Le 15/01/2019 à 14:40, Vanzen a dit :

Quand tu roules entre les voitures et près des trottoirs, que tu rencontres une irrégularité de la chaussé et que ta roue commence à "vivre sa vie", là ça devient très anxiogène et dangereux, car elle peut te "rabattre" d'un coté ou de l'autre.

On ne peut vraiment pas l'empêcher de vivre sa vie?

Je vais devoir la conduire dans les pavés bruxellois au milieu du trafic et, en effet, c'est hyper anxiogène.

Au bout de 500km tu commences à t'habituer et à moins flipper.

Maintenant pour être tout à fait honnête, moi qui roule à Paris, j'ai trouvé que la Z10 bien que géniale sur piste bien goudronnée ou en off road, n'était pas adaptée à l'état des chaussées et à la circulation de la capitale. Elle est viable mais avec de la fatigue et du stress inutile. Je l'ai revendu après 1300km.

Ça n'engage que moi.

il y a 22 minutes, SpaceRider a dit :

On ne peut vraiment pas l'empêcher de vivre sa vie?

Il y a une condition de base, valable pour toutes les roues : il faut que le pilote soit symétrique, en position et en raideur de jambes.

A moyenne et haute vitesse, un choc vertical (bosse, nid de poule...) se transforme en rotation en cap si la pression sur les 2 pédales n'est pas identique, c'est dû à l'effet gyroscopique de la roue. Cette excitation en cap peut amorcer une oscillation (wobble) qui finit par s'auto-amortir. Le pilote peut essayer de limiter l'amplitude en resserrant les mollets, mais il ne peut pas compenser ce phénomène car nos réactions corporelles conscientes ne sont pas assez rapides. Par contre, nos automatismes, nettement plus rapides, peuvent limiter ces perturbations...

Un bon pilote s'en tire mieux, le problème est que nous ne sommes pas tous de bons pilotes...

Modifié le 6 février 20196 a par Techos78