@mitch : Ta question sur la sécurité est légitime, et je me suis posé aussi la question : Comment donc être sûr d'être en totale sécurité et de ne pas se foutre par terre avec cet engin ?
La seule réponse que j'ai pu trouver : Ne pas en faire ! A mon humble avis, jamais rien ne pourra nous apporter une sécurité absolue une fois juché dessus.
L'engin est par design un truc totalement casse-gueule : Nous acceptons de jouer le rôle de "pendule inversé" sur ce machin (celui du parapluie que l'on tente de maintenir vertical sur sa pointe, en équilibre dans sa paume). L'électronique associée, que je trouve déjà "magique" et très fiable, fait une grosse partie du boulot, mais l'action du pilote est fondamentale : aucune électronique ultra-méga fiable, aucune sécurité "anti-coupure" ne fera dévier ma roue quand (cela m'est arrivé assez récemment), je la précipite sans m'en apercevoir dans un vrai trou de 15cm de profondeur !
Apparemment, les sensations du "pendule inversé" (le wheeler) qui se balade le nez au vent où bon lui semble, à des vitesses déjà respectables dans un silence quasi absolu, sont suffisamment fortes et bonnes pour que l'on soit de plus en plus nombreux à courir le risque de se foutre la tronche par terre un jour ou l'autre ... Gérer au mieux ce risque, c'est bien connaitre les limites de sa machine, se protéger passivement (casques, protèges-tout) et activement (Attention permanente au terrain et aux autres, anticipation de sa progression). Comme plongeur autonome, j'avoue que c'est exactement le même plaisir que de préparer soigneusement et de réaliser une belle plongée ! (Faire de la roue, c'est franchement plus simple et beaucoup moins onéreux d'ailleurs !)
Bons rides à toi.