39ème jour : Alos-Sibas-Abense -> St Jean Pied de Port via...des cols "inconnus" ?
Le but : Arriver pour le repas de midi chez nos amis...(ou à peu près 😏)
On part assez tôt, sur une route tranquille...
...à un moment le Waze nous indique de tourner à droite...
ARGGGG qu'est ce donc??
Un raidillon de l'impossible 😵💫
On est à fond mais on ne peut le passer... c'est très court on doit y arriver sinon on sera dans la même galère déjà vécu lors de notre journée de parcours militaire dans la boue (!!)
On est à la limite...la limite, limite...limite ! 15 mètres en plus et c'était OUT !
On le passe d’extrême justesse, avec les puissances au max et l'ensemble qui n'avançait presque plus...
On s'est dit qu'on allait passer par le col du Burdincurutcheta bien que n'ayant pas réussi à trouver la moindre information sur cette montée dans ce sens là sur le net...mais avec ce début inattendu, je préfère communiquer avec des humains du coin, cyclistes ce qui ne gâte rien.
En voyant notre 42t, ils me font comprendre que ça va être dur ("dur" dans le sens "impossible" 😅)...je leur dit qu'on a passé le Tourmalet, alors ils supposent que ce sera possible et m'indiquent qu'on peut déjà grimper jusqu'à Ahusquy et voir ensuite.
Allons y...on est tout de suite dans le sujet, ça grimpe très fort, la double assistance au maxi (!) et ça ne stoppe pas...
..à tel point que je dois stopper pour une 1ère pause-refroidissement du BBS02.
Vue à l'arrière...heureusement que nous ne grimpons pas dans cette direction 😏
Et c'est reparti...un petit col, avec un pourcentage en dénivelé constamment élevé, on ne peut redescendre des niveaux max...
Des vaches en liberté, y compris à faire la sieste au bord de la route 😁
Très beau, très sauvage...de plus en plus beau.
On arrive au col d'Ahusquy et cette montée fut la plus éprouvante, dans une ambiance la plus sauvage que l'on ait traversé sur un col...mémorable.
3 routes devant nous, celle de droite a un dénivelé impossible jusqu'à l'auberge et semble être un cul de sac, on prend celle du milieu, la plus directe, à priori, pour notre destination.
On continue à monter en passant par le col Inarpu (1029 m)...
..puis la descente...et quelle descente !!
Tout simplement la plus éprouvante qu'on ait prise avec ce convoi...mini route au revêtement dégradé, graviers et très pentue !!
Mon frein gauche est terriblement faiblard (pourquoi?)...je suis concentré, sous tension, pas de répit dans cette descente impitoyable.
Progressivement, on revient à la civilisation et je ne me souviens pas de 40 kms aussi difficile, mais avec un paysage inoubliable