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[LEXPRESS] Une conclusion qui met tout le monde d'accord


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La conclusion mettra tout le monde d'accord

 

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GUERRE DES TROTTOIRS

Vivre en paix avec les trottinettes, c'est possible

Par Michel Feltin-Palas,publié le 13/06/2019 à 06:30 , mis à jour à 10:47

Un utilisateur de trottinette électrique roule dans Bordeaux, le 27 septembre 2018.

Un utilisateur de trottinette électrique roule dans Bordeaux, le 27 septembre 2018.

Si à Paris l'arrivée de ces nouveaux engins est synonyme d'anarchie sur les trottoirs, à Bordeaux, la cohabitation se passe bien. Voici pourquoi.

Tout pianiste vit avec la hantise de perdre l'usage de ses bras et de ses mains. Ce cauchemar est devenu réalité pour Isabelle Albertin le 17 mai. Ce jour-là, celle dont l'art consiste à accompagner les petits rats de l'Opéra est heurtée par une trottinette électrique dans le quartier parisien des Halles. Double fracture du bras droit, déchirement osseux : meurtrie dans sa chair comme dans son âme, elle est résolue à porter plainte contre la mairie de Paris et à créer une association afin de fédérer les piétons victimes de ces étranges engins qui, depuis quelque temps, ont envahi les rues la capitale. 

Son cas n'est pas isolé. Le 20 mai, une jeune mère et son bébé ont été percutés par une machine remontant une rue à contresens dans le XVIIe arrondissement. Le 17 avril, une fillette utilisant le même moyen de transport a été blessée par un bus à Rueil-Malmaison alors qu'elle traversait au rouge. Pis encore : deux jours plus tôt, un octogénaire est décédé après avoir été renversé par une trottinette qui avait grillé un feu tricolore à Levallois-Perret. Alors que ce lundi, Nabil, 25 ans, perdait la vie au guidon d'un de ces engins électriques, fauché par un camion en plein quartier de la Goutte d'Or, à Paris.  

 

Dans un pays où l'on enregistre quotidiennement 175 millions de déplacements, ces événements ont frappé les esprits. Accidents plus ou moins graves, stationnement anarchique, épaves gisant sur les trottoirs, piétons bousculés..., c'est peu dire que le surgissement dans nos grandes villes de ces véhicules composés "d'une plateforme allongée montée sur deux petites roues et d'un guidon à direction articulée", selon la singulière définition d'un dictionnaire, suscite de multiples récriminations. On peut pourtant en faire le pari : une fois mis un terme aux désordres actuels, ces deux-roues d'un nouveau genre devraient devenir dans le paysage urbain aussi banals qu'une cafetière dans une cuisine. 

Entre Paris et Bordeaux, deux approches différentes

Comme souvent en France, Paris joue ici un rôle de loupe grossissante et déformante. Car si à Paname le capharnaüm est manifeste, il n'est pas généralisé. Il suffit pour s'en convaincre de se rendre à Bordeaux. Une ville où l'on n'a dénombré aucun accident depuis 2016 et où la cohabitation se passe plutôt bien. 

 

La clef du mystère ? Deux approches nettement différentes. Dans la capitale, la municipalité a laissé faire. "Si je l'avais pu, j'aurais agi comme à San Francisco en limitant le nombre d'opérateurs et la quantité de trottinettes en circulation. Le problème est que je n'en ai pas le droit car la loi sur les mobilités, prévue par le gouvernement pour l'automne 2018, a pris un an de retard, plaide Anne Hidalgo, la maire. Si j'avais pris une telle mesure, un opérateur nous aurait attaqués, et il aurait gagné." 

LIRE AUSSI >> Mobilité : "Il faut combattre le fléau de l'autosolisme" 

Lesdits opérateurs ont profité de ce rapport de force favorable. Chacun a pris des parts de marché en dispersant dans la capitale des milliers de trottinettes dans la plus grande anarchie, obligeant la mairie à adopter plusieurs plans de régulation dans le cadre légal actuel, comme la verbalisation du stationnementanarchique (35 euros) ou le bridage des véhicules à 20 km/h au lieu de 25 km/h. Avec souvent un temps de retard... 

Un emplacement dédié aux trottinettes à Bordeaux.

Régis Duvignau pour L'Express

Rien de tel dans la préfecture girondine, où les élus ont au contraire cherché à contrôler la situation en amont. Un opérateur souhaite proposer ses services ? Il doit signer au préalable une charte d'engagement particulièrement contraignante. Au menu : redevance de 30 euros par trottinette ; interdiction stricte de la circulation sur les trottoirs (sous peine d'amendes de 135 euros) ; emplacements spécifiques pour le stationnement. Sans oublier, surtout, des quotas drastiques : pas plus de 100 machines par entreprise ! Et tant pis si les acteurs présents sur ce marché sont furieux de perdre un avantage majeur : la possibilité pour les clients de prendre et de laisser leur engin où ils le souhaitent. 

Ne pas jeter la trottinette avec l'eau du bain

Quant au risque juridique, l'équipe assume. "Si les opérateurs veulent attaquer notre charte en justice, qu'ils le fassent, explique le nouveau maire, Nicolas Florian (LR), qui a succédé à Alain Juppé. Mais l'hypothèse est peu probable, d'autant que nous travaillons en concertation avec eux." "Ces quotas seront sans doute relevés à l'avenir, mais, dans un premier temps, il importe d'éviter l'anarchie, complète son adjoint Jean-Louis David, chargé des transports. A défaut, dans quelques mois, il faudra tout arrêter, ce qui n'est dans l'intérêt de personne." Une approche graduelle que beaucoup considèrent comme un modèle à suivre. 

LIRE AUSSI >> Vélos, trottinettes, scooters... Le grand embouteillage 

L'erreur consisterait à jeter le bébé avec l'eau du bain. "On n'interdit pas les bus parce que des voyageurs mettent leurs pieds sur les banquettes, rappelle Stéphane Schultz, spécialiste des mobilités. De même, il serait stupide de rejeter les trottinettes en raison de la désinvolture de certains de ses utilisateurs. Rien n'est jamais parfait d'emblée, surtout quand une innovation se répand de manière aussi fulgurante !" De fait, en moins d'un an, 500 millions d'êtres humains ont recours à ces systèmes sans stations d'attache, dits free floating, qu'il s'agisse de trottinettes, de scooters ou de vélos. Un rythme de progression jamais vu dans l'Histoire. 

Ce succès s'explique. Car ces patinettes du XXIe siècle, quoi que l'on en dise, rendent d'innombrables services. "Elles sont plus rapides que la marche, souples d'utilisation, soulagent le métro en heure de pointe et diminuent la pollution quand elles remplacent un trajet en voiture, en moto ou en scooter", énumère Jean-Louis Missika, l'adjoint chargé de l'urbanisme à Paris. Elles coûtent également bien moins cher à la collectivité puisque les opérateurs privés s'occupent de tout, ou presque. "Quand Londres a voulu installer 6 000 vélos de type Vélib', la facture des travaux et du personnel s'est élevée à 140 millions de livres. Le même système sans stations d'attache revient seulement à 800 000 livres !", souligne Paul-Adrien Cormerais, le cofondateur de Pony, une entreprise novatrice française de mobilité partagée.  

Renvoyer les machines vers les pistes cyclables

La conclusion s'impose, irréfragable : il faut garder les avantages des trottinettes, tout en limitant leurs inconvénients. Et, pour cela, instaurer des règles. A commencer par l'interdiction de la circulation sur les trottoirs, où le piéton doit rester prioritaire, les nouvelles machines étant renvoyées vers les pistes cyclables ou la chaussée (où leur cohabitation avec les voitures ne va cependant pas de soi). Et par la liberté laissée aux maires de fixer le nombre de machines en circulation dans leur ville. C'est d'ailleurs la philosophie de la loi d'orientation des mobilités, dont les décrets d'application ne seront cependant pas prêts avant la rentrée. 

Paul Adrien Cormerais

Régis Duvignau pour L'Express

Reste à savoir où les ranger quand elles ne roulent pas. "Ce n'est pas le stationnement qui doit être interdit, mais la gêne. Sur une place ou un trottoir très large, elles ne posent aucun problème", plaide Alexandre Quintard-Kaigre, conseil de l'un des opérateurs du secteur, Bird. Un raisonnement que ne partagent pas tous les élus, sensibles aux protestations de leurs administrés, surtout à quelques mois des élections municipales. La ville de Paris, par exemple, vient d'interdire le stationnement sur tous les trottoirs, sans distinction. Motif ? "D'une part, les règles doivent être claires pour tout le monde, reprend Jean-Louis Missika. D'autre part, un utilisateur sera toujours tenté de rouler en trottinette pour aller se garer, et cela poserait de nouveau des difficultés."  

"Un joujou pour enfants gâtés"

En attendant, ce nouvel objet de "micromobilité", comme disent les spécialistes, suscite une hostilité rarement observée. Pourquoi tant de haine ? Évidemment, l'indélicatesse de certains "trottinetteurs", leur goût prononcé pour le zigzag et leur je-m'en-foutisme ostentatoire jouent un rôle décisif, mais cela n'explique pas tout. "A la différence de la voiture électrique, qui paraît sérieuse, la trottinette a l'apparence d'un jouet, reprend Stéphane Schultz. Son côté enfantin lui donne des allures de caprice de gosses de riches un peu immatures." Son caractère hyperurbain réveille aussi le clivage ruralité/métropoles révélé lors du mouvement des gilets jaunes. 

"Pour le moment, les trottinettes ne profitent ni à Coulommiers ni à Vierzon. C'est un mode de transport réservé à ceux qui en avaient déjà beaucoup", relève Mireille Apel-Muller, directrice de l'Institut pour la ville en mouvement - Vedecom. Ajoutez à cela la présence parmi les opérateurs de géants de la mondialisation, comme Uber et Google, et secouez bien fort : vous obtenez un cocktail forcément explosif ! Il faudra donc de la réglementation, mais aussi du temps, pour que tous les usagers de la ville intègrent de nouveaux codes et pour pacifier le système. "Dans une ville aussi dense que Paris, l'espace public est contraint, et l'on est toujours jaloux de l'autre", souligne Etienne Chauffour, responsable des mobilités à l'association d'élus France urbaine. 

Ces engins révèlent une vérité dérangeante

Pour toutes ces raisons, "les trottinettes constituent un formidable moyen de comprendre la société française", estime le sociologue Bruno Marzloff, qui en tire au moins trois leçons.

Un : alors que Vélib' et Autolib' avaient été conçus par la collectivité, ce sont ici des opérateurs privés qui imposent leur loi, en s'installant sans autorisation préalable ; le signe, au choix, d'un esprit entrepreneurial positif ou d'une dangereuse déréglementation. 

Deux : outil de mobilité de proximité, la trottinette se situe à l'échelle de la ville désirée par les Français, qui détestent la cité étalée où l'on travaille loin de sa maison et où la voiture est reine.

Trois, enfin : ce que l'on observe sur nos trottoirs est révélateur de nos mentalités collectives. Est-il vraiment surprenant que l'apparition de ces nouveaux engins pose moins de problèmes en Suisse ? Vérité dérangeante : les incivilités actuelles ne sont pas dues aux trottinettes en elles-mêmes, mais à notre manière de les utiliser. 

 

Les incivilités actuelles ne sont pas dues aux trottinettes en elles-mêmes, mais à notre manière de les utiliser. 

Modifié par FabS
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Merci pour l'article pertinent et instructif.

Je ne suis pas d'accord avec la conclusion, que je trouve franchement faible, voire contradictoire, par rapport à l'ensemble des points levés. L'article explique bien pourquoi et comment les règles nécessaires ont été ignorées à l'avantage des startuppers. Alors pourquoi persister à dire que c'est de la faute des trottineurs s'ils refusent de respecter des règles qui n'existent pas ?

Modifié par frabad
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Il y a 13 heures, frabad a dit :

Merci pour l'article pertinent et instructif.

... Alors pourquoi persister à dire que c'est de la faute des trottineurs s'ils refusent de respecter des règles qui n'existent pas ?

Peut-être parce que les règles du bon sens  et du civisme existent pourtant, et depuis toujours. Tout au début de l'automobile, son rejet a été identique, surtout à la campagne, notamment dans les petits villages qui ont vu nombre d'enfants tués par des bourgeois imbéciles qui les traversaient à haute vitesse, pour leur propre plaisir, sans doute au prétexte que le code la route, élaboré pour les charrettes et calèches hippomobiles, était encore totalement inadapté à leur circulation. Les crétins et les décérébrés profitent des "trous dans la raquette" d'une législation toujours trop longue à se mettre en accord avec une évolution technologique rapide. 

Les trottoirs sont un sanctuaire pour les piétons, dont les trott (comme les vélos depuis longtemps), les monoroues et tous les engins de déplacement rapide doivent être bannis, c'est une évidence.

Nos NVEI doivent utiliser les pistes cyclables (quand elles existent), les rues et routes, et adapter leur vitesse en fonction de la situation : Vu il y a quelque mois, un débile mental en vélo électrique qui hurlait à la foule de s'écarter de sa trajectoire, lui arrivant à un bon 30km/h, sur la piste cyclable simplement marquée au sol sur un large trottoir, ce jour-là hyper fréquenté aux alentours de 12h, devant brasseries et commerces ... Navrant !

Je m'étonne toujours du QI apparemment très bas de ces personnages, incapables de se mettre 30s à la place de ceux qu'ils mettent en danger pour leur seul plaisir. Peut-être leur QI augmente-t-il après leur premier crash, ou quand ils deviennent père de famille, et qu'ils souhaitent se promener avec leurs gamins, bien en sûreté sur un trottoir ? 

Modifié par Olbom
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C'est bien plus pernicieux que ça (Hou la la! C'est un mot trop difficile...).

Hier, nous avons fait une rando et parmi les quelques personnes croisées, il y en avait quelques unes qui étaient certaines que nous étions ou allions être interdits. Les gênions-nous? Pas le moins du monde. Leurs commentaires goguenards, auxquels nous n'avons pas répondu, risquent de se multiplier... Nous n'avons pas bonne presse et nos actes ne parlent pas toujours pour nous... Leur QI? Peut-être... Le notre? Sans doute aussi. En fait, "le moyen de déplacement ne change rien à l'affaire ; quand on est con, on est con!!!" (Oups! Ça sent le plagiat à plein nez, ça?!) C'est à nous de nous montrer plus aimables, plus prévenants. À nous de cesser de croire que, parce que nous roulons sur une voie cyclable, nous pouvons en chasser les piétons qui sont sur NOTRE territoire. Tout est dans la manière que nous avons de faire comprendre à cet "autre" sur le chemin que nous ne sommes ni son ennemi, ni agressifs ou vindicatifs. Heu... Je crois que c'est justement ce que tu viens de dire, Olbom... Oups!!!

Mais j'entends déjà les commentaires sur le forum: "Encore des Bisounours! C'est pas nous, c'est eux! C'est NOS voies cyclables!"... Nous sommes sur le fil du rasoir, et si on est sûr de tomber, on ne sait pas de quel coté on vas le faire: Autorisation ou interdiction. Et si c'était réellement à nous de faire le premier tour-de-roue vers eux?

Sinon... Hè Patron!!! R'mets-nous un coup d'Perniss'... Un coup de ton truc que t'as dit plus haut, quoi!!!

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Merci pour la mise en ligne de l'article @FabS :) !

Il y a 5 heures, King Size a dit :

À nous de cesser de croire que, parce que nous roulons sur une voie cyclable, nous pouvons en chasser les piétons qui sont sur NOTRE territoire

Justement, quand j'approche d'"égarés" sur la piste cyclable, j'essaye de me dire en mon for intérieur que le partage de l'espace ambiant n'est pas attitré... Ça me met en meilleure disposition à plus d'un titre, et calme d'emblée tout ressentiment envers autrui. Il y a aussi tellement d'aléas sur un seul parcours que cette attitude doit en plus être bonne pour la santé :D

Il y a 5 heures, King Size a dit :

Et si c'était réellement à nous de faire le premier tour-de-roue vers eux ?

De manière affable et détendue, oui, carrément. Mais faire le premier tour-de-roue vers 800 kg de tôle conduites avec désinvolture, c'est pas la même :/

Il y a 7 heures, Olbom a dit :

Les trottoirs sont un sanctuaire pour les piétons, dont les trott (comme les vélos depuis longtemps), les monoroues et tous les engins de déplacement rapide doivent être bannis, c'est une évidence.

Là où la configuration l'autorise, j'avoue continuer d'y rouler et trouve qu'en être banni n'est pas la solution. Ma roue ne faisant que 500w, j'estime évidemment plus prudent d'être sur le trottoir qu'à côté d'un flot de circulation ne me laissant guère de place et d'alternative. De là par contre, je dose mon allure en fonction de celles des piétons que je croise, double etc.. N'est-ce pas plutôt la VITESSE excessive qu'il faut bannir ? C'est ce que je me dis et pratique avec bon sens.

Quand on ne peut pas en plus avoir une puissance suffisante au voisinage direct des véhicules thermiques (une roue puissante reste chère à plusieurs centaines d'euros :| :S ), et même électriques comme les scooters et autres, je trouve qu'il faut faire la part des choses et perso, m'y applique consciencieusement. Après, ça n'est que mon opinion ;) 

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Je suis assez d'accord c'est avant tout une affaire de vitesse et de situation, rouler sur un trottoir très large ou il n'y a personne ne pose aucun problème, et rouler sur un autre trottoir avec du monde à la vitesse des piétons ne pose pas de problème non plus.
De même rouler avec les voitures peut être très dangereux selon la situation.
Et puis clairement une grosse partie du problème vient du free floating, pas des propriétaires, il faut aussi jouer la dessus.
Je suis contre l'idée de tout interdire systématiquement au moindre problème, les lois peuvent être plus fine que ça et laisser une marge d’appréciation aux agents.
 

Modifié par Syn Ka'an
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il y a 40 minutes, Syn Ka'an a dit :

les lois peuvent être plus fine que ça et laisser une marge d’appréciation aux agents.

Si j'étais un agent et que te vois rouler je te fais signe de t'arrêter, je te demande ou tu a mis la 2ème roues, tu la perdue en route ? , je te mets une prune car c'est dangereux d'utiliser un véhicule qui n'a pas de guidon et qui roule sur la roue arrière  :P  :icon_arrow::icon_arrow:

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il y a une heure, Christian-91 a dit :

Si j'étais un agent et que te vois rouler je te fais signe de t'arrêter, je te demande ou tu a mis la 2ème roues, tu la perdue en route ? , je te mets une prune car c'est dangereux d'utiliser un véhicule qui n'a pas de guidon et qui roule sur la roue arrière  :P  :icon_arrow::icon_arrow:

Et s'il répond qu'on lui a volé sa roue avant?! ...MAIS QUE FAIT LA POLICE!!!! ?

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  • 2 semaines après...

Ouais entre la loi et ce qui sera appliqué...
Mais si on tombe sur un con qui a décidé d'appliquer pour faire chier son monde ça risque de vite couter cher...
(Alors vous rouliez hors ville sur une petite départementale, et vous avez un modèle qui peut dépasser les 25 km/h... hm vous payez avec un rein ?)

Modifié par Syn Ka'an
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