilote, elles sont sonores (bips...) ou sensitives (tilt back, tilt front, vibrations), ces dernières ont pour but de rendre la conduite très inconfortable, mais pas de tuer le pilote...

Bien sûr, discuter en parlant entre nous de bridage ou débridage est commode, mais dans un texte juridique chaque terme doit être utilisé à bon escient, enfin, il me semble...

Réclamer un bridage à 25 km/h est absurde et techniquement inapplicable. Mais créer des alarmes est possible, y compris des arcs électriques...

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il y a 22 minutes, Pav39 a dit :

légiférer les roues et s'en fermer dans les contraintes alors que l'avantage que représente la roue est une grande liberté.

Parce que pour l'instant, on a pas le droit de rouler sur la voie publique, on le fait en toute illégalité. En cas d'accident (ce qui arrivera bien un jour), le wheeler sera bien dans la merde et seul au monde. Alors que si une législation est mise en place, ça sera traité au même que n'importe quel autre accident de la route. :bowdown:

il y a 36 minutes, Pav39 a dit :

je ne vois pas la raison pour laquelle on devrait prendre l'initiative nous mêmes de légiférer les roues

On ne doit pas le faire mais on peut faire une proposition à un député. De nombreuses lois sont écrites par des lobbyistes qui ensuite flattent les députés en masse pour voir leurs projets de loi proposés à l'Assemblée Nationale. Alors pourquoi pas pour une fois un projet de loi porté par des utilisateurs pour sauvegarder leur liberté au maximum plutôt que par des lobbyistes qui pensent uniquement à leurs intérêts économiques ? ;)

il y a 44 minutes, Pav39 a dit :

Si on doit se retrouver à  être obligé de conduire avec des brevets ou des permis, cela veut dire qu'on peut également nous les retirer comme le permis de conduire.

Par conception, nos roues sont des VTM.
Tous les VTM légiférés aujourd'hui en France nécessitent un permis de conduire ou un BSR. Par conséquence, il n'y a pas de raison que les roues y échappent. Donc autant proposer un "bête" BSR d'entrée de jeu que plutôt ne rien dire et de voir un permis apparaitre ultérieurement.

@Techos78 A défaut de bridage ou limitation de vitesse, peut-on limiter un moteur 800 ou 1500W à 500W nominal aisément ? (histoire d'avoir une solution pour ne pas laisser des engins qui vont à 40km/h à des sacs d'hormones sur pattes tout en pouvant laisser un mode "pleine puissance" pour les adultes, à l'image de ce qu'avait fait Ford en option sur la Focus avec la "clef parents" et la "clé enfant jeune conducteur" où la puissance de la voiture était bridée) Si c'est faisable, je serai curieux de savoir comment ça pourrait être fait techniquement.
Si ce n'est pas possible, je propose alors que les mineurs soit limités aux roues d'une puissance nominale maximale de 500W et 1500W en crête.

il y a 13 minutes, Techos78 a dit :

Par contre, il y a des alarmes contextuelles destinées à prévenir le pilote, elles sont sonores (bips...) ou sensitives (tilt back, tilt front, vibrations), ces dernières ont pour but de rendre la conduite très inconfortable, mais pas de tuer le pilote...

tu es contre les TB et autres bips ? Perso, vu que je roule avec le téléphone dans ma poche, je ne sais pas à quelle vitesse je roule alors je trouve ça rassurant que ma roue me dise "mollo ou tu vas valser" O.o

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il y a une heure, Verby a dit :

Parce que pour l'instant, on a pas le droit de rouler sur la voie publique, on le fait en toute illégalité. En cas d'accident (ce qui arrivera bien un jour), le wheeler sera bien dans la merde et seul au monde. Alors que si une législation est mise en place, ça sera traité au même que n'importe quel autre accident de la route. :bowdown:

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je suis d'accord avec toi qu'en cas de problème le wheeler sera dans la m.....  ok. Mais si la législation nous autorise, voir nous oblige à n'utiliser que la route avec interdiction d'emprunter les trottoirs ?  perso je trouve moins dangereux de rouler sur le trottoir que sur les pistes cyclables. A nous de faire très attention aux piétons en roulant au pas s'il le faut.  Qu'en penses tu ?

 

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il y a une heure, Verby a dit :

tu es contre les TB et autres bips ?

Non.

Limitation de vitesse, limitation de puissance sont des systèmes de bridage qui s'applique à tous les véhicules terrestres, sauf aux roues électriques, car la notion d'avancement et de maintien de l'équilibre sont totalement mélangées et inséparables. On ne peut pas limiter l'avancement sans ruiner l'équilibre, on ne peut pas assurer l'équilibre sans jouer sur l'avancement.

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Il y a 1 heure, Verby a dit :

Parce que pour l'instant, on a pas le droit de rouler sur la voie publique, on le fait en toute illégalité. En cas d'accident (ce qui arrivera bien un jour), le wheeler sera bien dans la merde et seul au monde. Alors que si une législation est mise en place, ça sera traité au même que n'importe quel autre accident de la route. :bowdown:

On ne doit pas le faire mais on peut faire une proposition à un député. De nombreuses lois sont écrites par des lobbyistes qui ensuite flattent les députés en masse pour voir leurs projets de loi proposés à l'Assemblée Nationale. Alors pourquoi pas pour une fois un projet de loi porté par des utilisateurs pour sauvegarder leur liberté au maximum plutôt que par des lobbyistes qui pensent uniquement à leurs intérêts économiques ? ;)

Par conception, nos roues sont des VTM.
Tous les VTM légiférés aujourd'hui en France nécessitent un permis de conduire ou un BSR. Par conséquence, il n'y a pas de raison que les roues y échappent. Donc autant proposer un "bête" BSR d'entrée de jeu que plutôt ne rien dire et de voir un permis apparaitre ultérieurement.

@Techos78 A défaut de bridage ou limitation de vitesse, peut-on limiter un moteur 800 ou 1500W à 500W nominal aisément ? (histoire d'avoir une solution pour ne pas laisser des engins qui vont à 40km/h à des sacs d'hormones sur pattes tout en pouvant laisser un mode "pleine puissance" pour les adultes, à l'image de ce qu'avait fait Ford en option sur la Focus avec la "clef parents" et la "clé enfant jeune conducteur" où la puissance de la voiture était bridée) Si c'est faisable, je serai curieux de savoir comment ça pourrait être fait techniquement.
Si ce n'est pas possible, je propose alors que les mineurs soit limités aux roues d'une puissance nominale maximale de 500W et 1500W en crête.

tu es contre les TB et autres bips ? Perso, vu que je roule avec le téléphone dans ma poche, je ne sais pas à quelle vitesse je roule alors je trouve ça rassurant que ma roue me dise "mollo ou tu vas valser" O.o

Jusqu'à preuve du contraire la gyroroue n'est pas encore classé comme véhicule terrestre à moteur. Donc nous avons le droit de rouler ou nous bon semble. 

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il y a 1 minute, Pav39 a dit :

perso je trouve moins dangereux de rouler sur le trottoir que sur les pistes cyclables. A nous de faire très attention aux piétons en roulant au pas s'il le faut.  Qu'en penses tu ?

Je pense que sur ce point je suis parfaitement d'accord, d'où la proposition :

Il y a 3 heures, Verby a dit :

Droit d'usage des gyroroues :

- Par dérogation à l'article R412-7 du Code de la Route, les gyroroues peuvent emprunter les trottoirs et zones piétonnes sans dépasser la vitesse de 6km/h
- Par dérogation à l'article R110-2 du Code de la Route, les gyroroues peuvent emprunter les bandes cyclables, pistes cyclable et voies vertes

D'ailleurs je modifierai bien le "sans dépasser la vitesse de 6km/h" par "à une allure adaptée à la circulation parmi les piétons" parce que rouler à 6km/h max en permanence relève presque de l'exercice d'équilibrisme, notamment sur une allée pavée.

il y a 7 minutes, Techos78 a dit :

Limitation de vitesse, limitation de puissance sont des systèmes de bridage qui s'applique à tous les véhicules terrestres, sauf aux roues électriques, car la notion d'avancement et de maintien de l'équilibre sont totalement mélangées et inséparables. On ne peut pas limiter l'avancement sans ruiner l'équilibre, on ne peut pas assurer l'équilibre sans jouer sur l'avancement.

D'accord, merci pour l'explication.

Donc pour les mineurs, voir pour plutôt une limitation de la puissance "naturelle" de la roue alors ? (Genre limiter les ados à une E+ ou équivalent)

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il y a 1 minute, jodyl06 a dit :

Jusqu'à preuve du contraire la gyroroue n'est pas encore classé comme véhicule terrestre à moteur. Donc nous avons le droit de rouler ou nous bon semble. 

Par sa simple conception, si. Après, il n'est pas définie dans une catégorie existante actuellement et par conséquent ne permet pas son homologation donc interdiction d'utilisation sur la voie publique.

D'où la nécessité d'une législation mise en place au plus vite avant qu'il n'y ai un accident grave.

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à l’instant, Pav39 a dit :

Concernant les ados je suis pour la limitation à l'instar des motos et les différentes catégories avant d'accéder aux gros cubes.  Notre problématique est sensiblement similaire.

Petit aparté sur le monde de la moto, je trouve bien que les limitations ont été revues à la hausse (car 34cv sur une 600 ou+, c'était dangereux par le manque de reprise) et surtout que ce ne soit plus lié à l'âge mais désormais à l'expérience (enfin à l'ancienneté du permis).

Quand j'ai passé mon permis moto (ancienne version), ayant 21 ans révolus le jour du plateau, j'ai directement obtenu le permis A (complet) et n'étais donc pas soumis aux limitations jeune motard. Dans mon cas ce n'étais pas trop un soucis vu que je suis assez sage sur 2 roues, mais j'ai connu quelques motards "amoureux du bitume de près" sortie de moto-école par manque de maitrise de leur puissance du à l'inexpérience.

Modifié par Verby
fots 2 phrappes
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je suis d'accord. L'expérience est plus importante que l'âge. J'ai aussi connu le 34 chevaux en 1999-2000 pendant 2 ans. Ensuite à 21 ans je suis passé sur un R1 en version libre et j'ai toujours été prudent tout en profitant de la puissance. C'est pour ça que je ne suis pas pour les limitations de puissance ni de vitesse des gyro pour les expérimentés. C'est à nous d'être responsables de nos engins.

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il y a 34 minutes, Verby a dit :

Par sa simple conception, si. Après, il n'est pas définie dans une catégorie existante actuellement et par conséquent ne permet pas son homologation donc interdiction d'utilisation sur la voie publique.

D'où la nécessité d'une législation mise en place au plus vite avant qu'il n'y ai un accident grave.

Je suis désolé de te contredire mais la gyroroue ne fait pas parti des véhicules terrestre à moteur (je sais c'est absurbe). Je n'ai pas envie de rerentrer dans les détails que j'ai déjà ennumeré dans plusieurs poste sur ce forum

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il y a 23 minutes, Verby a dit :

Petit aparté sur le monde de la moto, je trouve bien que les limitations ont été revues à la hausse (car 34cv sur une 600 ou+, c'était dangereux par le manque de reprise) et surtout que ce ne soit plus lié à l'âge mais désormais à l'expérience (enfin à l'ancienneté du permis).

Quand j'ai passé mon permis moto (ancienne version), ayant 21 ans révolus le jour du plateau, j'ai directement obtenu le permis A (complet) et n'étais donc pas soumis aux limitations jeune motard. Dans mon cas ce n'étais pas trop un soucis vu que je suis assez sage sur 2 roues, mais j'ai connu quelques motards "amoureux du bitume de près" sortie de moto-école par manque de maitrise de leur puissance du à l'inexpérience.

J'aime bien l'idée des différentes catégories de roue. Mais je ne suis pas sur qu'il y est une différence significative entre toutes les roues a par sur la vitesse max. Mais un gamin sur vélo peut tres bien monter à 40 alors pourquoi sur gyroroue serait il plus dangeureux ?

 

par contre je suis 100% d'accord qu'il nous faut un texte de loi digne de ce nom pour éviter l'anarchie dans les années à venir. 

Donc pour l'instant je me considère comme vélo et j'applique le code de la route vélo.

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Pour moi pour la roue oui on peut mettre un permis, mais pourquoi l'absence de permis pour le vélo ? Car je roule exactement de la même manière en roue que en vélo sauf au niveau du trottoir ou je me le permet en roue à vitesse modérée alors que en vélo je ne met meme pas un pneu dessus.

Le BSR n'existe plus depuis un moment déjà il a étè remplacé par la catégorie am du permis de conduire mais ne nécessite pas l'obtention du code de la route (moi je mettrai le code obligatoire pour le am d'ailleur).

Et si on met un permis pour la gyroroue cela veux dire que en cas de perte, d'annulation ou de suspension du permis de conduire nous n'aurons même pas le droit de conduire une roue.

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Ce qu'il y a de presque certain selon moi c'est que si une roue est autorisée à faire plus de 25 km/h (avant tiltback dissuasif, car il n'y a que ça qui peut vraiment empêcher un utilisateur d'aller plus vite, @Techos78 Je suis d'accord le terme de bridage est inexact (ok ok, complètement faux) néanmoins le tiltback peut vraiment empêcher l'utilisateur d'aller plus vite que la vmax définie dans l'appli, avec la V8 j'ai peut être un jour atteint le 32 Km/h car j'accélérais trop fort dans une descente, mais je t'assure que le tiltback a été si fort que je me suis juré de ne plus recommencer :cartonjaune: dans tous les cas le TB te ramène vite sous les 30 km/h, non sans quelques sueurs froides. Après c'est clair que cette notion de "bridage par tilt-back" va devoir être expliquée et définie pour les députés.)

Enfin bref, selon ta proposition @Verby, si je comprends bien, il y aura les catégories "roues puissantes", assimilées à des mobilettes 50cc et qui obligeront donc à n'utiliser que la chaussée au milieu des bagnoles (gloups) et il y aura la catégorie "petit cube" bridé à 25 km/h et qui auront le droit d'aller sur les pistes cyclables, trottoirs et (éventuellement) routes.

Oui car il ne faut pas rêver, si nos bidules dépassent les 25 km/h ils ne seront pas autorisés à emprunter les mêmes voies que les VAE. Sinon pourquoi auraient-ils bridés ces derniers à la vitesse stupide de 25 km/h ? Défendre l'idée que nos engins sont plus fiables et/ou maniables qu'un VTT va être compliqué. Mon avis est que s'ils sont autorisés à 25 kmh ça sera déjà un exploit. 18 kmh, comme en Belgique, me paraissant plus probable. (mais moins souhaitable, clairement).

Je pense que si on veut faire du "lobbying" il faut clairement faire valoir les atouts forts de la roue :

 

  • Utilisation intermodale idéale (c'est aussi, voire plus commode qu'une trott électrique)
  • Moyen de transport (et non jouet) favorisant la transition énergétique (oui ça, ça devrait leur parler)
  • Faible encombrement (rejoint l'intermodalité) : pas besoin de garage à vélo ou autres : peut se ranger dans un coin de l'appart à côté de l'aspi
  • Faible consommation d'électricité
  • Haute fiabilité et durée de vie (spécificités techniques à définir dans le texte de loi : Nombre de mosfets, redondance batterie, câblage, qualité des composants, tropicalisation de la carte mère, boitiers d'électronique étanches certifiés IP, etc...) >> Faible empreinte carbone/écologique

Concernant tes proposition :

  • Je ne suis pas sûr qu'il faille brider la puissance max, tout simplement car la puissance du moteur (et de la capacité de décharge de la batterie, car c'est souvent elle qui bride la puissance en fait) est un gage de sécurité.
  • Je ne suis pas contre l'idée d'une "roue à deux vitesses" même si je doute que ça soit pris en compte, au moins au début.
  • Pour les roues bridées à 25 km/h, je définirais un poids maximum à ne pas dépasser, et éventuellement des caractéristiques physique de la carrosserie à se conformer telle l'absence d'angles de plus de X degrés (à définir)
  • J'ajouterais un système obligatoire d'arrêt automatique de la roue en cas d'absence de son conducteur (attention, pas arrêt dans le sens coupure : arrêt dans le sens décélération maximum permise par le tilt back avant chute sur le côté dû à l'absence d'équilibre à basse vitesse) --> C'est facilement faisable via un leach comme sur les jet-ski ou via un capteur de pression sur les pédales ou ailleurs.
  • Même si tu n'en parles pas, pour moi la protection minimale acceptable sont les protège poignet et le casque

EDIT :

  • J'ajouterais aussi  les caractéristiques de puissance minimale devant être délivrée par la batterie avant arrêt de la roue via tilt-back (protection fin de batterie) / il est possible d'envisager une courbe puissance max acceptable/vitesse afin de, comme sur de nombreuses roues actuelles, pouvoir continuer à rouler plus doucement en fin de batterie. Du genre : si la batterie ne peut pas envoyer plus de 1000W, forcer le tilt-back dissuasif à 20 km/h. Si elle ne peut pas envoyer plus de 500W, la brider à 13 kmh, etc.

Il faut bien que le législateur comprenne que la puissance est une caractéritique de sécurité essentielle en roue, pour qu'elle tienne l'équilibre.

  • Dispositif de sécurité anti surcharge lors des descentes avec batterie chargée et/ou freinage brusque : résistance (chauffage électrique) de 2000W ou plus pour dissipation de l'énergie en trop avec bips d'alarmes et tiltback progressif avant que la roue ne fonde bien sûr. (d'autres dispositifs peuvent être mis en place, sur proposition des constructeurs)
  • Définir une capacité de freinage minimale (puissance max absorbée par la roue). Pour un usager de 120 kilos je pense que ça peut monter très vite à plusieurs milliers de Watts (à confirmer par un amoureux de la technique)
  • Définir une distance de freinage maximale pour tout usager

Merci pour ton sujet super intéressant en tout cas. :)

 

Modifié par Bolton
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Bonjour,

Je pense qu'il faut reprendre un peu l'historique et le raisonnement du législateur.

La route est un lieu où circulent :

- des piétons, avec l'obligation de marcher à gauche (pour voir venir les véhicules) sauf les groupes qui doivent marcher à droite. Il faut se rappeler que ça date d'une époque où de nombreuses personnes marchaient sur les routes : écoliers, colporteurs, soldats, les gens qui se rendaient au marché ou à la messe, etc. Mais quand il y a des trottoirs ils sont priés de quitter la chaussée et d'emprunter les trottoirs. Le piéton peut alors seulement traverser la chaussée, sur un passage piéton de préférence.

- des véhicules sans moteur, historiquement des carioles à cheval ou des charrettes à bras.

- des vélos, bien plus nombreux que les automobiles fin XIXe début XXe. Les automobiles ont mis du temps à se démocratiser.

- des véhicules à moteur.

Le trottoir est un lieu où circulent seulement les piétons.

 

A partir de là, et pour faire court, le législateur a introduit des catégories de véhicules, disant en gros que plus le véhicule est gros et puissant, plus il faut un permis compliqué à obtenir (cf différence vélomoteur/moto, voiture/camion...). Les véhicules sans permis sont les véhicules sans moteur (vélo) et ceux avec un moteur peu puissant et bridé en vitesse (voiture sans permis, vélomoteur). Il a aussi séparé les usagers : les véhicules sur la route, les piétons sur les trottoirs.

Il faut se rappeler notamment que :

- le BSR est une invention relativement récente, n'est pas un permis et ne concerne pas tout le monde (non rétroactif). Le vélomoteur reste un véhicule sans permis.

- la tolérance des vélos sur les zones piétonnes est très récente, alors que c'était pratiqué de tout temps et réclamé par de nombreuses associations depuis au moins 20 ans. A la base un vélo est un véhicule, donc devrait être sur la route, pense le législateur. Récemment, Il a été toléré mais "à l'allure du pas", expression qui fleure bon le XXe siècle et même peut-être le XIXe siècle, d'où les fameux 6 km/h.

- les patins à roulette et trottinettes existent depuis longtemps. Dans les années 80, il y a déjà eu une grosse mode des rollers (pas en ligne !), on en voyait partout. Vous croyez que le législateur leur a fait une catégorie sur mesure ? Non, les utilisateurs de ces instruments à roulettes sont assimilés à des piétons. Et le Segway, introduit il y a déjà une quinzaine d'année, il a eu sa catégorie ? Non, assimilé piéton, 6 km/h max. Cf la section "législation/France" de sa notice wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Segway_PT

- très récemment aussi, le législateur a admis qu'un vélo pouvait avoir une "assistance électrique", à condition que le cycliste pédale et que la puissance du moteur soit faible. Avec cette notion d'assistance, on fait une exception : ok ça reste un véhicule non motorisé puisque c'est seulement une assistance. Si ça dépasse les 250 W ou que ça fonctionne quand on ne pédale pas ou ou que ça ne se coupe pas à 25 km/h, on connaît la réponse : c'est un vélomoteur.

Une fois qu'on a dit tout cela, qu'est-ce qu'on voit ?

Que la roue est un véhicule à moteur, sans doute possible. 

Qu'elle ne rentre dans aucune catégorie connue. Néanmoins, vu que la puissance est de plus de 250 W et que ça fonctionne même quand on ne pédale pas, la solution logique du législateur est toute trouvée : les assimiler aux vélomoteurs. Et encore, vu l'absence de protections, le freinage assez particulier etc. ça risque d'être difficile d'en faire un vélomoteur "bien comme il faut". 

A partir de là, véhicule à moteur assimilé à un vélomoteur : adieu les trottoirs, zones piétonnes et pistes cyclables. Seulement les chaussées. Et bonjour le casque homologué. Et l'assurance. Et le BSR.

L'idéal serait que ça soit plutôt assimilé à un vélo, pour bénéficier du droit d'emprunter les zones piétonnes et pistes cyclables, mais le législateur hyper-sécuritaire et nos bien-pensants de la sécurité routière s'étranglent : moteur et non pas assistance ; jusqu'à 1000 W et plus, jusqu'à 30 km/h et plus : ouh, c'est un vélomoteur et pas un vélo ! Ca serait un petit miracle que le législateur accepte de considérer cela comme un vélo.

Quand à lui obtenir une catégorie spécifique : ça serait un gros miracle. C'est quand la dernière fois qu'une catégorie a été ajoutée au code de la route ? Pfiou, il y a très longtemps. Les vélos, vélomoteurs, motos, voitures etc. sont définies ainsi depuis des décennies. Même le VAE n'est qu'un rattachement à la catégorie des vélos.

Donc, franchement, les amis, avec toute la sympathie que j'ai pour les monoroues, vous risquez de rester longtemps hors la loi. Comme les rollers  qui foncent et alternent entre trottoirs et chaussée ; comme les trottinettes qui alternent entre trottoir et chaussée (alors que toutes ces "roulettes" devraient être sur les trottoirs à 6 km/h, n'est-ce pas). Comme les cyclistes qui empruntent les voies piétonnes et ne sont presque jamais sous les 6 km/h (hors présence très dense de piétons). Comme les cyclistes qui roulent de front, roulent de nuit sans lumière, ou encore traversent les passages piétons sans descendre de vélo. Comme les voitures qui se garent n'importe où. Comme les motos qui ne respectent que très rarement les limitations de vitesse. Comme les VTT qui empruntent des chemins non carrossables. Etc. Sans parler des mini-motos qui se vendent comme des petits pains alors même que toute utilisation hors terrain privé est interdite : on voit bien avec cet exemple que la commercialisation et l'utilisation d'un véhicule peut échapper longtemps à toute logique légale.

J'avoue : j'empruntais la "Rue de la Ré" à vélo (artère piétonne bien connue de Lyon) à l'époque où la possibilité que ça soit légal restait une lointaine utopie. J'étais dans l'illégalité alors, comme je serais dans l'illégalité demain si je me mets à la monoroue.

Le code de la route est une sorte de fiction utopiste où tout le monde devrait rentrer dans des petites cases et respecter l'ensemble des prescriptions qui s'appliquent à sa case. Et, comme il y a encore des milliers de morts sur la route chaque année, le législateur et ses amis de la sécurité routière en déduisent que ce n'est jamais assez sécurisé, alors ils ne lâchent surtout rien, au contraire ils rajoutent des contraintes : et le gilet fluo obligatoire pour les vélos, et le casque obligatoire pour les enfants à vélo, etc. De quand datent les dernières concessions, libéralités du législateur ? Le vélo accepté sur les zones piétonnes (mais à 6 km/h) et le VAE assimilé au vélo (mais avec les limites que l'on connaît). Deux libéralités pour combien d'autres reculs et contraintes supplémentaires ? Pour la prochaine libéralité, allumer des cierges et prier, et attendre longtemps.

Donc, bon courage pour essayer de faire bouger les choses. Ca aboutira peut-être dans 5 ou 10 ans ? Quand il y a aura un million de roues en circulation en France et autant de contrevenants ? Cet ordre de grandeur me paraît réaliste et même optimiste !

Modifié par Barnaby
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il y a 12 minutes, Bolton a dit :

J'ajouterais un système obligatoire d'arrêt automatique de la roue en cas d'absence de son conducteur (attention, pas arrêt dans le sens coupure : arrêt dans le sens décélération maximum permise par le tilt back avant chute sur le côté dû à l'absence d'équilibre à basse vitesse) --> C'est facilement faisable via un leach comme sur les jet-ski ou via un capteur de pression sur les pédales ou ailleurs.

Compliqué à mon avis. Est ce que ce système va empêcher la roue de rebondir car je ne suis pas sur que la roue en cas de chute garde toujours son équilibre. 

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