Bonjour,
 
	C'est le bordel à Paris en tout cas, pour ceux qui vivent à Paris. Il  n'y a plus de respect du code de la route, il n'y a plus de respect d'autrui. Tout le monde traverse n'importe comment, tout le monde crame le feu, tout le monde emprunte les chemins même interdit, même à contresens. Il faut aujourd'hui regarder le comportement urbain à Paris à l'image de celui des pays en voie de développement; Les voitures sont les dangers pour les autres. Les cyclistes sont les dangers pour les piétons. Les piétons sont les dangers des cyclistes; Même les pigeons s'y mettent.
 
	C'est dans ce contexte que les piétons, déjà acculés et agressés de toute part, voit naitre la roue : le SUPER PIETON qui se la pète. Le piéton doit partager son dernier territoire avec lui; Ce SUPER PIETON roule souvent trop vite sur les trottoirs. Il y en a qui frôle de trop près les piétons. Il y en a qui s'attendent à ce que ce soit les piétons qui se bougent devant. Il y a comme une arrogance diffuse dans ces comportements. J'ai vu de mes propres yeux un wheeler qui roulait à fond vers le piéton et l'esquiver en dernière minute pour rigoler. Ceux qui roulent vite sur le trottoir bondé et qui ne se gênent pas de dire aux autres de se pousser... on peut comprendre alors que certains, agacés, finissent par se rebeller surtout avec les petits gabarie sur roue (petit bonhomme ou femmes sur roue) en donnant  coup de coude, ou coup d’épaule, paroles déplacées etc..
 
	C'est dans ce contexte que je roule à Paris. Sur piste cyclable, puis sur trottoir. Je fais tout de suite comprendre que je respecte le piéton;  Je garde une grande distance entre le piéton et moi même. Je ne frôle jamais. S'il m'est impossible de garder une distance, alors je roule au pas ou suffisamment lentement pour ne pas surprendre et effrayer le piéton. Si celui-ci est effrayé, je m'en excuse aussitôt. Si je sens un piéton agacé et qui souhaite sortir une remarque, je lui coupe l'herbe sous le pied : je lui dis bonjour ou un merci avec le sourire. Combien de fois j'ai senti la personne ravaler sa salive et continuer sa route. Si je vois un piéton se pousser et s'excuser je lui répond que c'est plutôt à moi de m'adapter.
 
	Il faut avoir se remettre en question aussi.
 
		Faire preuve d'attention,
	
	
		être prévenant,
	
	
		faire preuve d'anticipation,
	
	
		faire  preuve d'empathie.
	
	Si le piéton ne se sent pas respecté, il ne te respectera pas.
 
	Mais bon, après l'on peut tomber sur le CON. La, il n'y a plus rien à faire : le CON reste CON, qu'il soit à pied, en vélo, en voiture ou en WHEEL, c'est souvent le même.
 
	Bonne soirée à vous tous.