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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 07/07/23 dans toutes les zones
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38ème jour : Laruns -> Alos-Sibas-Abense Une étape facile, un peu descendante et incroyablement : Il n'a pas plu ! 😏 Arrivés dans un camping à la ferme, comme on aime, accueil plus qu'extra, il est 19h15 et ça risque de tomber...(?) Dans ce camping presque vide et installé à côté dune "B Turtle pour auto"...(800 kgs je crois bien!) le couple nous a invité à boire un coup, un vrai palace (canapé, frigo etc) pour 4 😁3 points
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Ce n'est pas seulement en France. C'est dans tous les pays. Les humains sont une erreur de la nature. Ils n'évoluent pas! Trop stupide pour ça.2 points
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Enorme rebondissement. Les gars du café ou j’étais en fait on vu le truc de loin et m’ont remis sur le trottoir avec de l’eau et on coursé le gars et ramène ma roue au café que je viens de récupérer. Je viens de rembourser à l'instant les gens qui m'ont aidé. Concernant le SAAT8 sauf erreur le doc est introuvable et c'est plus commendable. A partir de la semaine prochaine je bosse sur un projet ardino avec sim et relai en coupure, je vous tiens au courant.2 points
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37ème jour : Col du Soulor, col d'Aubisque Les deux le même jour? On va voir 😏 Départ...sous la pluie (!) et sous les Veltop. Pluie fine et régulière, on ne peut pas dire que ce soit idéal, mais les Veltop jouent leur rôle. Traversée d'Argeles Gazost, petites ruelles et travaux, il faudra un peu patienter pour ceux qui sont derrière ! Puis la montée... Quand on y arrive, je le trouve magnifique pour un col pas si haut et le soleil revient (pourvu que ça dure!) On tente la suite, le col d'Aubisque? ça devrait passer...1km de descente puis remontée...très belle On y est ! Pas mal de motards, discussions etc...et pause repas en haut. Avant la descente, je retends ce qu'il faut les câbles des étriers hybrides, ça va servir ! Nouveau réglage dans le Cycle Analyst, le frein régénératif désormais réglé au maximum, ce ne sera pas du luxe avec cette descente interminable. Et il repleut...comme prévu... Arrivés dans un camping qui propose une solution "en dur" pour deux, c'est rare (en général c'est soit emplacement soit carrément un mobil home) : On prend ! Petite cabane en hauteur pour couple de cyclo campeur, avec un espace table couvert en dessous.2 points
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Pour nos futurs voyages à deux 🙂 : Un trike tandem (on serait les 1er à commander ce modèle en France) Je ne l'ai pas encore...pour le moment, c'est des discussions avec la vendeuse (Chine) pour arriver à le faire venir...pas simple. En version à assistance électrique (48v/500w), comme j'ai déjà 2 batteries 52v 23,8Ah, de la très grande autonomie en perspective... Commandé déjà les pédales automatiques et chaussures, l'attache remorque (pour la Burley) Ce genre là, donc...3m de long sur 78cm de large (vais pas mettre la photo de la version Chinoise car trop mal monté sur leurs photos! Ils le produisent à la demande, un par un)->1 point
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Bien sûr... les mecs vont prendre ta plainte en pv simplifié, ça sera rangé dans une farde, ton numéro de série de roue avec un peu de chance sera PEUT-ETRE noté dans un fichier de recherche en cas où on retrouverait du matos lors de saisie et voilà, y'aura aucune recherche et aucun suivi. Sauf si tu es "fils de parlementaire / politique / riche". Et au pire des cas quand tu vois les condamnations, ça sera un sursis (0) ou moins d'un an donc aménageable . Je suis devenu par la force un petit peu non tolérant et quand on voit ce qu'il se passe en france, on se dit que c'est une super pub pour Zemmour ou Lepen...1 point
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29ème jour : Tarascon sur Ariège -> Montjoie-en-Couserans Il fait beau ce matin, retour de la pluie l'après midi (ça devient habituel😏) il faut partir tôt et s'installer avant que ce soit la fête à la grenouille. Retour dans un camping et on va essayer de passer entre les gouttes. De la nationale, un peu de monde, de la belle descente facile après un 1er petit col, le col del Bouich. Le Wase nous égare un peu mais on ne me le fait plus 😏 : Dés qu'on commence un chemin selon son indication, je ne vais pas plus loin, chat échaudé craint l'eau froide ! (pas envie d'une nouvelle journée galère dans la boue) On arrive tôt...pas d'accueil avant 15h, il nous reste juste une boite de sardine et un pain aux raisins, quelques barres de céréales, on se contentera de ce frugal repas. Et il repleut...comme prévu, on a réussi à s'installer avant 😏 Deux cyclo voyageurs allemands à côté de nous, des vélos droits avec les mêmes pneus (suffisamment rares pour être signalés) : des Schwalbe Super moto X. Sur des 26 pouces, ça semble moins gros. On y reste 3 nuits, notre ami qui devait nous recevoir étant absent ce WE.1 point
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27 ème jour...à Ax les thermes. Ce matin je descends voir le trike tandem, j'ai séché les connecteurs, je remets en route : Rien, pas de jus. L’hôtel choisi est le plus miteux que je n'ai jamais vu de ma vie...absolument rien ne va, c'en est choquant 😵💫 et ce n'est pas accroupi près du trike tandem et dehors dans cette ruelle, le cul dans les flaques que je vais pouvoir le réparer. Il faut qu'on se pose ailleurs...sans aucune assistance. Je marche dans la ville, je cherche d'abord un magasin de vélo... Une fois trouvé, j'explique un peu tout...il accepte que je tente de réparer tout ça dans son atelier...et me trouve un hôtel. Communication avec l’hôtel, ils ont de quoi l'abriter avec électricité aussi, puis je repars à pied le chercher...(matinée marche à pied) Heureusement c'est plutôt descendant, donc je peux l’emmener, avec la B Turtle sans assistance. Au soleil pour cette matinée et le cul par terre : Je dois le réparer ! Besoin d'un testeur pour commencer...ce fut long puisque le testeur du patron du magasin était HS...un coup de fil de sa part à un pote d'une quincaillerie...je repars (à pied bien sur) chercher un testeur. Le Cycle Analyst était tant mis à mal avec de multiples faux contact, j'espérais qu'il n'ait pas souffert... Muni du testeur je trouve vite d'où vient le problème : Alim avec connecteur Anderson, sans courant depuis les batteries -> Connecteur défaillant. Seule solution : Détruire les connecteurs Anderson, et un domino + chatterton d’électricien Retour à la quincaillerie...achat d'un domino, prêt d'un tournevis fin... Retour au magasin sur le trottoir... Sans pince à dénuder, et les bons outils c'est moins rapide à faire mais on y arrive. Rebrancher, contact et YEEEEEEEEEEES ! 🌞 Évidement le patron du magasin de vélo n'a jamais vu un tel...vélo, ni de frein Juin Tech ni etc...je lui achète un pantalon, vu que le mien est en loque, Monsieur super sympa, du magasin AX sport loisirs.🙂 Plaquettes de freins mortes après cette dernière descente (!)...Les Juin tech hybrides demandent des plaquettes "standard" que le magasin a, en tout métal. Il est 12h et le magasin ferme, je repars avec le convoi chercher madame et on repart direction un vrai hôtel. Le temps passe...une ville avec tous les resto et épiceries fermées (j’hallucine) je vois un gars manger un sandwich, je lui demande où il l'a eu...direction le Proxy, seule épicerie ouverte. Le temps de faire tout ça et on mange à 15h, popote dans la (nouvelle) chambre d'hôtel...le soir un repas ***, avec une telle météo, le budget explose, avec beau temps et 100% camping, on serait probablement de retour chez nous pour ce 27ème jour, on en est très loin... Madame me prenant pour une sorte de Tarzan/mécano capable de nous sortir de toutes les situations (c'est beau de rêver 😁) elle n'a même pas l'air étonné que j'ai réparé tout ça...alors que bien sûr tant que c'est pas fait et qu'on ignore d'où vient exactement la panne, rien n'est gagné d'avance.1 point
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26ème jour : 🌧️☔🌨️🥶 Matemale -> Ax-les-thermes via le col de Pailhères (2001 m) On démarre assez tard et on a fait...6 kms, avant que ça tombe. Il fait déjà froid, il vente et il pleut, on est tout de suite dans le bain. On a pris la précaution de prendre des courses tout de suite, vu qu'on suppose que ce sera mort sur la route (et ce fut le cas!) Pluie...montée...grosse pluie...on caille... Un resto...fermé...il faut trouver n'importe quoi, un abri, il faut qu'on stoppe. Pour le coup, on a trouvé au delà de nos espoirs (les plus fous😏) Terrasse à moitié couverte, WC, tables et chaises et même...de l'électricité (même si on en a pas besoin) Notre repas 4 étoiles, on est pas trempés jusqu'au os, mais on est...très humides. Aucune accalmie. On repart. Et ça se met à grimper...fort...très fort. Le temps ne s'arrange pas, pluie et maintenant la grêle en plus ! Des virages ultra serré en épingles, tout passe à ras, ne pas se louper, car on roule...sur de la neige glacée, avec une seule roue motrice... Le 30 mai, on est pas encore à 2000 m et pourtant ce col est ouvert...🙃 Montée assez indescriptible, Les 2 assistances très souvent à fond, les épingles avec de brusques descentes en puissance (clic clic clic...) puis remontée, sinon on ne passe pas le virage tant c'est limite... On fini par y arriver...inutile de dire qu'on est complètement frigorifiés...🥶 On va se réfugier dans la cabane du col, 2 cyclistes congelés y sont déjà et ils attendent un copain qui va venir les chercher. Mais pas pour nous... Toujours aucune accalmie, il faut bien y aller...après la montée...la descente ! La route détrempée, les virages...pas de quoi s'ennuyer, les doigts gauches gelés, la main crispée sur le levier pour déclencher en continue le frein régénératif, en plus des freinages très appuyés en pointillés, sur les disques avant (certes avec un temps pareil ils sont refroidis, mais tout est limite!) Descente interminable et à un moment : Panne électrique...😩ARGGGGGGGGG...plus de jus = plus d'assistance et surtout plus de frein arrière dans une descente de col !😵💫 Je ne peux pas réparer en pleine descente et sous cette pluie...je déconnecte, un peu de bombe, mais tout est trempé...impossible, pas de contact, ce qui signifie plus de frein régénératif indispensable vu le dénivelé...je n'ai plus que les disques avants... Je dois stopper régulièrement avant que ça crame et qu'on finisse par faire un tout droit... Les 5 derniers kms ont été bien bien stressant...sans compter que le moindre faux plat avant l’hôtel, sans aucune assistance et on était mal. Heureusement, juste après la descente :L'hôtel. Un vrai bins pour garer le convoi, elle n'avait pas compris que c'était si gros, donc ça ne rentrait pas dans leur local...(ou rien ne rentrait de toute façon, pas même la B Turtle) Bref...une nuit dehors pour le convoi, sous une arche et on verra demain. Demain : Même météo prévue Journée inoubliable...Au dodo...💤1 point
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24ème jour : Montferrer -> Puigcerda On devait aller plus loin, mais la météo prévue nous en a dissuadé (installer la B Turtle sous les cordes, on a déjà donné!)...donc, une dernière étape en Espagne, et un point de chute quasiment à la frontière. La nuit fut la moins agréable en Espagne, camping moyen et cher et j'ai du donner de la voix (avec un résultat immédiat positif qui m'a du coup surpris) puisque bien tard, certains n'ont pas conscience de ce qu'est une tente (entourés par des caravanes...) Montée progressive, beaucoup de monde et...comportements des automobilistes radicalement différent, identiques à la France, ce qui n'est pas catastrophique non plus mais ce n'est pas idéal comme avec les espagnols...donc moins détendu. Nous ne sommes plus en Espagne? En Andorre? Soit. On s’habitue si vite quand c'est mieux et si lentement quand c'est moins bien 😏 A 20 kms de notre arrivée...la pluie arrive, chute de la température et vent...remettre les Veltop. La pluie est restée modérée (ouf!) et finalement on loge...dans une gare ! Vue de la chambre -> Nous sommes donc à 1 Km de la France, notre dernière journée du parcours du côté espagnol, à priori. Petit bilan de ces 23 jours et nuits en Espagne : Bien : - L'accueil, le comportement exemplaire sur la route, l'ambiance sympa et détendue partout (ou alors c'est qu'on est extrêmement sympathiques😁) on mange très bien pour un prix non excessif, toujours une solution pour abriter le convoi dans les hôtels, centre des villes avec trottoirs très larges et descendant progressivement vers la route, pistes cyclables utilisables avec notre convoi. Pas bien : Rien...j'ai l'impression que les campings sont un peu plus cher qu'en France (et il y en a moins) par contre on peut systématiquement y manger dedans (épicerie + resto)1 point
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23ème jour : Sort -> Montferrer Tsoin tsoin, notre 1er grand col des Pyrénées aujourd'hui : El port del Cantó (1721 m) Grand beau temps et c'est tant mieux, voire indispensable, vu tout ce qu'on nous a prédit pour la météo en montagne dans les Pyrénées...nous ne doutons pas d'ailleurs de cette réalité, puisque raconté par des pyrénéens: Temps changeant radicalement, glacial, pluie qui tombe brutalement...bref...de quoi s'abstenir...on va donc faire comme d'habitude : On débranche tout 😜 et on verra bien ! Dés le début on est dans le vif du sujet...acclamations de groupes de motards en nous voyant dans la montée, motards que l'on verra tout du long, un nombre incroyable (des centaines!) de quoi faire des statistiques : 90% de BMW (GS) comme toujours en montagne. Un temps d'été pour la 1ère fois, on est bien, c'est beau Arrivés en haut sans soucis Impossible de compter les salut, coup de klaxon, applaudissements et pouces levés des motards qu'on a croisé. En haut du col, la police en arrêtait certains (probablement un radar dans la montée) Puis la descente...et il faut faire gaffe ! J'ai déjà noté que ce n'est pas comme dans les Alpes où il y a des routes souvent parfaites, là c'est souvent des dévers et autres joyeusetés et le trike tandem avec ses 80 cm de large bascule facilement (!)...donc dans les virages à gauche avec des dévers plongeants vers l'extérieur, il faut y aller tranquillou 😏 Ne pas trop faire chauffer les disques 203 mm, bref, une certaine pression et pas que dans les liquides de freins Repas en bas (très bon comme toujours) et camping...pas terrible mais c'est pas grave. Une station de lavage pour camping car près de notre emplacement? Il doit y avoir moyen d'arrêter de rouler avec un look de baroudeur sortie de la Jungle espagnole...pas la peine d'en rajouter 😅1 point
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20ème jour : Alueza -> Terra del Congost Départ sous un beau soleil de ce camping plus que parfait à tout niveaux : Le camping rural de la Valle de la Fueva Petite route idéale en montagne, on est seuls...et ça monte ! Puis ça descend fort, je vais peut être changer la programmation du Cycle Analyst afin d'augmenter encore la puissance du frein régénératif. On a l'impression d'arriver à un col, mais c'est juste un point culminant sans nom particulier. Puis de la nationale...une montée interminable...fait chaud (mais ce n'est pas la canicule) Grosse matinée avant le repas. Et on repart...encore un peu de montée sur la nationale...puis la descente, interminable. L'heure tourne et on sait qu'on risque la pluie l'après midi...on arrive près du but et il ne pleut toujours pas. Un chemin gravillonné qui monte...plusieurs kilomètres...OK Puis à 1.5 kms du but, ça se gâte franchement : Chemin rocailleux et montant...j'ai de gros doutes. Je change de chaussures et je continue à pied, pour voir un peu la suite, sur quelques centaines de mètres, j'estime que ça passe (même si ça va secouer!) Et pour le dernier kilomètre, c'est de pire en pire...un accès à un camping? Vraiment? Et comment? En 4x4? La pluie commence à tomber. Je stoppe à nouveau : ça devient impossible...je continue en marchant, je fais 200m, j'arrive à la "réception", une cabane en bois en hauteur...personne. J'appelle...rien...je crie...rien...j'HURLE (!)...ah ça y est, on vient. On revient vers notre convoi, il pleut très fort, je continue sans la B Turtle sur cette piste pour 4x4, on m'aide pour la B Turtle... on a fait 83 kms au sec, on est déjà à moitié trempés à 200m de ce "camping"😩 Une solution au sec, petite maison (puisqu'ils n'ont pas d'autres solution) nettement plus chère. Pas d'épicerie ni de restau, pas de Wifi... ils nous proposent 2 part de lasagnes au légumes. Demain temps catastrophique prévu... On prévoit une courte étape et hôtel, moins cher que ce drôle d'endroit très sauvage et personne (!) totalement inadapté au cyclo camping (à part 4x4 je n'ai pas compris quel était l'esprit de ce lieu 🤔)1 point
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19ème jour : Fiscal -> Alueza Au départ ce matin, je lis 58.9 V sur le Cycle Analyst, les 2 batteries 52V ont elle rajeunies?😏 Nous démarrons sur une jolie route, pas très large, au milieu des forêts et montagnes (forcément en longeant les Pyrénées) On ne dirait pas une nationale à vrai dire, c'est globalement descendant...on file ! Il tombe quelques gouttes...j'installe juste la partie arrière du Veltop (pour être prêt à vite installer le reste si cela s'aggrave)...c'était prévu d'où le choix d'une étape pas trop longue, arriver tôt au camping et éviter si possible d'installer sous une averse. ...et après un petit raidillon en pleine nature on arrive... Ceci est un camping dans un cadre magnifique...vide ! Il n'y a plus qu'à s'installer où on veut 😏 On prend une place semi abritée...prévisions de pluie. Vue du camping. Même le 3 roues est à l'abri, la table de pique nique en sus, royal Demain si Buddha veut bien (et que la météo ne nous fait pas trop de misère) reprise des étapes plus longues 😏 18h40 : ça y est, il repleut...1 point
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18ème jour : Jaca -> Fiscal Voici un nom de village qui fait un peu peur 😜 Mais bon, on ne fait pas parti des riches sinon on aurait surement des loisirs de riches...Ferrari, Yacht et tout le reste. Ce qui est drôle c'est quand des propriétaires de luxueux camping car viennent nous voir...comme si on leur faisait envie avec la B Turtle et le 3 roues (en ayant dépensé bien bien moins😋) Nationale toujours et on monte jusqu'à 1208m, un 1er col? Pas répertorié en tant que tel...puis une longue descente à 8% avec nationale large et bitume bien lisse...57 km/h, malgré les Veltop qui font (aussi) office d'aéro freins, ce qui est très bien sauf en cas de vent de face dans une montée! Un tunnel de 2.6 km limité à 60 sur une voie en descente, il y a peu de monde et on est à 45 km/h donc personne ne bout 😏 Obligé de tenir le chapeau, comme quoi la tenue de route est saine, à une main dans la descente 😏 Puis on bifurque à droite, on est brutalement dans la cambrousse et nous voici à Fiscal. On pensait aller au camping version bungalow (car pluie prévu dés ce soir et cette nuit)...mais on en le sentait pas du tout arrivé sur les lieux. Hôtel finalement moins cher et très sympa pour cette nuit car...la pluie revient !1 point
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17ème jour : Artieda -> Jaca "Qui va piano va sano e va lontano" Petites étapes ces jours ci, de la nationale jusqu'à Jaca, peu de monde. La descente d'Arieda, très belle sous un vrai beau temps Tiens un wheeler ! Non, je veux dire un cycliste qui roule en parallèle à la même vitesse et qui fait un wheeling...dans le temps on disait une "roue arrière" 😁 Arrivés à Jaca, une fois n'est pas coutume, le camping longe la nationale. Hein, des gouttes de pluie en soirée? (je viens juste de finir d'écrire sur le PC) Avec ce qu'on a déjà pris, je pensais avoir de l'avance sur 1 an...😏1 point
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16ème jour : Lumbier -> Artieda A la 1ère bifurcation, soit 2OOm après la sortie du camping, le Garmin m'indique d'aller à gauche et le Wase à droite. J'ai basculé : Je suis la direction du Wase (gratuit) au détriment du Garmin très préparé et qui m'annonçait également des passages à 15%... Les nationales sont souvent très larges, parfois désertes, et les espagnols étant très respectueux sur la route : On part à droite. De temps à autre on voit ce genre de panneau : FRANCIA : 77 kms "On retourne en France?" - Non - Tu en veux encore? - Oui De la belle nationale donc, ce qui m’ennuierait en France en vélo, là c'est très différent, on est pratiquement seuls dessus, à part quelques motards...qui nous saluent, bien que je n'ai pas mon Shoei sur la tête 😋 Route très vallonnée, on longe un lac, le lac de Yesa, c'est mignon il fait beau, c'est même le 1er jour où on pédale en short, tout simplement ! On arrive au bout et c'est vraiment...beau ! Quant au camping, c'est parfois les moins chers qui sont les meilleurs, là c'est carrément le cas. "Installez vous et allez ensuite à l'auberge"...Avec joie vu qu'on a pas encore mangé 😋 La terrasse à l'auberge offre un panorama grandiose et le camping également, on est 2 pelés et 3 tondus (3 tentes/3 petits utilitaires camping cars et c'est tout) Vues du camping... Vues de l'auberge... J'ai un peu de mal à avoir le temps d'écrire mes petites bafouilles et photos, puisqu'il est déjà 22h, que je suis dehors sur la table ultra light, avec le PC et qu'il...caille carrément bien sûr (en tenue d'été😏) mais je ne peux résister à revenir à l'entrée du camping, pour un dernier cliché 😉1 point
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15ème jour : Orikain -> Lumbier Petite étape, belle nationale vallonnée comme souvent et peu de monde. On stoppe à Pampelune pour le midi, et je vois Francia à 65 kms (au cas où on serait trop désespéré, un retour rapide est possible...😏) ...mais c'est déjà trop tard, on file vers d'autres lieux, de biens jolies couleurs et on arrive tôt à une moyenne record et avec un petit record de vitesse également en descente, aussi chargée (55 Km/h) Installation un peu laborieuse (problèmes techniques venant du camping😏 d'ordre électrique) mais repas du soir royal1 point
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14ème jour : Zaldibia -> Orikain Une journée normale, la 1ère depuis qu'on est en Espagne. - On n'est pas trempés et glacés - On ne patauge pas dans la gadoue pendant des heures, comme tout cycliste sur route normalement constitué. Le Garmin a la fâcheuse habitude de mettre avec des caractères bien gros et visibles : FAITES DEMI TOUR Et juste à gauche dans le coin, avec des caractères non visibles pour tout presbyte qui se respecte : à 1,7 kms Apparemment Garmin veut faire tourner en rond les presbytes, la victime fera demi tour dés qu'elle verra "Faites demi tour" puis un autre demi tour, 50 m plus loin etc etc tel un hamster sur sa roue. J'ai pas encore pigé le concept de faire demi tour, annoncé 2 kms avant de le faire ni quel sens ça avait (!!)...mais on a quand même réussi notre sortie prévue, on jonglant de temps en temps avec le Wase, désormais avec la case coché : PAS de routes non bitumés 😜 Pas de possibilité de nettoyer le convoi boueux, mais les chaines sont étonnamment propres, c'est tout ce qui compte, je tente de détordre une attache Veltop tordue par la chute, une patte fixant le Cycle Analyst, apparemment pas d'autres bobos. Je constate une fois de plus la beauté des places dans les villes traversées et l'accessibilité pour notre convoi, on ne gène jamais personne, il y a de la place pour tout le monde, piétons, auto et vélo, des trottoirs toujours très larges. Nous sommes seuls sur la route, et maintenant avec une météo soleil et nuages (avec vent), on peut apprécier, et on passe parfois par des genres de chemin (bitumés!) à travers la forêt, c'est bien sympa. On passe un petit col vers midi et on fini par tomber sur une petite ville, on se gare comme toujours le long du bar/restau (sans géner comme toujours), tapas/café et discussions autours du 3 roues (comme souvent) y compris avec un espagnol causant un peu français qui fait l'interprète pour d'autres...on a fait 35 kms, il nous reste une quarantaine de kms à faire avant notre point de chute (sauf erreur!) tout baigne, sauf imprévu ou gros dénivelé. L'après midi on rejoint une nationale, toujours très peu de monde, on est aussi relax sur nationale qu'ailleurs vu le comportement exemplaire des espagnols sur la route qui passent tous très large. Puis à nouveau petite route pittoresque, chevaux, mouton (très) laineux, tout le parcours est gentiment vallonné. On arrive à 16h 15 au camping, un resto inside et même une petite épicerie. A peine installés...c'est un défilé près de la B Turtle ( Allemands, Belges, Français, Hollandais...) des questions, et discussions (et compliments etc etc) Au dodo..🙂1 point
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12ème jour 🌧️ Quand on est parti ce matin, ça faisait des heures qu'il ne pleuvait pas...du coup, devenant claustrophobe à force de rouler capoté😏 j'enlève le Veltop à l'avant, je me rassois, je démarre...je n'ai pas quitté le parking que ça s'est mis à retomber, j'ai cru à une caméra cachée ou que j'étais le François Perrin du vélo...🤪😵💫 Bref, on est reparti sous la pluie, et le scrogneugneu de Garmin nous a très vite égaré...on s'est rattrapé avec le Wase, mais du coup, on était sur la nationale bondée...toujours avec des espagnols très respectueux sur la route et passant bien au large ou restant derrière. Les villes sont très accueillantes pour notre 42 tonnes du vélo, de très larges trottoirs accessibles de la route en pente douce qui nous permettent systématiquement de nous garer près des bars/restau sans gêner personne et des pistes cyclables larges bien souvent et surtout utilisables, sans barrières presque systématiques en France qui coinceraient notre convoi. On est passé par Antzuola, une belle montée qui plafonne à 12%, et une route plus agréable pour la fin du trajet avec une pluie qui cesse ENFIN ! C'est après notre arrivée à Zaldibia qu'on a vu...le soleil !😁 Demain matin...6°C? On va être au frais avec nos sandales...😜1 point
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8ème jour :🌧️ Une pause près d'Amorebetia Pas tout à fait une pause sans rien faire du tout car il faut bien manger et même se (re)vêtir...donc 15 kms à faire, sous la pluie bien sûr 🤪 pour trouver une veste et faire un très mauvais choix pour le repas (on a pas idée non plus de manger chinois en Espagne) on a les mêmes symptômes d'après repas tous les deux...🥴 On respecte notre itinéraire pour le moment, on continue donc vers l'Est dés demain, avec cette même météo, voire pire (si si c'est possible😅) qui nous oblige à abandonner l'idée des campings pour le moment. On constate un grand respect sur la route de la part des automobilistes et camions, des panneaux indiquant 1m50 d'écart à respecter lors de dépassement des vélos (1m pour la France me semble t il) On est au bord d'une nationale bondée, qu'on reprendra demain, pour une étape assez longue de 93 kms (et surtout bien longue sous la pluie!) Restons positifs : Pas de problème électriques ou casse mécanique, c'est toujours ça 😏 Quand j'étais écolier, on me disait que plus on allait au sud, plus il faisait chaud, j'y ai cru 🤡1 point
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🌧️☔🌧️ 7ème jour : Sopelana Sopelana, on connait, on a visité en détails : Les sanitaires du camping précisément où on est venu se réfugier ainsi que les randonneurs allemands de la veille, bref on y était ! Au gouter, au souper/popote après être reparti au supermarketa (sous la pluie bien sûr) pluie toute la nuit et gros vent, on a tenté une sortie à 8h et passer entre les gouttes pour aller aux...sanitaires, se faire un petit déj. Les batteries dans la B Turtle, un chargeur a pris un peu l'eau..l'affichage merdoie sans que je puisse vérifier avec cette pluie en continu, s'il charge ou pas...ARGGG Le vestibule de la B Turtle n'est pas doublé, donc peu étanche, si la pluie est de face en oblique, à force, une petite mare se forme...qui grossit. Ensuite on a mis des heures pour replier, profitant des micro accalmies et se réfugiant ensuite...on est repartis...sous la pluie, c'était déjà l'heure du repas ! Tapas au chaud et cap à l'Est. Un hôtel SVP, on n'en peut plus de cette météo, faut qu'on se sèche et qu'on se réchauffe par Toutatis ! Malheureusement dans ces conditions on ne retient de la côte espagnole que notre belle journée à Orio, le reste, on a rien pu voir (à part les sanitaires🤪) Demain, même météo prévue...on ne sait pas si on repart pour une grosse étape où si on reste une nuit en plus, popote dans la chambre, on a l'impression d'être au Ritz après ces journées 🤡1 point
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6ème jour 🌧️ Lever à 6h45...but du jeu : Réussir à replier le tout en passant entre les gouttes. Du coup on part tôt et on arrive trop tôt au 1er bar pour le petit déj...😏 qui ouvre à 9h. On prend au plus court et on arrive à Sopelana, toujours sous la pluie et un vent bien froid...on demande un abri "en dur" mais là encore, rien de dispo. Je réussi à passer entre les gouttes pour l'installation...tout juste...ça repart...plus des bourrasques...j'avoue on sature de cette météo, il aurait fallu un équipement d'hiver...en mai Réfugiés dans les sanitaires pour manger, ainsi que des marcheurs allemands, impossible de se réchauffer, j'ai le dos qui coince à force...c'est là que je tape ma petit bafouille à 20h30 et après, direction le duvet... Prévisions : De la pluie toute la nuit et toute la journée de demain 🤪1 point
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5ème jour : De la pluie...siouplait, c'est quand que ça s'arrête? ☔ 7h ce matin...il pleut...comme pendant la nuit...je tape "météo" : Euh...comment dire là...(ce doit être le réchauffement climatique un temps pareil en Espagne en mai ) Non seulement de la pluie mais il caille...on n'est pas équipé pour un trip en Ecosse 😵💫 Je vais partir méditer en attendant un croissant (ou deux) si il y en a (?) ......... Vers 11h, un rayon de soleil...on y va ! Redescente de la mort...freins obligatoires ! Un frein couplé à la remorque serait pas mal, mais ça va, ça freine 😏 On suit le Waze qui nous emmène dans les terres...demi tour puisqu'on a envie de suivre au plus près la côte, et au moment où on a un joli point de vue pour un joli cliché...ça retombe...🌧️ Je remonte le Veltop et je m'aperçoit que j'ai laissé 2 arceaux de montage au camping Mama mia ! Je laisse madame à nouveau sous un soleil (qui ne sera que fugitif) et la B Turtle que je détèle, et je repars...puis regrimpe le raidillon...je reviens, je le redescend, rejoins madame qui a déjà pris la flotte puisque ça retombe, réattèle la B Turtle... bref, j'ai fait 20 kms alors qu'on n'est qu'à 4 kms du point de départ, et il repleut...et il caille non de Zeus ! Puis soleil, puis pluie...Très jolie route, on entrevoit l'océan malgré la forêt et il est déjà tard. On doit manger, rien sur la route alors on stoppe repas popote/boite de conserve avec une sorte de cassoulet espagnol se servant de la B Turtle comme "table". C'est très vallonné, on est en montagne tout en suivant la côte. Montée à 10% jusqu'à Natxitua, puis redescente... On arrive à destination, non sans cafouiller de nombreuses fois, les 2 GPS nous donnant tour à tour des directions fantaisistes...demi tour laborieux et répétés, forcément...l'océan est bien visible et on stoppe dans ce camping pas vraiment joli (mais on fera avec) et interdit aux vélos (x panneaux partout dans ce camping!) On ne leur dira pas que ce bidule de 5m20 remorque comprise est un...vélo Entouré de caravanes avec TV, il n'y a qu'une seule tente, c'est nous. Rien à manger, heureusement à 1 kms il y a de quoi, les patas espagnols on commence à connaitre désormais 😋 il caille toujours autant...Brrrrrrrr1 point
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4ème jour : De la pluie, de la pluie et aussi un peu de pluie ☔ Le temps de replier et la pluie est bien là, mise en place du double Veltop (le toit) la veille. Normalement il nous attend du 18% de dénivelé ponctuellement (je ne le sens pas du tout !) et du 16%... On prend un itinéraire "auto", pensant éviter le 18%. On longe la côte...Zarautz, Getaria, Deba... On passe un raidillon en pleine ville qu'on grimpe à 15 km/h sous les acclamations d'un groupe à un abribus...c'est certain que ce doit être étrange de voir un aussi long et lourd bidule à pédale qui grimpe du 14% (à vue de nez, niveau de puissance 26 sur 27 nécessaire pour y arriver) à 15 km/h. Une pause repas on ne sait où...abrités sous un ponton de station service (essence moins chère qu'en France soit dit en passant) un bar ouvert en face, petits casse croute locaux, chorizo et jambon, vrais jus d'orange, pain choco et grand café crème, le tout pour un prix qui m'a étonné...je garde le ticket en souvenir Puis Mutriku et pour finir du 16% (?) On est à fond. On fini par arriver (!), des sourires en haut pour nous accueillir, dans un camping vide cette fois et dans du "solide", pas de B Turtle à monter, histoire de sécher un peu ! Veltop efficace (pour petite pluie en tout cas, même prolongée) même si en sandales on caille un peu Les petits toits protégeant les display jouent leur rôle, le plus fragile des deux reste totalement au sec1 point
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FRANCE - ESPAGNE Départ des Landes, direction sud ouest, longer la côte espagnole. Traverser L'Espagne d'Ouest en Est et remonter par les cols des Pyrénées Durée : 1 mois (?) Kilométrage : 1800/2000 kms (?) Trike tandem : 88 kgs B Turtle : 72 kgs + nous deux habillés = 298 kgs roulant. Un départ dans la nature, dans la campagne vallonnée (qui nous fait penser tout de suite à la montagne vu le poids total) pendant plus de 50 kms, à part les vaches- ambiance "Marly Gomont 😋"- personne. Heureusement on a le pique nique, un coin d'ombre et seuls au monde. On a rejoint un 1er bout de nationale qu'au bout de 60 kms, très peu de monde, les autos passent bien au large, tout baigne. J'appelle le camping prévu 20 kms avant qu'on y arrive, comme d'habitude. Une fin facile et toute en douceur, c'est beau et toujours aussi calme sur un bitume bien lisse. 79,1 kms au lieu des 73 kms prévus, je constate qu'un Garmin ne suffit pas (il nous emmène de temps à autre dans des "impasses" ou-peut être- seul un VTT passe, le moindre doute et on jongle avec le Wase de madame.1 point
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"Attends je vais voir si c'est bon pour le vélo...la batterie a 10 ans et a été utilisée sous les tropiques" OK "Toi, tu restes au niveau 1 sinon tu vas t'envoler, l'accélérateur est là...tu veux un casque?" (quand on n'a pas d'auto on va chercher la bouteille de gaz et les courses en trottinette 😏) Apparemment, personne n'en veut...ils sont pas beaux mes casques? Ah là là... C'est parti, pour une petite balade tranquille (en fait j'avais un peu peur pour les deux...routes humides...mousse...) s'agit pas non plus de tomber en panne avec une batterie qui a dix ans d'âge. Ils sont rentrés entiers...ouf1 point
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17 août : Quelle journée ! 🌧️ Départ laborieux et sans regret de ce mauvais camping (et pourtant on n'est pas difficile) Prendre la douche avec sa serviette mouillée de la veille qui ne peut sécher...les joies du camping 😏 du coup on essaye encore qu'elle sèche placée sur la B Turtle... Les gorges de Daluis, seuls sur la route tant qu'il ne repleut pas c'est extra ! Petit resto à Annot, on repart...et la fête peut commencer 🌧️...je monte le toit...et je range la serviette (!) On dépasse un couple de voyageurs avec remorque mono roue. Puis ça grimpe...passer par la Colle st Michel, à 1430m...et c'est le déluge !! Grosse pluie mélée de grèle, on caille ! Cela dure des heures...plus de 40 kms sous cette pluie qui ne stoppe pas...et la descente : AIE ! plus de frein électrique? Ce n'est pas un sous marin, c'est sûr, et le contact doit être mis à mal sous cette douche...les disques couinent...on se demande ce qu'on fait là...bref on rêve que ça s'arrête car on a beau avoir un toit, il ne résiste pas à autant d'intensité prolongé, on fini par être trempé à force...(même si c'est quand même bien mieux de l'avoir!) Je dois faire des courses...il pleut...on finit par arriver au camping...il n'y a personne (tu parles!) j'appelle, le gérant vient, et on lui demande s'il n'a pas un abri pour la nuit car monter la B Turtle avec tous nos vêtements trempés avec cette pluie qui ne stoppe plus, là c'est trop. Une caravane ! Avec chauffage ! Bref, on est au Ritz depuis hier soir, et au sec après 64 kms de folie...du coup j'ai pu écrire mes petites bafouilles sur Esprit Roue 😉1 point
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😉 Je sens que ça va être long pour cette étape sur l'ordi ce soir...Terminé à 19h38, y a plus qu'à faire chauffer la popote ! Mardi 16 août : Départ de Saint Étienne de Tinée...pour aller dans quelle direction? Le col de la Bonette, bien sûr ! Cette fois ci dans le sens inverse de la dernière fois 😁 Sortir de la B Turtle ne donne qu'une envie ce matin : Se recoucher sous le gros duvet coton ! Il caille...tant que le soleil levant ne rayonne pas jusqu'à notre emplacement, masqué par une montagne en ce début de journée. Grandes discussions autours de l'engin (ça arrive souvent!) et demande de mes coordonnées...j'ai dit que j'écrivais sur ESPRIT ROUE ... Pub ! 😜 Et c'est reparti...directement en montée bien sûr et pour 24 Kms...On est censé passer de 1100 m à 2802 m (si on va jusqu'en haut!), un tel dénivelé avec un tel poids roulant imposera de trouver un point pour recharger...le passage par le col de la Bonette, c'est toujours un suspense sur ce point précis (!) Après avoir laissé de côté un resto dans la montée (c'est pas l'heure de manger!)...je nous vois déjà redescendre faute d'avoir réussi, mais finalement, nous voyons enfin un gite-repas, même si on y arrive à 11h du matin, il faut stopper là. Mettre à charger avec les 2 chargeurs 5A, et finalement se restaurer, on est bien, on n'a pas froid (pourvu que ça dure!!) et sur la route il y a...80% de motards, qui nous saluent bien sûr 😉 Et c'est reparti, confiant puisque chargé à 100%... Pffffffffff que c'est beau, à chaque fois je suis bluffé par ces lieux, et il n'y a presque personne en plus (!) à part cyclistes et quelques motos, des pouces levés, ça ne gâche rien. Comment cela je roule à ras, complètement à gauche? C'est pour la photo, mr l'agent !😜 On arrive au col...et on sait qu'il y a l'embranchement pour aller jusqu'à la cime 900 m plus loin, avec un joli 15% qui nous attend, comment résister? On y arrive, mais je dois dire que si ça se prolongeait encore un peu, j'aurais eu droit à un point de côté tant je suis essoufflé de cet effort ! Attroupement de motards en haut...ils nous laissent une petite place pour marquer l'évènement bien sûr, et prennent des photos L'an passé on était dans l'autre sens, le 3 roues était noir, la B Turtle blanche (et le fanion, orange 😜) Pour garer ce convoi là où il est, il m'a fallu (comme toujours!) détacher la remorque, manœuvrer ce Titanic sur 3 roues (qui braque pareillement🤪) et rattacher la remorque. Il est temps de s'habiller...avec quoi? Avec un chti tee shirt manche longue et une chti protection ultra fine, rien d'autre. La partie entre la cime et le col...descente 15%...(heureusement : ça freine!) Le point de jonction : Quand j'ai vu certaines photos, je me suis dit que j'avais pris 50 kgs d'un coup, je fais aérofrein avec cette "veste" ! Descente...cool...impossible de faire le mariolle avec une remorque de 60 Kgs...freinage électrique en continu, et freinages appuyés régulièrement sur les 2 disques 203mm avec étriers à 4 pistons. Évidement cet engin et son empattement XXL + le poids qu'il a derrière (et dessus !) fait que l'ensemble est très souple, un côté deudeuche. Arrivés à notre petit camping ** de Jausiers, même si l'étape était courte (49 kms) c'était intense !1 point
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Lundi 15 août : Quelle nuit...on a eu froid...on ne s'est pas rendu compte qu'on était plus au niveau de la mer, on a oublié des vêtements Heureusement un grand soleil du matin compense largement les 12°C annoncé, et c'est reparti, on grimpe en direction du col de la Couillole, route magnifique et on est (presque) seuls à part quelques motards qui nous saluent souvent. Puis la descente...je ne m'attendais pas à une si longue descente et on a pas de trop des 3 freins pour ralentir le convoi (!) ce qui fait que la régénération est telle qu'elle dépasse la valeur max des batteries (vaguement inquiet, mais je suppose que l'installation avec le Cycle Analyst est au point et a prévu ce cas de figure) on est passé de 1678 m à environ 500 m d'altitude... Et on remonte vers Isola, avec, à nouveau pas mal de circulation... Toujours amusant de doubler des vélos...ça passe !😋 Pause repas à Isola (arrivée très remarquée avec terrasses pleines!) et je me rends compte qu'on n'ira pas aussi loin que ce que j'escomptais, le temps passe et le dénivelé restant est bien trop important. Camping original déjà testé, à St Etienne de Tinée après une distance de 52 kms, à 19 de moyenne. Demain...c'est du lourd (et des interrogations quant à la recharge batteries, bien sûr!) Il fait beau, ni trop chaud ni trop froid, on devrait bien dormir...d'ailleurs on somnole presque....et on retrouve la famille de cyclistes qu'on avait doublé et qui plante la tente à côté de nous1 point
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Aujourd'hui : Limite froid la nuit...Orage ce matin qui a eu la bonne idée de stopper à l'heure du petit déj C'est clair que lorsqu'on rajoute 2 pantalons, 2 paires de chaussures fermées et des guêtres aux affaires habituelles, y a vraiment plus de place pour une (énorme) bouilloire et autre 😏 Car on avait prévu un petit tour à cheval...On n'est pas passés inaperçus une fois de plus quand on est arrivés au centre équestre avec notre bidule à trois roues, le temps de se changer en cavaliers et nous voici dans le parc du Mercantour... Trouver une épicerie ouverte quelque part...ouf...on va manger ce soir (sardine + gratin dauphinois, c'est un peu spécial mais ça nourrit😜) Et il repleut...ça goutte sur mon PC tout de suite...Il est temps qu'on aille se cacher quelque part pour festoyer...(on va finir sous la tente!)1 point
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Samedi 13 août : "Tu prends la bouilloire?" - Y a plus de place. - Et mon sac à main? - Heu...non plus 😏 Trike tandem plus lourd qu'avant (toit amovible : 6,7 Kgs)...75 kgs? Et la B Turtle...60 kgs? Les 50 premiers kms on a souffert (15 août oblige circulation ultra dense) une première journée où l'on doit finir à 1400 m d'altitude en partant du niveau de la mer donc une halte restauration et recharge batterie indispensable. 1re fois qu'on va utiliser le GPS Garmin mais par manque de confiance, on continue en plus de la manière habituelle, hors de question de se tromper, un demi tour avec un tel convoi étant vraiment à éviter. -> Vence...Gattières...St Martin du Var...aucun resto sur la route...puis Malaussène, accès par un raidillon, on tente le coup...arrivé au village, ouf, c'est bon pour nous et pour les batteries Je mets les 2 chargeurs 5A en route, une pizza chacun, c'est tranquille, joli petit village. Puis c'est reparti direction les gorges du Cians, ahhhhh, ça devient tranquille et c'est beau (et ça grimpe aussi, évidement) Arrivé le soir après 93 kms (18,2 de moyenne) à Beuil. Chouette petit camping original. Un GROS dodo, il fait frais à cette altitude et c'est bien agréable1 point
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Une sortie le soir, à la fraiche, quand il y a moins de circulation, un tour au col de Vence. Que du bonheur ce nouveau cadre - Fini le stress avec une garde au sol désormais importante (au niveau du BBS02) - Un peu plus long certes mais du coup, plus de places pour les bagages derrière les 2 sièges...testé sur la piste cyclable Antibes-> port de Nice via la promenade des anglais : ça passe partout. - Les sièges, la bulle et le double Veltop sont parfaitement alignés (contrairement à avant) - Une seule roulette sur la transmission finale (au lieu de deux), ça passe crème. - Globalement toute la transmission "glisse" mieux, un silence global impressionnant... - Tenue de route/confiance équivalente à haute vitesse dans les descentes (56 km/h ce soir)1 point
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Retour au bercail 🙂 On part tard (11h45), une dernière étape d'une centaine de kms, presque que du descendant (sauf près de chez nous, ça remonte...puis ça redescend : Les montagnes russes des Alpes maritimes!) Encore de jolis coins, la roche rouge...on stoppe à Isola, très bon repas Les catadioptres (autocollants sur PVC!) se sont fait la malle comme on pouvait s'y attendre, mais ils ne sont pas perdus 😏 Le temps est gris...quelques gouttes...amusant qu'avec 1 mois de beau temps en montagne et ailleurs, c'est dans la région à 300 jours de soleil par an qu'on rencontre pour cette dernière journée un peu de pluie. A un moment, un "clac" se fait entendre à gauche : Un 3ème rayon vient de casser. Ces jantes avec rayons bas de gamme me sortent par les yeux, elles ne sont pas adaptées au pneus 2.40, on est ballotés de plus en plus, avec des roues qui ne tournent pas rond. Ce sera le dernier point à voir : Trouver deux jantes (montées par artisan), pour le reste, l'engin est désormais au point, transmission parfaite, sans aucun soucis de saut de chaine et freinage au top. A 20 kms de chez nous, la pression monte...conduite rallye des autos, ralentissement au point de stopper (la seule fois en 26 jours)...même en septembre, toujours beaucoup de circulation, du coup, on est pressés de rentrer, et je pousse les watts...tant et si bien que notre moyenne sera la plus élevée du mois : 27,3 km/h sur 95 kms. Et puis...plus dur que n'importe quelle descente de col 😜 : La route (le chemin? ou la route-chemin?) qui mène à chez nous...ces quelques centaines de mètres de route humide, dénivelé maousse costo (18%? 20%?) revêtement très dégradé, gravier et....circulation dans les deux sens ! Il ne s'agit plus d'avoir les freins qu'il faut (c'est le cas) mais il y a une limite à l'adhérence avec un poids pareil, et les 2 roues avant dérapent, tout simplement ! Une aide d'un tiers pour les derniers 150m, je détèle la remorque (en pleine descente!) sinon ça finira mal. Une balade de 26 jours, 1341 kms, 12 cols (dont la Bonette et l'Iseran) le beau temps fut de la partie , une seule après midi/nuit de pluie (ouf!) Je ne peux pas affirmer qu'on fera mieux la prochaine fois si, par hasard, on veut aller plus haut que 2802m, il faudra quitter l'Europe 😋 Le col le plus dur : Le Glandon (Il y a peut être pire, je ne connais pas les Alpes côté Italie, ni les Pyrénées) Le col le plus beau : Tous les cols de plus de 2000m, je les trouve très beaux. Un faible pour la Cayolle, et le panorama en haut de la Bonette est exceptionnel. Les montées les plus pénibles : - Le col du Télégraphe grâce à la confrérie internationale du 4X4 à Valloire, même les gens du pays n'ont jamais vu ça... - La montée de Val d'Isère...trop, trop de circulation...la folie...impossible de profiter du paysage et de l'air pur. L'étape la plus longue : 139,5 kms...pressés de sortir des Alpes Maritimes. La journée de maso : La Nationale 7, un samedi d'août, en pleine canicule... La descente la plus facile : Celle du col du Lautaret Pointe de vitesse à la descente du Col d'Izoard, à 56,2 km/h. Les pires campings pour les cyclo campeurs : Les deux des Alpes Maritimes, pour tous les autres, aucun soucis. Les plus belles vues du camping : Celui de Méaudre en Vercors, celui de Val d'Isère et celui de Val Cenis Nos camping préférés : Les **, ***, les deux campings à la ferme. Les meilleurs croissants et pain choco 😋 : La boulangère en Piaggo 3 roues des 70's au camping de Val d'Isère. Le meilleur repas : Au col de la Madeleine😋 Trop froid pour dormir...à Val d'Isère et Briançon (3 nuits) Les accueils/foules les plus...fous : - L'arrivée au col du Galibier - Le resto du col d'Izoard. L'arrivée au camping la plus "star" : A Val d'Isère, sur 2 roues...sans le faire exprès 😄 L'arrivée au camping catastrophique : A Guillestre...casse et blessure. Les trucs sympas qu'on a vu sur la route : Rien que sur la dernière journée... - La petite motarde avec blouson de cuir rose sur une énorme Harley. - Le motard qui lâche le guidon en descente pour nous applaudir. - Le cycliste qu'on vient de dépasser, qui fait un effort démesuré pour nous rattraper, nous doubler, pour nous prendre une photo...après il revient à son rythme et disparait. - La rollergirl en pleine descente de col (!!) en roller, avec brassard "Tour de France" et un camping-car pas loin qui l'accompagne et gère le drône. - Le couple en auto, qui stoppe dans la descente et nous demande si on a réussi à monter jusqu'à la cime (je ne me rappelais pas les avoir vu, mais ils étaient au courant qu'on n'était pas sûrs d'y parvenir!) - Les marmottes (bien sûr) - Les grands rapaces qui planent, au loin. Vu le nombre de photos (et vidéos!) prises sur la route sur notre passage, je me demande pourquoi je pixelise...😄 -> A ne pas refaire : Partir en août (!) Pour la prochaine 🙂 - Nouvelles roues à l'avant (!) - Enlever 10 kgs à la B Turtle (Il suffit d’ôter le matos roller, qui n'a pas servi) - Rajouter mini chauffage - Chaussures ouvertes à cales Shimano (si été) Le dernier mot à madame : "Je n'avais jamais fait de cyclo camping avant ces deux derniers périples et ça fait longtemps que je n'avais pas fait de vélo, avec cette façon de voyager ce fut une expérience extraordinaire, inoubliable."1 point
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24ème jour : Le col de Vars Départ de Guillestre après un soin du pied, et on est de suite dans la montée du col. Encore moins de monde......Enfin relax et apprécier le paysage qui défile lentement. On est parti tard, on a déjà faim...on stoppe à 7kms du sommet. Ambiance calme...(même si arrivée remarquée comme toujours) je dis à madame que je préfère ça à 40 personnes autours qui photographie...mais... La serveuse : "Je peux faire une photo"? - Ben vu le nombre de fois qu'on est pris en photo , une de plus ou de moins... - Je peux monter dessus? - Non, vous allez partir avec 😜 - Avec ma copine là, on peut monter dessus, faire une photo? - J'en sais rien demandez à madame 😂 - Oui? Photo derrière la copine qui photographie ses copines sur l'engin 😋 Et après c'était le dessert, qu'elle ne m'a pas compté On repart, repus...et c'est beau. On y est La suite : La descente, à 10%...Cooooooooooool Arrivés au camping ** l'après midi où tout est fluide... Dans un camping **** (des Alpes Maritimes au hasard😜) , ils ont une équipe de choc montée sur voiturette électriques, vous leur demandez un maillet, ils ne savent pas ce que c'est. Dans un camping **, accueil, prêt d'une rallonge et prêt d'un maillet (qu'il pourra léguer par testament, vue la conception simple et durable) puisque le maillet "Mr Bricolage" a une durée de vie de 8 jours et a été conçu par un génie 😏 18h30, pas KO, courses faites, fallait une petite étape pour ménager le pied 🙂😉 et ce coin est stratégique pour la suite...demain 😋1 point
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23ème jour : Le col d'Izoard Le dicton du jour : "10 fois moins d'auto ->10 fois plus beau" On entame le hors saison et ça se voit : Le camping s'est vidé 🙂 Parce que faire les stars, c'est bien joli, mais ce que j'aime en fait c'est quand on est seuls au monde, la nature, les oiseaux, marmottes, cascades, vent et insectes la nuit (juste le bruit, pas qu'ils se glissent dans le duvet😋) Du coup hier, dans cette journée "pause", envie d'essayer l'engin en mode arsouille, ça n'a jamais été le cas, depuis qu'il a ce moteur arrière, il est en binôme constamment avec la B Turtle, ça n'incite pas à la rigolade... Réglé sur 1600 W, pas de pédalage, tout à la gâchette, et nous voici parti pour un rallye dans le camping vide...roue levée direct, petits dérapages...c'est fou, on peut avoir des sensations avec cet engin de 3m20, à deux dessus...(j'ai des images d'un trike avec 5000W, tout seul, pour arsouiller) d'ailleurs madame sature, elle rit mais a trop peur, on stoppe...une nouvelle qui ne nous a jamais vu, nous voit passer et me demande : "Mais vous pédalez jamais?" La question 🤪 a 2 réponses possibles : SI, ça fait plus de 2000 kms qu'on pédale avec, là on fait mumuse 5 mn sans pédaler! ou dans le genre Bigart et son sketch sur le resto "Non on a horreur de pédaler, on a juste mis les 2 pédaliers, les 4 pédales automatiques et les 3 chaines pour faire joli😜) C'était hier, et après une nuit courte car trop froid...brrrrrrr...on démarre, et on se retrouve vite dans la montée du col d'Izoard...enfin du calme...on est bien "hors saison" On respire...je suppose que notre fin d'escapade sera extra. On stoppe au resto un peu avant le sommet...pas trop de vent (2362 m tout de même) Ami rouleur, saura tu me dire si tu vois un petit point au loin sur cette photo, et ce que c'est? C'est un wheeler et c'est le 1er qu'on voit 🙂 Et ensuite, pendant qu'on mange... 30 s plus tard...😄 10 mn plus tard, la foule en délire est partie😜, alors une ptite photo du wheeler d'Izoard, exprès pour Esprit roue 😉 Sur la route c'est bien plus calme, mais pas en pause/resto 😋 Journée idyllique donc...car on commence à respirer...la montagne...et puis ce soir, une arrivée à la François Perrin (hélas!)... En cherchant un emplacement sur ce nouveau camping, je vire à gauche, la roue gauche de la B turtle passe sur un rebord (le truc qui sert à rien) près de la pelouse et...patatras, la remorque XXL se renverse !!! J'y crois pas...tant de kms et à 7 km/h, elle se renverse...😲 Je la remets sur pattes et je vois ceci : Jamais renversé une bi roue (j'en ai 2 autres dont une auto construite)...Pfffffffffffffffffffff Arrivés à l'emplacement, je la traine pour la placer, et je m'esquinte le talon d’Achille avec son pied...pied (le mien!) bien ouvert... Je pars me faire soigner...mais pédaler demain avec chaussures de vélo, avec cette plaie, c'est pas gagné...enfin bref, drôle d'arrivée après une si belle journée. Fais déjà noir (20h47)...y a plus qu'à ranger...et au dodo.1 point
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On est parti et on a cafouillé dés le départ...travaux/déviation...pas le moment de faire des kms en trop, vu que ça va grimper ! Tant pis. Départ de ce col du Télégraphe à St Michel de Maurienne, un monde, une circulation...folle. Des 4X4 à n'en plus finir, hallucinant (y a un concours du plus beau, du plus cher et du plus polluant en haut, c'est pas possible!) Les malheureux sportifs, cyclistes, et nous même (et à ras du sol!) ont apprécié le bon air pur de la montagne...ces sensations très négatives qui me hérissent le poil plus mes interrogations : Après le Télégraphe, le Galibier qui suit...à 2640m...mince, on est à combien , là...?...700m d'altitude? Si pas d'électricité d'ici le Galibier, on ne passera pas...je nous voyais déjà rebrousser chemin et contourner les Alpes...snif. Un grand OUF quand on arrive en haut, et un 1er comité d'accueil...le nombre de gens qui nous voient passer, c'est pas croyable, alors quand les terrasses sont pleines et qu'on arrive...on n'a pas le temps de descendre du trike qu'on nous demande si on peut nous prendre en photo...ma foi, ça fait des centaines de photos prises par tant de personnes depuis le début de cette balade et sans rien demander, avec même un hélico qui a fait un peu de stationnaire pour nous voir filer sur un faux plat descendant sur nationale (!) c'est pas une de plus ou de moins...😄 C'est clair que pour celui qui veut passer inaperçu ou qui n'aime pas le contact humain, vaut mieux qu'il ne voyage pas de cette façon !😂 Repas et recharge rapide (2 chargeurs 5A) pour l'engin, mais pas à fond car c'est la descente...et ça va régénérer. Arrivés à Valloire...un monde fou...la journée internationale du 4X4? Bref, on remonte vers notre destin : Le Galibier 🙂 C'est beau...malgré ces 4X4...dont un nous enfume totalement (restons calme! 😠)...bref... Un voyageur à vélo sur ces hauteurs, et pas un jeunot, le seul sur les centaines de cyclistes (à vélo course ultra light) qu'on ait vu, alors pour une fois, c'est moi qui photographie et qui dis "Bravo"🙂1 point
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12ème jour : Le col de la Madeleine Sur la route vers 10h20, le temps de quitter ce camping très moyen (mais silencieux, c'est important ) inadapté aux Ferrari et à notre trike tandem (bref aux véhicules surbaissés😋) ...dur dur de ne pas frotter. Et on se trouve directement dans la montée de ce col, 1500 m de dénivelé nous attende, puisqu'on part de 500 m d'altitude. Beaucoup de cyclistes nous voient les doubler, puis nous rattrapent parfois à l'occasion d'une pause-contrôle de température du BBS02, puis on les redoublent...beaucoup de photos prises (sans notre autorisation😜) de promeneurs, cyclistes (tout en pédalant!) automobilistes et autres camping car...cette montée plafonne à 11% de dénivelé, paysages très "ouverts", il fait beau, légèrement nuageux, et c'est beau Je surveille la tension batterie qui, naturellement, descend bien vite, je jongle avec les 2 moteurs (conso inférieure avec le BBS02 je pense, mais surchauffe possible, le BBS02 aidant le direct drive à rester au dessus de 15 Km/h, en gros) Je ne stoppe pas trop pour des photos dans la montée, pour économiser la conso, tant qu'on n'est pas en haut... Et nous y voici Repas en haut, trop heureux de manger avec ce panorama Je constate que malgré un dénivelé supérieur à hier (+1500m contre +1300m hier) il reste encore 49,5 V en haut du col (contre 48V hier) puisqu'évidemment, le terrible col du Glandon est le plus énergivore. Et la descente...extra, si longue...et enfin une sensation d'être un peu seuls au monde (car jusqu'ici, il y a pas mal de monde tout de même) Descente à rythme modéré, vu qu'on s'envole (!) même avec le frein électrique...gros freinage sur les 203mm avant les épingles. Je me disais que je la referai bien sans la remorque...et ça changerait tout (!)...une envie de vitesse/pilotage, aller aussi vite que motos et bagnoles 😜...mais là c'est impossible, tout doux pépère. Arrivée à Grand-Aigueblanche, camping (à nouveau extra) après mini étape de 49 kms à 19,3 de moyenne. Il fait beau et pas de casse, pourvu que ça dure 😋1 point
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11ème jour : Le col du Glandon avec une remorque de 65 kgs...possible? Tout près de la Croix de Fer, souvent cité par les cyclistes comme faisant parti des 3 cols les plus durs, il y a pire : Le col du Glandon. Quand pour arriver à 2000 m il y a du 12 13% en montée comme en descente (montagnes russes avant d'arriver au sommet!) si l'on passe ce col alors on pourra tout passer. J'avais plusieurs interrogations : La puissance suffirait elle? L'autonomie si on part chargé à 100% du bas du col? La surchauffe éventuelle? Après une nuit plutôt fraiche et humide, je découvre que la B Turtle n'est pas étanche, pas même à la rosée...Il y a une housse livrée avec, on va tester ça. A 9h15 sur la route, toujours du monde pour poser 1000 questions sur notre façon de voyager, et nous voici directement sur de la grimpette. Il fait beau, on avait froid mais on se réchauffe vite...on en voit des cyclistes (en course) qu'on double, puisqu'on est à 15 km/h minimum et eux entre 7 et 12 km/h. Puis le pourcentage augmente, du 10% à vue d’œil, et je suis déjà au niveau max sur la roue arrière (1000W) et niveau 7 (sur 9) sur le BBS 02, à partir de cet instant je sais qu'on ne pourra pas, avec cette puissance, aller au bout. A la 1ère pause (pour toucher le BBS02 voir s'il ne chauffe pas trop) je prend le PC, notice du Cycle Analyst/Modification de la puissance max et des niveaux PAS, je le passe à 2000W, sachant que ce type de moteur encaisse 3000 facile, et que mes 2 batteries en parallèles doivent supporter 3000W (donc 2000W à la roue arrière + les 750W du BBS02) Désormais tel quel, les 9 niveaux sont étagés par tranche de 200W...et c'est reparti ! Avec maintenant 2750W, c'est tout bon, je sais que ça passera, mais forcément, ça consomme ! C'est beau...(et je dirais même plus : C'est beau ) Je vois la tension batterie qui chute, chute, et pas de possibilité pour recharger... En haut du col, avec 6kms supplémentaires on peut grimper à la Croix de Fer, mais je ne sais pas si on arrivera en haut. Et finalement ... Beaucoup de monde en haut, motards, cyclistes et aussi photos ! 48V d'affiché (batteries 52V), je n'ose pas continuer vers la Croix de Fer, car je ne sais pas trop ce qui nous attend ensuite, du coup : La descente, et quelle descente ! Ca descend fort, très fort...et on a pas envie de faire les fadas avec autant de charge (dommage😜)...mais avec ce frein arrière magique, et enfin 2 disques 203mm bien réglés, ça le fait ! La régen est telle que la batterie est passée de 48V à 51,8 V à la fin de la descente 🙂 On cherche un camping, de la place, petite étape mais intense (58 kms à 19,6 de moyenne) mais l'arrivée dans ce camping fut si laborieuse que c'est comme si on avait fait 30 kms en plus...pas grave, on l'a fait ce col, et on est confiant pour la suite ! Du coup on essaye la tenue "camouflage" sur la B Turtle, la protection pluie (qui assombrie aussi l'intérieur, ce qui plait à madame 🙂)1 point
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7ème jour : La Nationale 7 un samedi 14 août 2021 Re-départ de ce camping au bord de l'eau, extra. Un couple suisse/allemand vient nous voir pendant que je remballe, et voir l'engin, discussion avec la famille "Haze" 🙂(du nom de ce tandem assis/couché) qui se déplace "en famille" à cinq, à l'occasion : Sur la route à 10h (pas très tôt mais on fait ce qu'on peut!)...et quelle route ! La nationale 7, en plein cagnard, un samedi 14 août...bref...ce n'est pas aujourd'hui la journée des belles photos, mais juste la recherche d'un peu d'ombre...sur un parking de Leclerc et pi c'est tout. Face à nous, ça descend dans le sud et ça bouchonne...du coup ils nous regardent tous passer (on va plus vite qu'eux, ouarf ouarf!) 80 kms à grande vitesse, bien que derrière ce soit marqué "Turtle"😜 puis 14 kms en campagne à la fin, OUF. 94 kms à...22,2 km/h de moyenne, mais on est fracassés par la chaleur. A partir de demain (si tout va bien!) on va enfin se régaler...du beau et de l'intense Camping à la ferme, accueil très sympa, mais pas de resto, c'est popote et gâteaux sec, tant qu'on peut commander des croissants et pain choco pour le matin, tout va bien. Au dodo...1 point
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Balade dans les Alpes. 6ème jour Au réveil : Il pleut. On traine donc...pluie pluie pluie qui ne s'arrête pas. Petit déjeuner, puis déjeuner en terrasse (il caille) une très légère accalmie, on part donc, vers 14h, avec le but de rouler le plus possible, sachant qu'on risque de se trouver le soir dans un coin perdu en plus avec de bien maigres possibilités pour dormir et manger. On passe par les gorges du Taluis, très belles, dans cette ambiance écossaise. Rien de tel qu'une bonne communication entre humains pour glaner quelques infos pour le retour, nettement supérieur au net (si si🙂) Car un problème se pose : Un col qui a bien l'air d'un passage obligé, à 12%...impossible, à priori, à passer pour nous. Bon...on y va, faut bien, on ne va pas se momifier sur le trottoir ou attendre d'être téléportés en haut du col. Petite route et le soleil est revenu...et ça grimpe d'entrée très fort ! A fond sur les pédales et niveau 9, cette route rejoint donc le terrible col du Buis (1196 m) à 12% et même plus ponctuellement. A 3 kms du haut, il est impossible d'aller plus loin. La nature, le beau temps et aucun passage. Une auto de style camionnette passe...précisément ici : Je cours en lui faisant un signe : "S'il vous plait!" Le mec s'arrête. "Je peux vous demander un service?" (le genre de question où on attend la suite😜) "Si vous pouviez prendre ma copine car là, on ne peut plus avancer sur ce col à deux avec ce poids" Il accepte...et me propose de prendre la remorque également, en me disant que la suite du col va être bien corsée, même en bagnole c'est dur et que la copine va m'attendre longtemps. Je repars donc seul, avec 0 bagage...et là, rien à voir, forcément ! Un BBS02 n'a aucun problème pour assister un engin de 50kgs et son bonhomme dans du 12 ou 14%...j'ai l'impression d'avoir un trike🙃...du coup j'arrive vite en haut, avec madame étonnée (et rassurée!) que j'y sois déjà et nos deux sourires au soleil On ne peut pas vraiment trainer là, même avec ce beau soleil, l'heure tourne... La descente...aussi brutale que la montée, ça fume ! Le porte bagage se désagrège de jour en jour...ça fait peine...une pièce qui est parti...de plus en plus un magnifique bruit de casserole à l'arrière. Arrêts fréquents à cause des disques fumants (d'où le nombre de photos!)...comme d'habitude. On la sent la descente sur ces deux clichés? On a l'impression d'un départ de manège... ça fait des souvenirs😁 Descente vers Briançonnet, avec l'espoir de trouver camping ou hôtel. Je vois un couple au bord de la route : "Bonsoir, il y a un hôtel ou un camping dans le coin?" - Ah c'est vous que j'ai vu dans le reportage, vous faites un voyage de truc etc etc" - Euh non, je ne crois pas, je le saurais, on cherche un coin où dormir - Non, il n'y a rien ici. - Un camping? - Non plus. Bon...il commence à se faire tard...quoi faire à part continuer...batterie bien entamée, bien sûr...sans connaitre la suite. Madame joue du portable pour chercher des infos...mais ça ne donne rien...bref, on pédale. On arrive à St Auban, toujours aussi paumé, à droite en direction du col de Bleine à nouveau (chemin du retour prévu) mais je pars à gauche, je le sens comme ça...quelques maisons...une personne, miracle ! "Bonsoir madame, on cherche un coin pour dormir? - A 200m à gauche il y a un camping, je ne sais pas si c'est ouvert. Go. Je vois une femme derrière la barrière... "C'est ouvert?" - Oui. - Il y a quelque chose à manger? - Oui, des pizzas. Pour cette soirée qui risquait de se transformer en galère, notre joie fut à la hauteur. On teste le mobile home (c'est une 1ère!) ça ne fait pas de mal un peu de confort de temps en temps... Soleil magnifique, cadre extra et presque personne. Au dodo 😴1 point
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Balade dans les Alpes. 3ème jour. On s'est bien gavé, on a bien mangé et on est prêt à roupiller à pédaler toute la sainte journée. But : Rejoindre Barcelonette, non pas en un jour mais en deux. A peine reparti, on grimpe à nouveau : Le Col des Robines à 982m, puis une longue et belle descente, assez douce avec vue totalement dégagée... Je laisse filer...et on bat notre record, à 63 km/h, ce n'est pas grand chose en vélo ou trott, mais avec un convoi pareil, grosse sensation partagée garantie Difficile le soir de traduire par écrit ce qu'on a accumulé la journée, ces paysages magnifiques qu'on a le temps d'apprécier...avec notre rythme de char à bœufs 😋 Sur la nationale menant à Digne, le Col de l'Orme (732m) et après une bonne moyenne avec tant de descentes (bien méritées🙃) on espère manger à Digne. Ne passant pas au centre, mais faisant le choix de rester sur la route en direction de Barcelonette, on ne trouve rien à manger, ni épicerie, ni autre...alors on continue...un camping ouvert mais sans snack...et des avis de piétons plutôt décourageant (!) pour la suite. Tant pis, on continue quand même, pas envie de retourner avec ce convoi en plein centre de la ville. On finit par trouver (Euréka!) un restaurant à Marcoux, petit coin perdu, extra, on se rempli la panse...un peu trop, ne connaissant pas la suite (Selon l'implacable logique de : Ce qui est pris est pris!) Un coup de recharge batterie et à cet instant, je vois ceci : Comme je pouvais m'y attendre, ce genre de porte bagage alu avec batterie étant le pire des systèmes pour V.A.E (déjà constaté lors de la réalisation d'un V.A.E une seule fois avec ce système pour quelqu'un) : La casse...en 3 endroits ! J'avais déjà grandement allégé la charge en plaçant les 60l de bagages sur la remorque...il n'y a plus qu'à espérer que ça tienne pour le reste du trip (?) On repart, on va quand même pas stresser pour ça (hem)... la batterie à 52,5 V, dans l'espoir de trouver un lieu camping/hôtel pour la soirée. On stoppe à la Javie acheter un peu de bouffe, discussion avec l'épicière...c'est pas facile (!)...car il va falloir rouler avant d'espérer trouver et d'abord grimper le col du Labouret (1240m)...puis discussion avec un villageois (la communication est très facile avec cet engin:) 10% sur ce col...Diantre, il va falloir utiliser le niveau d'assistance maxi et avec autant de charge, je crains les problèmes... La montée commence progressivement...niveau 3,4,5 puis 6...je stoppe pour contrôler le bloc moteur : C'est chaud. 10 mn de pause et on repart...10% pendant les deux derniers kms...niveau 9 et à fond tous les deux sur les pédales, limite point de côté. Je stresse pour le BBS02, mais je ne stoppe pas, trop dur de redémarrer...on arrive en haut : Impossible de mettre la main dessus, tant il brûle...il vient de vivre son moment le plus extrême (et nous avec). Reprendre son souffle, repartir...descente, lacets...et arrivée dans un hôtel, le seul ouvert, extra...coin nature magnifique, pluie qui commence à tomber, il était temps ! Le trike dans le garage de la gérante, qui croit m'avoir déjà vu quelque part (sur Esprit roue?😜) et la remorque...dans la chambre après 78 kms et une moyenne de 16,5, ouf !1 point
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Balade dans les Alpes. 😎 Départ à 10h15, beau temps. Ou roule en direction de Gréolières (altitude entre 500 et 1400m) en étant parti du niveau de la mer...longue montée. On y arrive au bout de 30 kms, pour manger un morceau, du soleil, terrasse pleine, on est le 19 mai et cela se voit ! Je constate que la consommation batterie va être bien plus élevée avec la remorque et tous ces bagages et je stoppe de temps en temps pour contrôler la chaleur du bloc moteur/controleur : Ca chauffe ! J'en profite pour mettre en charge la batterie pendant qu'on mange et on repart à 14h50. On se dirige vers un premier col : Le col de Bleine. Je perds la pédale gauche qui s'est dévissé et reste accrochée à la chaussure (pédalier à l'envers que sur un vélo, du coup les filetages des pédales sont inversés...faut serrer fort!)...pause resserrage. Ca grimpe! Niveau 6, de façon prolongée, je surveille la tension...44V...43V...(!) AIE. On finit par arriver au sommet à 1439 m La descente...mollo...car maintenant c'est les disques qui vont chauffer... Arrêts de temps en temps : ça crame ! Beau temps et beaux paysages, autos de plus en plus rares, on est seuls tant et si bien que les kilomètres défilent et la tension batterie continue de descendre...puis un 2ème col...non prévu (!) pour rejoindre Entrevaux. Comment l'aborder quand il reste 42V...41,5 V à peine au début de cette nouvelle montée...ça coupe ! Obligé de faire demi tour...on était à 17 kms du point de chute prévu, on se retrouve à 40 kms, avec une batterie presque vide, seuls, la nature, très belle mais rien de rien, ni bar, ni auto, ni personne (Mme la vache, vous avez du 220V?) On continue...on arrive à Collongues et je vois deux hommes au bord de la route, je leur explique un peu notre situation...besoin de se loger et d'électricité. Il est 19h...et ils m'expliquent qu'il n'y a rien avant 45 kms. Du coup il nous propose d'ouvrir la mairie... On mange notre gamelle prévue, et on recharge. On planteplace la tente à côté de la mairie...il n'y a personne. J'écris ceci sur mon cahier, dans la mairie vers 21h (!)...On est rincés...faut bien l'avouer...après 73,5 kms et une moyenne misérable à 12,9, dénivelé de 1400 m oblige1 point
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Demain : Départ pour une grande balade de X jours dans les Alpes. Avec un reréglage du moteur/controleur via USB, c'est 100 fois meilleur. Raccourci encore la chaine, la transmission est enfin parfaite. Reçu les étriers de freins Juin Tech...malheureusement un modèle non compatible (ARGGG)...mal conseillé par le vendeur, du coup discussion pour qu'il me renvoie les bons, sans supplément de prix. Toujours pas reçu les disques 203mm...tant pis, on craque et on part quand même...en sachant quand même qu'il faudra stopper de temps à autre dans les descentes géantes qui nous attendent. Les 2 boites à outils : Dérive chaine, clé à rayons, nécessaire de réparation crevaison, tournevis, clés Allen et une chambre à air 20 pouces. La remorque est lègère (6,5 kgs)...mais pas les bagages, on ne fait pas vraiment dans le light (!) , besoin d'un minimum de confort...la tente, vrais oreillers, gros matelas gonflables et le gonfleur (!), le bon gros duvet toucher coton, la popote etc...ça prend de la place, 2 malles de 70l en plus des sacoches de 60l.1 point