Par tous les diables de Gascogne ! Quelle étrange monture que cette roue qui se meut sans cheval ! Nous voilà parti avec mes amis Athos et Porthos sur nos fidèles destrier qui nous portent sans effort aux travers nos belles campagnes de Seine-et-Marne !
Par un beau Dimanche sous un ciel presque aussi bleu que la cape de Monsieur de Tréville, nous avons chevauché cet engin du diable qu'ils nomment "gyroroue". Point besoin d'éperons ni de bride ! Il suffit de se pencher en avant, et la bête avance comme par magie ! Mordious, quelle sensation de liberté !
Les villageois interrompent leurs occupations pour me regarder passer, les jeunes filles quittent leurs lessives au bord des ruisseaux, et même deux belles demoiselles à cheval semblent médusés par nos équipages ! Un homme sur cette roue ensorcelée est invincible enfin presque quelques secondes d’inattention et voilà Aramis qui mord encore la poussière heureusement sans conséquence !
Sur notre chemin, petite halte dans une humble taverne où Athos nous propose des victuaille et une bonne bière mousseuse et fraîche comme l'eau des fontaines de Versailles. Sangdieu ! Quelle merveille que ce breuvage doré après l'effort !
Cependant, nous avons dû faire face à un mystère plus étrange encore que la gyroroue elle-même ! Cette monture, si vaillante soit-elle, s'épuise sans avoir mangé d'avoine ni bu une seule goutte d'eau ! Ventrebleu !
On m'a expliqué qu'il fallait la "recharger" à l'aide d'un cordon magique branché sur une boîte mystérieuse encastrée dans le mur ! Par la barbe de mon père, jamais je n'ai vu pareille sorcellerie ! Et pourtant, ma foi, après quelques minutes de ce rituel étrange, nos fidèles destrier on retrouvé toute la vigueur !
Un toast à la santé du Roi, et nous voilà reparti vers de nouvelles aventures !
Un pour tous, tous pour un ! Et vive la gyroroue dans nos campagnes !
Un grand merci aux fidèles mousquetaires ce fût encore un immense plaisir