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Les fonctionnaires, soumis désormais à des contraintes de rentabilité, peinent à servir leurs missions d’intérêt général. Or une fausse évidence s'est imposée comme une équation : fonctionnaires = feignasses = pas rentables = emmerdeurs = protégés = profiteurs = archaïques = inutiles = à compresser. Pourtant les idées reçues et stéréotypes nous éloignent des réalités vécues par les agents de ménage, les ouvriers des voiries, les secrétaires de mairie, les enseignants, les gardiens de prison et bien d’autres.
Pourquoi donc autant d’insultes contre celles et ceux qui voudraient servir le public en toute égalité, et si peu envers les actionnaires, les employeurs ou les pollueurs ? Quels intérêts cette fausse évidence protège-t'elle ? Pourquoi certains [hauts] fonctionnaires comptent-ils parmi ceux qui la répètent le plus ? Parce que le dénigrement des fonctionnaires n’est en réalité qu’un prétexte à la détérioration accélérée des services publics. Mais pour l’ensemble des usagers qui souffrent de leur disparition, pour celles et ceux qui en ont assez qu’on stigmatise ces métiers, il s’agit de ne pas se tromper de cible et d’organiser la riposte : il en va de notre bien commun.
Aussi, pour parfaire et clore le hors-sujet bien rance de Techos, j'invite les vieux réactionnaires néoclassiques, raclures libérales-libertaires, anarcho-capitalistes, fasciotes (fascistes+patriotes) et autres antisocialistes incapables d'assumer pleinement leur responsabilité de contribuables à se rendre le mercredi 24 septembre à 18h30 à la Bourse du Travail de Malakoff (24 rue Victor Hugo) pour assister et participer à la conférence-débat «Service public : un bien commun à défendre et à étendre».
Je rappelle que le débat politique est mortel en dictature et vital en démocratie. Choisissez votre contexte.
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