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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 07/07/23 dans toutes les zones

  1. 38ème jour : Laruns -> Alos-Sibas-Abense Une étape facile, un peu descendante et incroyablement : Il n'a pas plu ! 😏 Arrivés dans un camping à la ferme, comme on aime, accueil plus qu'extra, il est 19h15 et ça risque de tomber...(?) Dans ce camping presque vide et installé à côté dune "B Turtle pour auto"...(800 kgs je crois bien!) le couple nous a invité à boire un coup, un vrai palace (canapé, frigo etc) pour 4 😁
    3 points
  2. Ce n'est pas seulement en France. C'est dans tous les pays. Les humains sont une erreur de la nature. Ils n'évoluent pas! Trop stupide pour ça.
    2 points
  3. Enorme rebondissement. Les gars du café ou j’étais en fait on vu le truc de loin et m’ont remis sur le trottoir avec de l’eau et on coursé le gars et ramène ma roue au café que je viens de récupérer. Je viens de rembourser à l'instant les gens qui m'ont aidé. Concernant le SAAT8 sauf erreur le doc est introuvable et c'est plus commendable. A partir de la semaine prochaine je bosse sur un projet ardino avec sim et relai en coupure, je vous tiens au courant.
    2 points
  4. 37ème jour : Col du Soulor, col d'Aubisque Les deux le même jour? On va voir 😏 Départ...sous la pluie (!) et sous les Veltop. Pluie fine et régulière, on ne peut pas dire que ce soit idéal, mais les Veltop jouent leur rôle. Traversée d'Argeles Gazost, petites ruelles et travaux, il faudra un peu patienter pour ceux qui sont derrière ! Puis la montée... Quand on y arrive, je le trouve magnifique pour un col pas si haut et le soleil revient (pourvu que ça dure!) On tente la suite, le col d'Aubisque? ça devrait passer...1km de descente puis remontée...très belle On y est ! Pas mal de motards, discussions etc...et pause repas en haut. Avant la descente, je retends ce qu'il faut les câbles des étriers hybrides, ça va servir ! Nouveau réglage dans le Cycle Analyst, le frein régénératif désormais réglé au maximum, ce ne sera pas du luxe avec cette descente interminable. Et il repleut...comme prévu... Arrivés dans un camping qui propose une solution "en dur" pour deux, c'est rare (en général c'est soit emplacement soit carrément un mobil home) : On prend ! Petite cabane en hauteur pour couple de cyclo campeur, avec un espace table couvert en dessous.
    2 points
  5. Bonheur sur Seine nous livre ses premières impressions sur la Mini
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  6. C'est dans l'ordre des choses, plus il y a en France d'anglais/de jeunes/d'émeutiers/de Kevin et Mathéo, plus les gens se radicaliseront naturellement.
    1 point
  7. 36ème jour : Campan -> Pierrefitte-Nestalas via le col du Tourmalet (2115 m) On est au départ de cette montée, la pluie prévue tombera l'après midi comme depuis X jours (!), le patron de l'hôtel nous a dit que ça fait 1 mois et demi que c'est ainsi ! Que dire de cette montée...ça chauffe ! Malgré la double motorisation, deux pauses refroidissements sont bienvenues pour le BBS02. Du coup,on double des cyclistes en vélo course (normal, on est à 14/15 km/h même avec un fort dénivelé)...et eux nous redoublent pendant nos pauses refroidissement Le col le plus Alpin des Pyrénées? Le pic du midi, les télécabines et un décor qui ressemble aux Alpes. On arrive... Du monde en haut malgré cette météo changeante, beaucoup de cyclistes et motards, et même des photographes "de cols" à la fin de la montée et au début de la descente (comme dans les Alpes) Comme il re pleut (comme tous les jours!) on se cherche un hôtel, et on en trouve un tenu par un chti, avec l'accent et l'ambiance...dans les Pyrénées. Un accueil à l'hôtel comme on en fait plus
    1 point
  8. 35ème jour : St Bertrand de Comminges -> Campan Départ de ce camping à prix très modéré et où il ne manque rien, un cyclo campeur n'est pas exigeant, juste le silence et une douche chaude (voire un peu de wifi au cas où il écrirait des bafouilles sur un forum 😜) St Bertrand de Comminges -> Très jolie route vallonnée et vers 11h nous croisons un trike avec panneaux solaires. ça grimpe doucement et nous monterons à 800 m d'altitude, au pied de deux cols bien connus. Arrivés à destination, il se met à pleuvoir et l'hôtel ne reçoit pas avant 18h... 3 heures à attendre donc, une fausse piste vers un autre hôtel...pas du tout accueillant et on cherche de quoi s'abriter en attendant car ça tombe ! Le bar est fermé...on se place sous des arcades. Pas de possibilité d'abri pour le convoi à l'hôtel mais l'accueil est sympathique😏
    1 point
  9. 😋 28ème jour : Ax les thermes -> Tarascon sur Ariège Une micro étape puisque je n'ai pas trouvé un lieu où dormir plus loin sur cet itinéraire (pour le moment respecté) et que la météo reste la même : ça se gâte dés l'après midi Arrivés à Tarascon sur Ariège, pas simple pour garer le 3 roues à l’hôtel (garage sans électricité en sus à 200m), la B Turtle restant sur la terrasse du resto, pas vraiment cool qu'elle dorme dehors mais pas moyen de faire autrement.
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  10. 26ème jour : 🌧️☔🌨️🥶 Matemale -> Ax-les-thermes via le col de Pailhères (2001 m) On démarre assez tard et on a fait...6 kms, avant que ça tombe. Il fait déjà froid, il vente et il pleut, on est tout de suite dans le bain. On a pris la précaution de prendre des courses tout de suite, vu qu'on suppose que ce sera mort sur la route (et ce fut le cas!) Pluie...montée...grosse pluie...on caille... Un resto...fermé...il faut trouver n'importe quoi, un abri, il faut qu'on stoppe. Pour le coup, on a trouvé au delà de nos espoirs (les plus fous😏) Terrasse à moitié couverte, WC, tables et chaises et même...de l'électricité (même si on en a pas besoin) Notre repas 4 étoiles, on est pas trempés jusqu'au os, mais on est...très humides. Aucune accalmie. On repart. Et ça se met à grimper...fort...très fort. Le temps ne s'arrange pas, pluie et maintenant la grêle en plus ! Des virages ultra serré en épingles, tout passe à ras, ne pas se louper, car on roule...sur de la neige glacée, avec une seule roue motrice... Le 30 mai, on est pas encore à 2000 m et pourtant ce col est ouvert...🙃 Montée assez indescriptible, Les 2 assistances très souvent à fond, les épingles avec de brusques descentes en puissance (clic clic clic...) puis remontée, sinon on ne passe pas le virage tant c'est limite... On fini par y arriver...inutile de dire qu'on est complètement frigorifiés...🥶 On va se réfugier dans la cabane du col, 2 cyclistes congelés y sont déjà et ils attendent un copain qui va venir les chercher. Mais pas pour nous... Toujours aucune accalmie, il faut bien y aller...après la montée...la descente ! La route détrempée, les virages...pas de quoi s'ennuyer, les doigts gauches gelés, la main crispée sur le levier pour déclencher en continue le frein régénératif, en plus des freinages très appuyés en pointillés, sur les disques avant (certes avec un temps pareil ils sont refroidis, mais tout est limite!) Descente interminable et à un moment : Panne électrique...😩ARGGGGGGGGG...plus de jus = plus d'assistance et surtout plus de frein arrière dans une descente de col !😵‍💫 Je ne peux pas réparer en pleine descente et sous cette pluie...je déconnecte, un peu de bombe, mais tout est trempé...impossible, pas de contact, ce qui signifie plus de frein régénératif indispensable vu le dénivelé...je n'ai plus que les disques avants... Je dois stopper régulièrement avant que ça crame et qu'on finisse par faire un tout droit... Les 5 derniers kms ont été bien bien stressant...sans compter que le moindre faux plat avant l’hôtel, sans aucune assistance et on était mal. Heureusement, juste après la descente :L'hôtel. Un vrai bins pour garer le convoi, elle n'avait pas compris que c'était si gros, donc ça ne rentrait pas dans leur local...(ou rien ne rentrait de toute façon, pas même la B Turtle) Bref...une nuit dehors pour le convoi, sous une arche et on verra demain. Demain : Même météo prévue Journée inoubliable...Au dodo...💤
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  11. 24ème jour : Montferrer -> Puigcerda On devait aller plus loin, mais la météo prévue nous en a dissuadé (installer la B Turtle sous les cordes, on a déjà donné!)...donc, une dernière étape en Espagne, et un point de chute quasiment à la frontière. La nuit fut la moins agréable en Espagne, camping moyen et cher et j'ai du donner de la voix (avec un résultat immédiat positif qui m'a du coup surpris) puisque bien tard, certains n'ont pas conscience de ce qu'est une tente (entourés par des caravanes...) Montée progressive, beaucoup de monde et...comportements des automobilistes radicalement différent, identiques à la France, ce qui n'est pas catastrophique non plus mais ce n'est pas idéal comme avec les espagnols...donc moins détendu. Nous ne sommes plus en Espagne? En Andorre? Soit. On s’habitue si vite quand c'est mieux et si lentement quand c'est moins bien 😏 A 20 kms de notre arrivée...la pluie arrive, chute de la température et vent...remettre les Veltop. La pluie est restée modérée (ouf!) et finalement on loge...dans une gare ! Vue de la chambre -> Nous sommes donc à 1 Km de la France, notre dernière journée du parcours du côté espagnol, à priori. Petit bilan de ces 23 jours et nuits en Espagne : Bien : - L'accueil, le comportement exemplaire sur la route, l'ambiance sympa et détendue partout (ou alors c'est qu'on est extrêmement sympathiques😁) on mange très bien pour un prix non excessif, toujours une solution pour abriter le convoi dans les hôtels, centre des villes avec trottoirs très larges et descendant progressivement vers la route, pistes cyclables utilisables avec notre convoi. Pas bien : Rien...j'ai l'impression que les campings sont un peu plus cher qu'en France (et il y en a moins) par contre on peut systématiquement y manger dedans (épicerie + resto)
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  12. 23ème jour : Sort -> Montferrer Tsoin tsoin, notre 1er grand col des Pyrénées aujourd'hui : El port del Cantó (1721 m) Grand beau temps et c'est tant mieux, voire indispensable, vu tout ce qu'on nous a prédit pour la météo en montagne dans les Pyrénées...nous ne doutons pas d'ailleurs de cette réalité, puisque raconté par des pyrénéens: Temps changeant radicalement, glacial, pluie qui tombe brutalement...bref...de quoi s'abstenir...on va donc faire comme d'habitude : On débranche tout 😜 et on verra bien ! Dés le début on est dans le vif du sujet...acclamations de groupes de motards en nous voyant dans la montée, motards que l'on verra tout du long, un nombre incroyable (des centaines!) de quoi faire des statistiques : 90% de BMW (GS) comme toujours en montagne. Un temps d'été pour la 1ère fois, on est bien, c'est beau Arrivés en haut sans soucis Impossible de compter les salut, coup de klaxon, applaudissements et pouces levés des motards qu'on a croisé. En haut du col, la police en arrêtait certains (probablement un radar dans la montée) Puis la descente...et il faut faire gaffe ! J'ai déjà noté que ce n'est pas comme dans les Alpes où il y a des routes souvent parfaites, là c'est souvent des dévers et autres joyeusetés et le trike tandem avec ses 80 cm de large bascule facilement (!)...donc dans les virages à gauche avec des dévers plongeants vers l'extérieur, il faut y aller tranquillou 😏 Ne pas trop faire chauffer les disques 203 mm, bref, une certaine pression et pas que dans les liquides de freins Repas en bas (très bon comme toujours) et camping...pas terrible mais c'est pas grave. Une station de lavage pour camping car près de notre emplacement? Il doit y avoir moyen d'arrêter de rouler avec un look de baroudeur sortie de la Jungle espagnole...pas la peine d'en rajouter 😅
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  13. 20ème jour : Alueza -> Terra del Congost Départ sous un beau soleil de ce camping plus que parfait à tout niveaux : Le camping rural de la Valle de la Fueva Petite route idéale en montagne, on est seuls...et ça monte ! Puis ça descend fort, je vais peut être changer la programmation du Cycle Analyst afin d'augmenter encore la puissance du frein régénératif. On a l'impression d'arriver à un col, mais c'est juste un point culminant sans nom particulier. Puis de la nationale...une montée interminable...fait chaud (mais ce n'est pas la canicule) Grosse matinée avant le repas. Et on repart...encore un peu de montée sur la nationale...puis la descente, interminable. L'heure tourne et on sait qu'on risque la pluie l'après midi...on arrive près du but et il ne pleut toujours pas. Un chemin gravillonné qui monte...plusieurs kilomètres...OK Puis à 1.5 kms du but, ça se gâte franchement : Chemin rocailleux et montant...j'ai de gros doutes. Je change de chaussures et je continue à pied, pour voir un peu la suite, sur quelques centaines de mètres, j'estime que ça passe (même si ça va secouer!) Et pour le dernier kilomètre, c'est de pire en pire...un accès à un camping? Vraiment? Et comment? En 4x4? La pluie commence à tomber. Je stoppe à nouveau : ça devient impossible...je continue en marchant, je fais 200m, j'arrive à la "réception", une cabane en bois en hauteur...personne. J'appelle...rien...je crie...rien...j'HURLE (!)...ah ça y est, on vient. On revient vers notre convoi, il pleut très fort, je continue sans la B Turtle sur cette piste pour 4x4, on m'aide pour la B Turtle... on a fait 83 kms au sec, on est déjà à moitié trempés à 200m de ce "camping"😩 Une solution au sec, petite maison (puisqu'ils n'ont pas d'autres solution) nettement plus chère. Pas d'épicerie ni de restau, pas de Wifi... ils nous proposent 2 part de lasagnes au légumes. Demain temps catastrophique prévu... On prévoit une courte étape et hôtel, moins cher que ce drôle d'endroit très sauvage et personne (!) totalement inadapté au cyclo camping (à part 4x4 je n'ai pas compris quel était l'esprit de ce lieu 🤔)
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  14. 19ème jour : Fiscal -> Alueza Au départ ce matin, je lis 58.9 V sur le Cycle Analyst, les 2 batteries 52V ont elle rajeunies?😏 Nous démarrons sur une jolie route, pas très large, au milieu des forêts et montagnes (forcément en longeant les Pyrénées) On ne dirait pas une nationale à vrai dire, c'est globalement descendant...on file ! Il tombe quelques gouttes...j'installe juste la partie arrière du Veltop (pour être prêt à vite installer le reste si cela s'aggrave)...c'était prévu d'où le choix d'une étape pas trop longue, arriver tôt au camping et éviter si possible d'installer sous une averse. ...et après un petit raidillon en pleine nature on arrive... Ceci est un camping dans un cadre magnifique...vide ! Il n'y a plus qu'à s'installer où on veut 😏 On prend une place semi abritée...prévisions de pluie. Vue du camping. Même le 3 roues est à l'abri, la table de pique nique en sus, royal Demain si Buddha veut bien (et que la météo ne nous fait pas trop de misère) reprise des étapes plus longues 😏 18h40 : ça y est, il repleut...
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  15. 18ème jour : Jaca -> Fiscal Voici un nom de village qui fait un peu peur 😜 Mais bon, on ne fait pas parti des riches sinon on aurait surement des loisirs de riches...Ferrari, Yacht et tout le reste. Ce qui est drôle c'est quand des propriétaires de luxueux camping car viennent nous voir...comme si on leur faisait envie avec la B Turtle et le 3 roues (en ayant dépensé bien bien moins😋) Nationale toujours et on monte jusqu'à 1208m, un 1er col? Pas répertorié en tant que tel...puis une longue descente à 8% avec nationale large et bitume bien lisse...57 km/h, malgré les Veltop qui font (aussi) office d'aéro freins, ce qui est très bien sauf en cas de vent de face dans une montée! Un tunnel de 2.6 km limité à 60 sur une voie en descente, il y a peu de monde et on est à 45 km/h donc personne ne bout 😏 Obligé de tenir le chapeau, comme quoi la tenue de route est saine, à une main dans la descente 😏 Puis on bifurque à droite, on est brutalement dans la cambrousse et nous voici à Fiscal. On pensait aller au camping version bungalow (car pluie prévu dés ce soir et cette nuit)...mais on en le sentait pas du tout arrivé sur les lieux. Hôtel finalement moins cher et très sympa pour cette nuit car...la pluie revient !
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  16. 17ème jour : Artieda -> Jaca "Qui va piano va sano e va lontano" Petites étapes ces jours ci, de la nationale jusqu'à Jaca, peu de monde. La descente d'Arieda, très belle sous un vrai beau temps Tiens un wheeler ! Non, je veux dire un cycliste qui roule en parallèle à la même vitesse et qui fait un wheeling...dans le temps on disait une "roue arrière" 😁 Arrivés à Jaca, une fois n'est pas coutume, le camping longe la nationale. Hein, des gouttes de pluie en soirée? (je viens juste de finir d'écrire sur le PC) Avec ce qu'on a déjà pris, je pensais avoir de l'avance sur 1 an...😏
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  17. 16ème jour : Lumbier -> Artieda A la 1ère bifurcation, soit 2OOm après la sortie du camping, le Garmin m'indique d'aller à gauche et le Wase à droite. J'ai basculé : Je suis la direction du Wase (gratuit) au détriment du Garmin très préparé et qui m'annonçait également des passages à 15%... Les nationales sont souvent très larges, parfois désertes, et les espagnols étant très respectueux sur la route : On part à droite. De temps à autre on voit ce genre de panneau : FRANCIA : 77 kms "On retourne en France?" - Non - Tu en veux encore? - Oui De la belle nationale donc, ce qui m’ennuierait en France en vélo, là c'est très différent, on est pratiquement seuls dessus, à part quelques motards...qui nous saluent, bien que je n'ai pas mon Shoei sur la tête 😋 Route très vallonnée, on longe un lac, le lac de Yesa, c'est mignon il fait beau, c'est même le 1er jour où on pédale en short, tout simplement ! On arrive au bout et c'est vraiment...beau ! Quant au camping, c'est parfois les moins chers qui sont les meilleurs, là c'est carrément le cas. "Installez vous et allez ensuite à l'auberge"...Avec joie vu qu'on a pas encore mangé 😋 La terrasse à l'auberge offre un panorama grandiose et le camping également, on est 2 pelés et 3 tondus (3 tentes/3 petits utilitaires camping cars et c'est tout) Vues du camping... Vues de l'auberge... J'ai un peu de mal à avoir le temps d'écrire mes petites bafouilles et photos, puisqu'il est déjà 22h, que je suis dehors sur la table ultra light, avec le PC et qu'il...caille carrément bien sûr (en tenue d'été😏) mais je ne peux résister à revenir à l'entrée du camping, pour un dernier cliché 😉
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  18. 14ème jour : Zaldibia -> Orikain Une journée normale, la 1ère depuis qu'on est en Espagne. - On n'est pas trempés et glacés - On ne patauge pas dans la gadoue pendant des heures, comme tout cycliste sur route normalement constitué. Le Garmin a la fâcheuse habitude de mettre avec des caractères bien gros et visibles : FAITES DEMI TOUR Et juste à gauche dans le coin, avec des caractères non visibles pour tout presbyte qui se respecte : à 1,7 kms Apparemment Garmin veut faire tourner en rond les presbytes, la victime fera demi tour dés qu'elle verra "Faites demi tour" puis un autre demi tour, 50 m plus loin etc etc tel un hamster sur sa roue. J'ai pas encore pigé le concept de faire demi tour, annoncé 2 kms avant de le faire ni quel sens ça avait (!!)...mais on a quand même réussi notre sortie prévue, on jonglant de temps en temps avec le Wase, désormais avec la case coché : PAS de routes non bitumés 😜 Pas de possibilité de nettoyer le convoi boueux, mais les chaines sont étonnamment propres, c'est tout ce qui compte, je tente de détordre une attache Veltop tordue par la chute, une patte fixant le Cycle Analyst, apparemment pas d'autres bobos. Je constate une fois de plus la beauté des places dans les villes traversées et l'accessibilité pour notre convoi, on ne gène jamais personne, il y a de la place pour tout le monde, piétons, auto et vélo, des trottoirs toujours très larges. Nous sommes seuls sur la route, et maintenant avec une météo soleil et nuages (avec vent), on peut apprécier, et on passe parfois par des genres de chemin (bitumés!) à travers la forêt, c'est bien sympa. On passe un petit col vers midi et on fini par tomber sur une petite ville, on se gare comme toujours le long du bar/restau (sans géner comme toujours), tapas/café et discussions autours du 3 roues (comme souvent) y compris avec un espagnol causant un peu français qui fait l'interprète pour d'autres...on a fait 35 kms, il nous reste une quarantaine de kms à faire avant notre point de chute (sauf erreur!) tout baigne, sauf imprévu ou gros dénivelé. L'après midi on rejoint une nationale, toujours très peu de monde, on est aussi relax sur nationale qu'ailleurs vu le comportement exemplaire des espagnols sur la route qui passent tous très large. Puis à nouveau petite route pittoresque, chevaux, mouton (très) laineux, tout le parcours est gentiment vallonné. On arrive à 16h 15 au camping, un resto inside et même une petite épicerie. A peine installés...c'est un défilé près de la B Turtle ( Allemands, Belges, Français, Hollandais...) des questions, et discussions (et compliments etc etc) Au dodo..🙂
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  19. 13ème jour : 🤔 ❓🚳 Ami rouleur, si tu n'aimes pas trop lire, change de fil 😜 car ce qui suit risque fort d'être un pavé à la hauteur de nos 5 heures passés à l'extérieur en cette belle et néanmoins si spéciale journée. Le contexte (et ce qui est source d'une certaine tension, d'une tension certaine-c'est fort dommage mais c'est comme ça pour le moment- entre le Waze de madame et le Garmin avec lequel je passe beaucoup de temps pour le préparer, et qui, à force, me fait penser à une bouze, pour rester poli) : Donc, hier, je rappelle à Madame qu'elle programme son Wase pour éviter : Les autoroutes, et les "routes non bitumées" Nous comparons les deux pour le trajet prévu : 72 kms, même début de parcours, c'est bon signe (tu parles Charles) Nous partons, le cœur léger, le Veltop oté puisqu'ENFIN il y a...du soleil !! Dés le départ, la bouze qui me sert de GPS, délire...m'indiquant de faire demi tour...puis demi tour une fois que le demi tour est fait...donc il m'indique clairement et en couleur de faire des ronds et pourtant il est ultra préparé avec le PC auparavant... On se rabat donc sur le Wase...on fait 4 kms, et Madame m'indique de tourner à droite...ça me semble très curieux, c'est une toute petite route et ça semble monter très fort... Et là nous voici dans du...23%? Plus? La cata...on fait 100 m comme on peut et à fond mais on doit stopper...oui mais comment? Madame met le "frein à main", c'est à dire des garnitures sur un disque de 160 mm à la roue arrière...sauf que ça ne sert à rien...je descends, le convoi recule, j'attrape le siège et le retient en m' arcboutant, j'entends un cri féminin...(séquence "Les Dieux qui sont tombés sur la tête" avec la Land Rover où rien ne fonctionne, sans frein à main en haut d'une côte avec l'institutrice qui crie) Je tente en retenant le tout du bras gauche, de dételer la B Turtle...impossible...il faut stopper cette roue...je n'ai pas de bras télescopique et ne pouvant lâcher l'affaire, je regarde ce qu'il y a sur le porte bagage, attrape un truc qui devrait faire l'affaire d'une main, et le glisse sous le pneu...ensuite je décroche la B Turtle de 72 kgs, je me traine avec en essayant de la placer en travers, pas moyen ça va dévaler, je la monte comme je peux à 50 m de là, dans un petit "plat" près d'un fossé. Un couple arrive...ils me demandent si j'ai besoin d'aide (YES!)...j'essaye de leur faire comprendre que j'ai besoin d'une pierre, ou d'un bout de bois, pour caler le trike tandem, pour reprendre notre affaire qui est presque sous le pneu, et redémarrer, sans la remorque...ils partent en chercher un...mais il n'y a rien...finalement ils trouvent quand même une grosse pierre et proposent de me pousser au démarrage. Nous démarrons dans du 23% ou plus (!!) tout à fond...8oow du BBS02 survolté en 52V qui tire sur la chaine finale, composée de 2 chaines, en plus du moteur roue au max, avec nous deux en sus (c'est à dire Jeannie Longo et Bernard Hinault 😜) on se demande si ça va casser ! Tant qu'on est pas à 14 km/h, ça chauffe !...2 coupures de jus dans les 500m, 3 départs en côte... Il y avait 500 m de ce dénivelé avant une montée plus acceptable...on fini par y arriver, je me gare...un bout de bois calé derrière le pneu...et je redescend...500 m, non sans avoir changé de chaussures acquises l'avant veille (détail pour la suite🤪) histoire d'avoir la meilleur accroche possible pour espérer (Est-ce possible seul? Je ne le pense pas) remonter la B Turtle...je recroise le couple qui est remonté (avec l'espoir secret qu'ils m'aideraient, j'avoue) et après "La adventura !" et un "Good luck!" me voici à marcher seul en faisant une ptite prière à Buddha :"Buddha, fais que je croise un sportif ou une sportive pour m'aider à la remonter" 30 secondes plus tard, je croise une sportive (en même temps marcher dans du 23% ou plus, faut être un minimum dynamique) que j'aborde : "Hello, are you strong?" Elle me répond dans une novlangue que je pratique aussi (l'hispano-anglais- avec des gestes) que oui, enfin, ça va. Cette réponse parfaite m'indique qu'elle comprend l'anglais, qu'elle est dynamique et pleine de bonne volonté : C'est Buddha qui me l'a envoyé, immanquablement. Nous redescendons vers notre destin de pousseur de remorque de 72 kg dans du 23%. Même à deux, ce fut long...reprendre son souffle x fois. Ces 500m ont duré...une heure, une heure pour faire 500m, on ne doit pas être loin de la vitesse de la tortue terrestre, en sprint. Ce n'était que l'apéritif, même pas le hors d’œuvre de ce qui nous attendait... Ami rouleur, si tu ne voies plus le reste de route à 100m, c'est normal, elle plonge...🙃 Le hors d’œuvre : Toujours sous l'emprise de madame, elle même sous l'emprise de son Wase 😏 c'est donc elle qui m'indique les directions. On se retrouve sur un chemin, légèrement bitumé, toujours avec du gros dénivelé...bon...ça passe...on continue. Un villageois nous demande où on va (ou quelque chose de ce style) A ce stade, à part lui dire qu'on va à 70 kms de là...on discute, lui en espagnol (que j'arrive à comprendre) et moi en charabia (que je suis surement le seul à comprendre) Il nous dit donc qu'après il y a des camino, je lui demande si les camino sont comme celui ci, avec mon impeccable charabia et il me semble qu'il me répond que oui, du coup, OK, on continue (d'ailleurs si on ne continue pas, c'est demi tour avec du 23% en descente) Puis le camino sur lequel on peut rouler devient un camino de plus en plus impraticable, nous voici sur un chemin forestier, avec un joyeux passif de 8 jours consécutifs de pluie, la gadoue, des flaques d'eau à profondeur inconnues, des monticules de boue, des dévers...et madame me dit que c'est le bon chemin...Soit. Cela devient progressivement de plus en plus godillant et délirant, on chasse de tous les côtés puisque ça monte, puis ça descend et que ce n'est pas un trois roues motrice ni un tracteur, c'est une seule roue motrice avec pneu de route, avec 4 autres roues et nos 298 kgs... on est dans la Jungle espagnole. Puis à ma question "et maintenant quel chemin, à droite ou à gauche?" madame n'a plus de réponse, elle ne sait pas...moi je n'y comprends rien, mais on doit continuer... Je fais au feeling, le chemin de droite étant impraticable, je prends à gauche, avec les cris de peur de Madame, car c'est un sacré cirque de piloter l'ensemble, même à moins de 10 kms/h voire 2 km/h. Et à ce point précis où je m'en vais faire une petite photo, je m'aperçois que la sacoche tunnel est ouverte et qu'une de mes chaussures toute neuve est tombée...ça y est, je suis François Perrin qui a perdu sa chaussure. HEM Je repars donc à pied, refaire tout le chemin s'il le faut...et c'est ce qui s'est passé. Des kms en sandales Shimano à cales dans les flaques et la gadoue bien profonde, rencontrer des marcheurs, je continue à baragouiner que j'ai perdu ma zapatto black, mais personne ne l'a vu. Je fini par abandonner, demi tour et c'est reparti dans l'autre sens, c'est pas une journée vélo, c'est une journée muscu et marche dans la boue mais pas en Rangers. Je fais la récap intérieurement de notre trip...une tatane pétée, des lunettes de soleil perdue, mon pantalon qui se décolle et qui s'ouvre sur 20 cm, 8 jours de pluie, des nuitées à l’hôtel au lieu de rouler, des heures que je suis en train de marcher dans la boue à chercher ma godasse neuve et qui est au final perdue...je la vois finalement, accrochée par un quidam qui devait passer par là, à un barbelé. Perpète plus tard, je suis de retour à ce point que j’appellerais : Le point mort. Madame m'informe qu'un 4x4 est passé et que 2 hommes lui ont fait comprendre qu'il fallait faire...demi tour !! HEM HEM J'enfile mes chaussures, les vrais que je croyais avoir perdus, et je décide de marcher en éclaireur pour voir si il y a quelques chose qui coince, car faire demi tour est à la limite de l'impossible ! Je fais...150m...et là, tout est coincé, même un VTT ne peut passer, rien ne pourrait passer sauf gros engin à chenille ou tracteur. Je reviens...il faut faire demi tour 😩 Je redécrocche la B Turtle...je manœuvre le mini vélo...et je sens qu'on ne pourra pas repartir avec la B Turtle...je la pousse, dans cette gadoue profonde, bref, une autre séance de muscu...puis je reviens...nous remontons à deux sur le trike tandem...ça part dans tous les sens, ça chasse de devant comme derrière, ça danse...et finalement, ce qui pouvait arriver arriva : On a versé 🤪 🥶 Ami rouleur, j'espère que tu a un peu de compassion (ou que tu te marres) en imaginant qu'on a versé...dans de la grosse flaque de boue... Cris de Madame avec la main coincée, je la relève, et je dois relever le mini vélo...on est dans un état comme si on revenait d'une entrainement militaire...toujours sans les Rangers. Je lui dit que je vais continuer seul, je repars, et le rallye continue, faut arriver à ne pas reverser ou se retrouver dans le fossé. Ceci est une route bitumée d'après Wase/Madame (et moi qui tourne en rond avec le Garmin, ça fait la paire) Je repars à pied rechercher la B Turtle et je me traine comme une tortue... Puis madame se réinstalle, je ré- attelle. Rangers de type Shimano-chaussette. Puis on y va... où ça? Vers l’hôtel qu'on a quitté le matin ! Et c'est pas fini...après le rallye dans la boue, revoici la jolie pente à 23% sur 500 m, en descente cette fois ci... On peut pas faire plus en équipement de frein (Disque 203mm/4 pistons = Frein arrière électrique très puissant) mais ça reste des freins de vélo, pas de moto...on est à 298 kgs roulant sur du 23%...(ou plus?) Je stoppe au bout de 150m, je sais que les disques crament...je verse de l'eau du bidon sur les disques tout en tenant fermement le levier droit (en plus du "frein à main" de madame)...le même effet que si c'était sur de la soudure avec un beau crépitement et de la belle vapeur. Et on a terminé cette descente. Bilan : 5 heures de sortie, épuisés après ces...12,8 kms (Non, on ne rit pas!) Crottés, boueux des pieds à la tête, le patron de l 'hôtel a eu le plaisir de revoir pour le repas (à heure espagnole soit 14h45) deux cul terreux affamés (forcément) et là dans la chambre, en plus de la séance lessive, il nous faudrait...un balais ! Pour ce soir on va rester calme, on va méditer et tacher ne va pas détruire ces 2 GPS, même si ce Garmin est si globalement inutile qu'il me sort par les yeux 😩
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  20. 12ème jour 🌧️ Quand on est parti ce matin, ça faisait des heures qu'il ne pleuvait pas...du coup, devenant claustrophobe à force de rouler capoté😏 j'enlève le Veltop à l'avant, je me rassois, je démarre...je n'ai pas quitté le parking que ça s'est mis à retomber, j'ai cru à une caméra cachée ou que j'étais le François Perrin du vélo...🤪😵‍💫 Bref, on est reparti sous la pluie, et le scrogneugneu de Garmin nous a très vite égaré...on s'est rattrapé avec le Wase, mais du coup, on était sur la nationale bondée...toujours avec des espagnols très respectueux sur la route et passant bien au large ou restant derrière. Les villes sont très accueillantes pour notre 42 tonnes du vélo, de très larges trottoirs accessibles de la route en pente douce qui nous permettent systématiquement de nous garer près des bars/restau sans gêner personne et des pistes cyclables larges bien souvent et surtout utilisables, sans barrières presque systématiques en France qui coinceraient notre convoi. On est passé par Antzuola, une belle montée qui plafonne à 12%, et une route plus agréable pour la fin du trajet avec une pluie qui cesse ENFIN ! C'est après notre arrivée à Zaldibia qu'on a vu...le soleil !😁 Demain matin...6°C? On va être au frais avec nos sandales...😜
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  21. 9ème jour :🌧️ ☔🌧️🩲🚳🤔🥶🌧️☔🌧️ Une P.D.I près d'Amorebetia On a réussi à obtenir ce contrat : Une Pause à Durée Indéterminée. On étaient partis, le cœur vaillant et enfin secs (!), profitant d'une micro accalmie, un comité de départ chaleureux, les photos, des vidéos... 3 kms, il nous a fallu que 3 kms pour être trempés d'eau glaciale des orteils à la ceinture, le ciel nous est tombé sur la tête on roulaient déjà dans des flaques d'eau géantes...bref... On ne pouvait pas continuer en étant déjà frigorifiés dés le départ...on a rebroussé chemin, à nouveau avec nos pantalons (1 par personne) chaussettes et le reste à faire sécher et si je dois sortir de la chambre ce sera pieds nus et en caleçon 🥶 Ils sont sympas, ils ont accrochés un sac de boxe près de la B Turtle, comme ça si on a une crise de nerfs, on aura de quoi se défouler 🤡
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  22. 8ème jour :🌧️ Une pause près d'Amorebetia Pas tout à fait une pause sans rien faire du tout car il faut bien manger et même se (re)vêtir...donc 15 kms à faire, sous la pluie bien sûr 🤪 pour trouver une veste et faire un très mauvais choix pour le repas (on a pas idée non plus de manger chinois en Espagne) on a les mêmes symptômes d'après repas tous les deux...🥴 On respecte notre itinéraire pour le moment, on continue donc vers l'Est dés demain, avec cette même météo, voire pire (si si c'est possible😅) qui nous oblige à abandonner l'idée des campings pour le moment. On constate un grand respect sur la route de la part des automobilistes et camions, des panneaux indiquant 1m50 d'écart à respecter lors de dépassement des vélos (1m pour la France me semble t il) On est au bord d'une nationale bondée, qu'on reprendra demain, pour une étape assez longue de 93 kms (et surtout bien longue sous la pluie!) Restons positifs : Pas de problème électriques ou casse mécanique, c'est toujours ça 😏 Quand j'étais écolier, on me disait que plus on allait au sud, plus il faisait chaud, j'y ai cru 🤡
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  23. 6ème jour 🌧️ Lever à 6h45...but du jeu : Réussir à replier le tout en passant entre les gouttes. Du coup on part tôt et on arrive trop tôt au 1er bar pour le petit déj...😏 qui ouvre à 9h. On prend au plus court et on arrive à Sopelana, toujours sous la pluie et un vent bien froid...on demande un abri "en dur" mais là encore, rien de dispo. Je réussi à passer entre les gouttes pour l'installation...tout juste...ça repart...plus des bourrasques...j'avoue on sature de cette météo, il aurait fallu un équipement d'hiver...en mai Réfugiés dans les sanitaires pour manger, ainsi que des marcheurs allemands, impossible de se réchauffer, j'ai le dos qui coince à force...c'est là que je tape ma petit bafouille à 20h30 et après, direction le duvet... Prévisions : De la pluie toute la nuit et toute la journée de demain 🤪
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  24. 5ème jour : De la pluie...siouplait, c'est quand que ça s'arrête? ☔ 7h ce matin...il pleut...comme pendant la nuit...je tape "météo" : Euh...comment dire là...(ce doit être le réchauffement climatique un temps pareil en Espagne en mai ) Non seulement de la pluie mais il caille...on n'est pas équipé pour un trip en Ecosse 😵‍💫 Je vais partir méditer en attendant un croissant (ou deux) si il y en a (?) ......... Vers 11h, un rayon de soleil...on y va ! Redescente de la mort...freins obligatoires ! Un frein couplé à la remorque serait pas mal, mais ça va, ça freine 😏 On suit le Waze qui nous emmène dans les terres...demi tour puisqu'on a envie de suivre au plus près la côte, et au moment où on a un joli point de vue pour un joli cliché...ça retombe...🌧️ Je remonte le Veltop et je m'aperçoit que j'ai laissé 2 arceaux de montage au camping Mama mia ! Je laisse madame à nouveau sous un soleil (qui ne sera que fugitif) et la B Turtle que je détèle, et je repars...puis regrimpe le raidillon...je reviens, je le redescend, rejoins madame qui a déjà pris la flotte puisque ça retombe, réattèle la B Turtle... bref, j'ai fait 20 kms alors qu'on n'est qu'à 4 kms du point de départ, et il repleut...et il caille non de Zeus ! Puis soleil, puis pluie...Très jolie route, on entrevoit l'océan malgré la forêt et il est déjà tard. On doit manger, rien sur la route alors on stoppe repas popote/boite de conserve avec une sorte de cassoulet espagnol se servant de la B Turtle comme "table". C'est très vallonné, on est en montagne tout en suivant la côte. Montée à 10% jusqu'à Natxitua, puis redescente... On arrive à destination, non sans cafouiller de nombreuses fois, les 2 GPS nous donnant tour à tour des directions fantaisistes...demi tour laborieux et répétés, forcément...l'océan est bien visible et on stoppe dans ce camping pas vraiment joli (mais on fera avec) et interdit aux vélos (x panneaux partout dans ce camping!) On ne leur dira pas que ce bidule de 5m20 remorque comprise est un...vélo Entouré de caravanes avec TV, il n'y a qu'une seule tente, c'est nous. Rien à manger, heureusement à 1 kms il y a de quoi, les patas espagnols on commence à connaitre désormais 😋 il caille toujours autant...Brrrrrrrr
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  25. 4ème jour : De la pluie, de la pluie et aussi un peu de pluie ☔ Le temps de replier et la pluie est bien là, mise en place du double Veltop (le toit) la veille. Normalement il nous attend du 18% de dénivelé ponctuellement (je ne le sens pas du tout !) et du 16%... On prend un itinéraire "auto", pensant éviter le 18%. On longe la côte...Zarautz, Getaria, Deba... On passe un raidillon en pleine ville qu'on grimpe à 15 km/h sous les acclamations d'un groupe à un abribus...c'est certain que ce doit être étrange de voir un aussi long et lourd bidule à pédale qui grimpe du 14% (à vue de nez, niveau de puissance 26 sur 27 nécessaire pour y arriver) à 15 km/h. Une pause repas on ne sait où...abrités sous un ponton de station service (essence moins chère qu'en France soit dit en passant) un bar ouvert en face, petits casse croute locaux, chorizo et jambon, vrais jus d'orange, pain choco et grand café crème, le tout pour un prix qui m'a étonné...je garde le ticket en souvenir Puis Mutriku et pour finir du 16% (?) On est à fond. On fini par arriver (!), des sourires en haut pour nous accueillir, dans un camping vide cette fois et dans du "solide", pas de B Turtle à monter, histoire de sécher un peu ! Veltop efficace (pour petite pluie en tout cas, même prolongée) même si en sandales on caille un peu Les petits toits protégeant les display jouent leur rôle, le plus fragile des deux reste totalement au sec
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  26. 3ème jour : Orio Joli coin très tranquille Pluie prévue le lendemain toute la journée...que faire, on reste un jour de plus ou on y va? On se décidera demain matin
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  27. Mises à jour avant un grand tour (ça fait la rime 😋) Ayant constaté une différence de cadence optimale de pédalage entre nous deux qui fait qu'en moulinant un peu vite, madame pédalait un peu dans le vide parfois, y avait il moyen de modifier les choses pour qu'on ait, disons, 10% de différence de cadence? - En changeant son plateau pour un autre avec 10% de dents en plus...mais ça allait dépareiller l'esthétique de l'ensemble. - Ou en changeant la double roue libre 22/22 dents, en remplacer une de 22 par une de 20 dents. J'ai supposé que ce serait plus simple comme ça mais ça a été assez long et au final assez galère (!) Communication avec le constructeur pour obtenir une nouvelle pièce sur laquelle visser ces 2 roues libre, pièce exclusive pour ce modèle et n'existant nulle part ailleurs. Une fois qu'on s'est compris, elle a fini par arriver : Je commande 2 roue libres, une de 20 et une de 22 dents. Je commence à en visser une...ça coince...je n'insiste pas et comprends que son filetage est foireux...remboursement...puis en commander une autre à un autre shop. Je visse la nouvelle et alors qu'elle est vissée sur 99% de son filetage...ça coince...cette fois ci j'insiste...mais pas moyen. Je n'y comprends rien mais maintenant qu'elle est vissée, impossible de l'enlever, tout est coincé ! Je sens qu'il faut que je vois avec un garage auto et en me baladant je vois justement un garagiste et je lui apporte mon problème (!)...Ils sont trois mais n'y arrivent pas, je leur laisse. Le lendemain c'est OK et ils m'expliquent ce qui coinçait : Le filetage des roues libres n'est pas fait à 100%, obligé de le terminer...du coup je leur laisse, pour qu'il s'occupe également de la 2ème roue libre à visser en espérant en voir le bout. Récupération quelques jours après, ouf. Je remonte cette double roues libres à sa place, replace les 2 chaines dessus, et vérifie que ça tourne bien, la roue arrière levée sur un cric...ARGGG...non...ça saute au niveau de la mienne (la 22 dents)...y a un truc qui va pas mais quoi? Je la redémonte et la compare à l'ancienne... J'ai compris : La nouvelle roue libre 22 dents est plus épaisse que l'ancienne...donc la chaine 8v de mon pédalier saute dessus, il lui faut une chaine 1v (type BMX) Achat de 3 chaines 1v, lier les trois et réinstaller...ça ne saute plus mais ça frotte légèrement sur le "dérailleur". Modification de ce "dérailleur" (qui ne déraille pas et qui est juste placé en tant que tendeur de chaine) écartement, rondelles...et cette fois ci, c'est parfait. Chacun avec sa cadence optimale Changement du pneu arrière, de la K7 8v pour une 7v avec une entretoise puisque n'utilisant pas le plus grand pignon (afin d'avoir la meilleure ligne de chaine possible) modification de la patte roulette et de la longueur de la double chaine de transmission finale changée en même temps que cette K7, ajustement du double toit et de la bulle à l'avant et ajout de 2 petites sacoches "VStrom"...cette fois ci il est fin prêt pour la prochaine grande balade
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  28. Balade dominicale dans le 64. On voit les Pyrénées au fond...enfin on voit avec les yeux...ce qu'il en reste sur la photo, c'est moins net 🤔 On roule, on roule et on est seuls sur la route jusqu'à Morlanne ou c'était très vivant (tout le monde s'était regroupé là bas?😋) même une animation triporteur (!) Le regard des gosses qui n'en ont que pour notre 3 roues, c'est vrai qu'à côté d'un triporteur, c'est une Hayabuza...😜 Le château (XIV ème) Après 55 kms, on n'a pas eu froid aux petons dans les sandales SPD (car on n'a pas retrouvés nos chaussures!) ouf...mais faudrait pas que ça dure toute la journée 😏
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  29. "Attends je vais voir si c'est bon pour le vélo...la batterie a 10 ans et a été utilisée sous les tropiques" OK "Toi, tu restes au niveau 1 sinon tu vas t'envoler, l'accélérateur est là...tu veux un casque?" (quand on n'a pas d'auto on va chercher la bouteille de gaz et les courses en trottinette 😏) Apparemment, personne n'en veut...ils sont pas beaux mes casques? Ah là là... C'est parti, pour une petite balade tranquille (en fait j'avais un peu peur pour les deux...routes humides...mousse...) s'agit pas non plus de tomber en panne avec une batterie qui a dix ans d'âge. Ils sont rentrés entiers...ouf
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  30. Vendredi 19 août : Le col d'Allos On va se poser à Colmars pour 2 nuits, ce qui va nous permettre de monter ce col, sans la B Turtle qu'on laissera dans le camping. Le soleil ! OUF ! Pas trop de la matinée pour tous sécher, et un peu inquiet pour la suite car l'engin a passé des heures sous la pluie, jusqu'au moins 21h hier soir, sans abri et sans housse, juste avec le toit mis... On est au pied du col à Colmars, donc on part tranquille l'après midi...ENFIN sous le soleil A un moment, une coupure totale, plus de jus ! Je regarde les connexions, déconnecte, reconnecte plusieurs fois...ça repart (pour combien de temps?) Rebelote un peu plus tard... Pas trop de monde et c'est superbe ! Arrivés On prolonge un peu, pour voir de l'autre côté... Vue du refuge : Il est temps de faire demi tour : La descente ! Et là aussi, ça se gâte : Le freinage électrique fonctionne mal...le contacteur du levier de frein a trop pris la flotte lui aussi... Puis c'est au tour du BBS02 de dérailler : L'engin file à fond et le display ne s'allume plus... Après plusieurs essais pour comprendre, je décide de décabler l'alimentation du BBS02, seule parade possible au problème...Il me faut trouver une bombe pour tenter de désoxyder les contacts... Retour à Colmars après 49 kms Je trouve un magasin de vélos...le patron me prête gentiment une bombe pour contacts électrique, et au camping, je nettoie autant que je peux tous les connecteurs...mais pour ce qui concerne le BBS02, c'est mort, la commande du display a trop pris l'eau et elle est peu étanche (!) Dire que j'ai un second display à la maison... Un seul moteur pour rentrer avec la B Turtle?? Je ne sais pas comment ça peut se passer...il ne faut que du dénivelé modéré dans ces conditions. Il reste 2 étapes, c'est du globalement descendant mais il y a aussi du montant...aie. A chaque jour suffit sa peine...on verra bien demain.
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  31. 17 août : Quelle journée ! 🌧️ Départ laborieux et sans regret de ce mauvais camping (et pourtant on n'est pas difficile) Prendre la douche avec sa serviette mouillée de la veille qui ne peut sécher...les joies du camping 😏 du coup on essaye encore qu'elle sèche placée sur la B Turtle... Les gorges de Daluis, seuls sur la route tant qu'il ne repleut pas c'est extra ! Petit resto à Annot, on repart...et la fête peut commencer 🌧️...je monte le toit...et je range la serviette (!) On dépasse un couple de voyageurs avec remorque mono roue. Puis ça grimpe...passer par la Colle st Michel, à 1430m...et c'est le déluge !! Grosse pluie mélée de grèle, on caille ! Cela dure des heures...plus de 40 kms sous cette pluie qui ne stoppe pas...et la descente : AIE ! plus de frein électrique? Ce n'est pas un sous marin, c'est sûr, et le contact doit être mis à mal sous cette douche...les disques couinent...on se demande ce qu'on fait là...bref on rêve que ça s'arrête car on a beau avoir un toit, il ne résiste pas à autant d'intensité prolongé, on fini par être trempé à force...(même si c'est quand même bien mieux de l'avoir!) Je dois faire des courses...il pleut...on finit par arriver au camping...il n'y a personne (tu parles!) j'appelle, le gérant vient, et on lui demande s'il n'a pas un abri pour la nuit car monter la B Turtle avec tous nos vêtements trempés avec cette pluie qui ne stoppe plus, là c'est trop. Une caravane ! Avec chauffage ! Bref, on est au Ritz depuis hier soir, et au sec après 64 kms de folie...du coup j'ai pu écrire mes petites bafouilles sur Esprit Roue 😉
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  32. Mercredi 17 août : Le col de la Cayolle. Départ de notre camping ** préféré à Jausiers Direction Barcelonette... A Barcelonette, les 27 kms de montée commencent ici : On a trop froid, on s'habille...Je ne suis pas sûr à 100% qu'on puisse le faire sans recharger...mais on a beau rouler, aucun resto, aucun arrêt possible... Les petites taches brunes, c'est un troupeau de moutons (pas de marmottes!) Arrivés On a froid (et on a faim!) ça y est...il pleut...je monte le toit. Après avoir trouvé de quoi se ravitailler dans la descente...je crois que c'est par ici 😏 Arrivés frigorifiés et humides (!) après 77 kms (à 19,9 de moyenne)...y a plus qu'à faire un gros dodo sans avoir froid 😏
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  33. 😉 Je sens que ça va être long pour cette étape sur l'ordi ce soir...Terminé à 19h38, y a plus qu'à faire chauffer la popote ! Mardi 16 août : Départ de Saint Étienne de Tinée...pour aller dans quelle direction? Le col de la Bonette, bien sûr ! Cette fois ci dans le sens inverse de la dernière fois 😁 Sortir de la B Turtle ne donne qu'une envie ce matin : Se recoucher sous le gros duvet coton ! Il caille...tant que le soleil levant ne rayonne pas jusqu'à notre emplacement, masqué par une montagne en ce début de journée. Grandes discussions autours de l'engin (ça arrive souvent!) et demande de mes coordonnées...j'ai dit que j'écrivais sur ESPRIT ROUE ... Pub ! 😜 Et c'est reparti...directement en montée bien sûr et pour 24 Kms...On est censé passer de 1100 m à 2802 m (si on va jusqu'en haut!), un tel dénivelé avec un tel poids roulant imposera de trouver un point pour recharger...le passage par le col de la Bonette, c'est toujours un suspense sur ce point précis (!) Après avoir laissé de côté un resto dans la montée (c'est pas l'heure de manger!)...je nous vois déjà redescendre faute d'avoir réussi, mais finalement, nous voyons enfin un gite-repas, même si on y arrive à 11h du matin, il faut stopper là. Mettre à charger avec les 2 chargeurs 5A, et finalement se restaurer, on est bien, on n'a pas froid (pourvu que ça dure!!) et sur la route il y a...80% de motards, qui nous saluent bien sûr 😉 Et c'est reparti, confiant puisque chargé à 100%... Pffffffffff que c'est beau, à chaque fois je suis bluffé par ces lieux, et il n'y a presque personne en plus (!) à part cyclistes et quelques motos, des pouces levés, ça ne gâche rien. Comment cela je roule à ras, complètement à gauche? C'est pour la photo, mr l'agent !😜 On arrive au col...et on sait qu'il y a l'embranchement pour aller jusqu'à la cime 900 m plus loin, avec un joli 15% qui nous attend, comment résister? On y arrive, mais je dois dire que si ça se prolongeait encore un peu, j'aurais eu droit à un point de côté tant je suis essoufflé de cet effort ! Attroupement de motards en haut...ils nous laissent une petite place pour marquer l'évènement bien sûr, et prennent des photos L'an passé on était dans l'autre sens, le 3 roues était noir, la B Turtle blanche (et le fanion, orange 😜) Pour garer ce convoi là où il est, il m'a fallu (comme toujours!) détacher la remorque, manœuvrer ce Titanic sur 3 roues (qui braque pareillement🤪) et rattacher la remorque. Il est temps de s'habiller...avec quoi? Avec un chti tee shirt manche longue et une chti protection ultra fine, rien d'autre. La partie entre la cime et le col...descente 15%...(heureusement : ça freine!) Le point de jonction : Quand j'ai vu certaines photos, je me suis dit que j'avais pris 50 kgs d'un coup, je fais aérofrein avec cette "veste" ! Descente...cool...impossible de faire le mariolle avec une remorque de 60 Kgs...freinage électrique en continu, et freinages appuyés régulièrement sur les 2 disques 203mm avec étriers à 4 pistons. Évidement cet engin et son empattement XXL + le poids qu'il a derrière (et dessus !) fait que l'ensemble est très souple, un côté deudeuche. Arrivés à notre petit camping ** de Jausiers, même si l'étape était courte (49 kms) c'était intense !
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  34. Samedi 13 août : "Tu prends la bouilloire?" - Y a plus de place. - Et mon sac à main? - Heu...non plus 😏 Trike tandem plus lourd qu'avant (toit amovible : 6,7 Kgs)...75 kgs? Et la B Turtle...60 kgs? Les 50 premiers kms on a souffert (15 août oblige circulation ultra dense) une première journée où l'on doit finir à 1400 m d'altitude en partant du niveau de la mer donc une halte restauration et recharge batterie indispensable. 1re fois qu'on va utiliser le GPS Garmin mais par manque de confiance, on continue en plus de la manière habituelle, hors de question de se tromper, un demi tour avec un tel convoi étant vraiment à éviter. -> Vence...Gattières...St Martin du Var...aucun resto sur la route...puis Malaussène, accès par un raidillon, on tente le coup...arrivé au village, ouf, c'est bon pour nous et pour les batteries Je mets les 2 chargeurs 5A en route, une pizza chacun, c'est tranquille, joli petit village. Puis c'est reparti direction les gorges du Cians, ahhhhh, ça devient tranquille et c'est beau (et ça grimpe aussi, évidement) Arrivé le soir après 93 kms (18,2 de moyenne) à Beuil. Chouette petit camping original. Un GROS dodo, il fait frais à cette altitude et c'est bien agréable
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  35. Une sortie le soir, à la fraiche, quand il y a moins de circulation, un tour au col de Vence. Que du bonheur ce nouveau cadre - Fini le stress avec une garde au sol désormais importante (au niveau du BBS02) - Un peu plus long certes mais du coup, plus de places pour les bagages derrière les 2 sièges...testé sur la piste cyclable Antibes-> port de Nice via la promenade des anglais : ça passe partout. - Les sièges, la bulle et le double Veltop sont parfaitement alignés (contrairement à avant) - Une seule roulette sur la transmission finale (au lieu de deux), ça passe crème. - Globalement toute la transmission "glisse" mieux, un silence global impressionnant... - Tenue de route/confiance équivalente à haute vitesse dans les descentes (56 km/h ce soir)
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  36. 25ème jour (hier) : Le col de la Bonette (ou la cime de la Bonette?) On fera ce qu'on pourra 😋 La cime de la Bonette, baptisée "route la plus haute d'Europe" est un petit rab une fois qu'on est arrivé au col, qui grimpe à 15% (!) jusque 2802 m. Pour le moment c'est le départ de Jausiers, camping ** parfait pour cyclocampeur, simple et accueillant, le gérant m'échangeant son vieux maillet qui tape, contre le mien, neuf, qui ne sert à rien Je m'aperçois qu'il y a encore 2 rayons de cassés...ARG... tant pis, je fais la grève de la corvée bricolage, faudra que ça tienne avec 35 rayons sur chaque roue avant. On entame une montée de 22 kms (!) sans que je sois certain qu'on puisse aller au bout vu le dénivelé...j'aimerais pouvoir faire une pause repas/électricité, va t-on trouver une possibilité? Peut-être à 2000m... Fermé 😕...plein de cyclistes, motards, un temps superbe...fermé (?) Je cherche un peu, voir s'il y a des prises à l'extérieur...oui...mais pas d'électricité (faut pas rêver) Eh bien on repart...et je suis à fond (pas le moteur, les jambes!)...j'essaye de gérer au mieux ce qui nous attend, la conso, les 2 moteurs...et sinon : C'est BEAU Pause-repas à 2560m d'altitude...mais je me doute qu'ils n'ont pas d'électricité. Le sommet du col est à 3,5 kms...je pense qu'on va y arriver, quant à monter jusqu'à la cime, je ne sais pas si c'est possible... On passe le col de la Bonette ... Et on tente le raidillon...15%...jamais fait avec une telle charge...tout est à fond, je lis "1350w" sur le Cycle Analyst et le BBS02 est à fond lui aussi, et on pousse, on pousse...la tension est à 44V et des poussières...on s'approche de la limite de coupure...et finalement... 🙂 ...On y est ! Le panorama en haut est exceptionnel On va le descendre tout doucement ce col (on n'a pas le choix, c'est du 15% au début...et aucune barrière)...fait beau, pas trop froid malgré l'altitude, on va en profiter... Je suis là, à faire quelques photos quand, tout à coup, je vois ceci 😲-> Une descendeuse en roller, sur le col de la Bonette...j'y crois pas...un drône qui la suit...excellent Arrivés à St Etienne de Tinée, dans un camping original...petite étape (en kms) mais si intense et au final, un peu K.O...plus d'énergie pour ma petite bafouille...ce sera pour demain (ce soir, donc😋)
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  37. 24ème jour : Le col de Vars Départ de Guillestre après un soin du pied, et on est de suite dans la montée du col. Encore moins de monde......Enfin relax et apprécier le paysage qui défile lentement. On est parti tard, on a déjà faim...on stoppe à 7kms du sommet. Ambiance calme...(même si arrivée remarquée comme toujours) je dis à madame que je préfère ça à 40 personnes autours qui photographie...mais... La serveuse : "Je peux faire une photo"? - Ben vu le nombre de fois qu'on est pris en photo , une de plus ou de moins... - Je peux monter dessus? - Non, vous allez partir avec 😜 - Avec ma copine là, on peut monter dessus, faire une photo? - J'en sais rien demandez à madame 😂 - Oui? Photo derrière la copine qui photographie ses copines sur l'engin 😋 Et après c'était le dessert, qu'elle ne m'a pas compté On repart, repus...et c'est beau. On y est La suite : La descente, à 10%...Cooooooooooool Arrivés au camping ** l'après midi où tout est fluide... Dans un camping **** (des Alpes Maritimes au hasard😜) , ils ont une équipe de choc montée sur voiturette électriques, vous leur demandez un maillet, ils ne savent pas ce que c'est. Dans un camping **, accueil, prêt d'une rallonge et prêt d'un maillet (qu'il pourra léguer par testament, vue la conception simple et durable) puisque le maillet "Mr Bricolage" a une durée de vie de 8 jours et a été conçu par un génie 😏 18h30, pas KO, courses faites, fallait une petite étape pour ménager le pied 🙂😉 et ce coin est stratégique pour la suite...demain 😋
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  38. Le Galibier Arrivée quasiment "en fanfare" en haut...Damned...c'est la folie...😂 moi qui n'avais jamais roulé en août...si ça continue on va signer des autographes 😜😄 Entourés sur 360°, photos, questions...il est déjà 17h et malgré le soleil : ça caille ! On redescend...à 12% (!) au début, s'agit de freiner et pas qu'un peu. Puis le Col du Lautaret... La descente, douce, bitume bien lisse, paysages très ouverts et descente réellement interminable... qui incite à battre des records de vitesse mais pas avec cette remorque, évidement...du coup, aucun usage des disques, le peu que j'ai freiné, c'est avec l'électrique. Arrivée non prévue (enfin, on ne prévoit pas trop les choses, forcément) ailleurs que "prévu", dans un camping où ça commençait très moyen, et tard...après 91 kms, on est fatigués, faut encore faire la popote, installation, et au dodo !
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  39. On est parti et on a cafouillé dés le départ...travaux/déviation...pas le moment de faire des kms en trop, vu que ça va grimper ! Tant pis. Départ de ce col du Télégraphe à St Michel de Maurienne, un monde, une circulation...folle. Des 4X4 à n'en plus finir, hallucinant (y a un concours du plus beau, du plus cher et du plus polluant en haut, c'est pas possible!) Les malheureux sportifs, cyclistes, et nous même (et à ras du sol!) ont apprécié le bon air pur de la montagne...ces sensations très négatives qui me hérissent le poil plus mes interrogations : Après le Télégraphe, le Galibier qui suit...à 2640m...mince, on est à combien , là...?...700m d'altitude? Si pas d'électricité d'ici le Galibier, on ne passera pas...je nous voyais déjà rebrousser chemin et contourner les Alpes...snif. Un grand OUF quand on arrive en haut, et un 1er comité d'accueil...le nombre de gens qui nous voient passer, c'est pas croyable, alors quand les terrasses sont pleines et qu'on arrive...on n'a pas le temps de descendre du trike qu'on nous demande si on peut nous prendre en photo...ma foi, ça fait des centaines de photos prises par tant de personnes depuis le début de cette balade et sans rien demander, avec même un hélico qui a fait un peu de stationnaire pour nous voir filer sur un faux plat descendant sur nationale (!) c'est pas une de plus ou de moins...😄 C'est clair que pour celui qui veut passer inaperçu ou qui n'aime pas le contact humain, vaut mieux qu'il ne voyage pas de cette façon !😂 Repas et recharge rapide (2 chargeurs 5A) pour l'engin, mais pas à fond car c'est la descente...et ça va régénérer. Arrivés à Valloire...un monde fou...la journée internationale du 4X4? Bref, on remonte vers notre destin : Le Galibier 🙂 C'est beau...malgré ces 4X4...dont un nous enfume totalement (restons calme! 😠)...bref... Un voyageur à vélo sur ces hauteurs, et pas un jeunot, le seul sur les centaines de cyclistes (à vélo course ultra light) qu'on ait vu, alors pour une fois, c'est moi qui photographie et qui dis "Bravo"🙂
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  40. 21ème jour : Le col du Télégraphe, du Galibier et du Lautaret 🙂 C'était hier🙂...trop OUT pour écrire, arrivé trop tard au camping...Zzzzzzzzzz On avait un peu de mal à le quitter ce camping...forcément, tout le monde nous connaissaient...on me demandait "vous avez reçu votre pièce pour réparer?", "ça y est vous avez réussi?" etc etc Bref, c'était bien sympa et après 4 jours de pause/réparation, un peu dur de se remettre en route... Une cycliste Allemande qui me cause en Anglais...retraduit en français par mes soins (à peu près!) "J'ai fait l'Iseran hier, mais j'ai vu que...je ne suis pas très aérodynamique" - C'est peut être vos cheveux ? (longs et bleus) 😋 - J'ai remarqué que les hommes qui ont un peu de ventre, ils étaient plus aérodynamiques. - C'est vrai ça, d'ailleurs, je vais plus vite que tout le monde 😜..sinon, vous pouvez manger le plus possible, et vous irez plus vite...(je délire facilement avec n'importe qui, comme elle venait me voir chaque jour pour blablater/rigoler, je ne me suis pas lancé dans une explication sérieuse du style : Plus on est lourd et plus on va vite en descente?) Après un petit tour sur un autre style de 3 roues (faisant quand même 13 fois plus de chevaux que mon side car VAE😋) on est parti.
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  41. 12ème jour : Le col de la Madeleine Sur la route vers 10h20, le temps de quitter ce camping très moyen (mais silencieux, c'est important ) inadapté aux Ferrari et à notre trike tandem (bref aux véhicules surbaissés😋) ...dur dur de ne pas frotter. Et on se trouve directement dans la montée de ce col, 1500 m de dénivelé nous attende, puisqu'on part de 500 m d'altitude. Beaucoup de cyclistes nous voient les doubler, puis nous rattrapent parfois à l'occasion d'une pause-contrôle de température du BBS02, puis on les redoublent...beaucoup de photos prises (sans notre autorisation😜) de promeneurs, cyclistes (tout en pédalant!) automobilistes et autres camping car...cette montée plafonne à 11% de dénivelé, paysages très "ouverts", il fait beau, légèrement nuageux, et c'est beau Je surveille la tension batterie qui, naturellement, descend bien vite, je jongle avec les 2 moteurs (conso inférieure avec le BBS02 je pense, mais surchauffe possible, le BBS02 aidant le direct drive à rester au dessus de 15 Km/h, en gros) Je ne stoppe pas trop pour des photos dans la montée, pour économiser la conso, tant qu'on n'est pas en haut... Et nous y voici Repas en haut, trop heureux de manger avec ce panorama Je constate que malgré un dénivelé supérieur à hier (+1500m contre +1300m hier) il reste encore 49,5 V en haut du col (contre 48V hier) puisqu'évidemment, le terrible col du Glandon est le plus énergivore. Et la descente...extra, si longue...et enfin une sensation d'être un peu seuls au monde (car jusqu'ici, il y a pas mal de monde tout de même) Descente à rythme modéré, vu qu'on s'envole (!) même avec le frein électrique...gros freinage sur les 203mm avant les épingles. Je me disais que je la referai bien sans la remorque...et ça changerait tout (!)...une envie de vitesse/pilotage, aller aussi vite que motos et bagnoles 😜...mais là c'est impossible, tout doux pépère. Arrivée à Grand-Aigueblanche, camping (à nouveau extra) après mini étape de 49 kms à 19,3 de moyenne. Il fait beau et pas de casse, pourvu que ça dure 😋
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  42. 11ème jour : Le col du Glandon avec une remorque de 65 kgs...possible? Tout près de la Croix de Fer, souvent cité par les cyclistes comme faisant parti des 3 cols les plus durs, il y a pire : Le col du Glandon. Quand pour arriver à 2000 m il y a du 12 13% en montée comme en descente (montagnes russes avant d'arriver au sommet!) si l'on passe ce col alors on pourra tout passer. J'avais plusieurs interrogations : La puissance suffirait elle? L'autonomie si on part chargé à 100% du bas du col? La surchauffe éventuelle? Après une nuit plutôt fraiche et humide, je découvre que la B Turtle n'est pas étanche, pas même à la rosée...Il y a une housse livrée avec, on va tester ça. A 9h15 sur la route, toujours du monde pour poser 1000 questions sur notre façon de voyager, et nous voici directement sur de la grimpette. Il fait beau, on avait froid mais on se réchauffe vite...on en voit des cyclistes (en course) qu'on double, puisqu'on est à 15 km/h minimum et eux entre 7 et 12 km/h. Puis le pourcentage augmente, du 10% à vue d’œil, et je suis déjà au niveau max sur la roue arrière (1000W) et niveau 7 (sur 9) sur le BBS 02, à partir de cet instant je sais qu'on ne pourra pas, avec cette puissance, aller au bout. A la 1ère pause (pour toucher le BBS02 voir s'il ne chauffe pas trop) je prend le PC, notice du Cycle Analyst/Modification de la puissance max et des niveaux PAS, je le passe à 2000W, sachant que ce type de moteur encaisse 3000 facile, et que mes 2 batteries en parallèles doivent supporter 3000W (donc 2000W à la roue arrière + les 750W du BBS02) Désormais tel quel, les 9 niveaux sont étagés par tranche de 200W...et c'est reparti ! Avec maintenant 2750W, c'est tout bon, je sais que ça passera, mais forcément, ça consomme ! C'est beau...(et je dirais même plus : C'est beau ) Je vois la tension batterie qui chute, chute, et pas de possibilité pour recharger... En haut du col, avec 6kms supplémentaires on peut grimper à la Croix de Fer, mais je ne sais pas si on arrivera en haut. Et finalement ... Beaucoup de monde en haut, motards, cyclistes et aussi photos ! 48V d'affiché (batteries 52V), je n'ose pas continuer vers la Croix de Fer, car je ne sais pas trop ce qui nous attend ensuite, du coup : La descente, et quelle descente ! Ca descend fort, très fort...et on a pas envie de faire les fadas avec autant de charge (dommage😜)...mais avec ce frein arrière magique, et enfin 2 disques 203mm bien réglés, ça le fait ! La régen est telle que la batterie est passée de 48V à 51,8 V à la fin de la descente 🙂 On cherche un camping, de la place, petite étape mais intense (58 kms à 19,6 de moyenne) mais l'arrivée dans ce camping fut si laborieuse que c'est comme si on avait fait 30 kms en plus...pas grave, on l'a fait ce col, et on est confiant pour la suite ! Du coup on essaye la tenue "camouflage" sur la B Turtle, la protection pluie (qui assombrie aussi l'intérieur, ce qui plait à madame 🙂)
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  43. Hier, réveil à 6h30, sur la route à 8h45 (en progrès!). Fermière adorable allant jusqu'à proposer de nous prêter sa voiture pour aller faire nos courses ...faut dire qu'en faisant 2 fois les courses, on a du rouler 55 kms...c'est sûr c'est un coin tranquille On repart donc de Mouries, pas trop chaud au début, pour 87 kms prévus, direction Avignon...où on tourne en rond, on se retrouve même sur une voie rapide bondée (au secours, vite une sortie!) et le GPS nous sert à rien de rien. Fait chaud, les kms défilent, on cherche à manger...et on arrive ici -> Chaque jour on a des dizaines de sourires, pouces levés, contacts et questions, mais c'est la 1ère fois qu'on nous demande (respectueusement et en douceur, faut dire que celui de derrière fait 2 fois et demi le poids de Madame😄) si on peut monter dessus pour faire une photo... Et repus, on continue la route vers Pont St esprit et l'Ardèche ! A 5 kms de l'arrivée, crac : Un rayon pète à l'avant droit, arrêt immédiat, le temps de le tordre pour le coincer avant qu'il ne se batte avec le disque. Arrivée au camping, super sympa, au bord de l'eau, accueil ****, après 103 kms à 21,3 de moyenne.
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  44. Yes, positivons 😄 Sérieusement, cette conception de la B Turtle, on la trouve géniale (la preuve, on ne demande pas un retour et remboursement)...mais avec autant de défauts rédhibitoires sur celle qu'on a reçu, j'ai pas encore compris comment c'était possible... Si ça se finit bien avec le fabricant, j'efface tout 😋
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  45. Balade dans les Alpes. 6ème jour Au réveil : Il pleut. On traine donc...pluie pluie pluie qui ne s'arrête pas. Petit déjeuner, puis déjeuner en terrasse (il caille) une très légère accalmie, on part donc, vers 14h, avec le but de rouler le plus possible, sachant qu'on risque de se trouver le soir dans un coin perdu en plus avec de bien maigres possibilités pour dormir et manger. On passe par les gorges du Taluis, très belles, dans cette ambiance écossaise. Rien de tel qu'une bonne communication entre humains pour glaner quelques infos pour le retour, nettement supérieur au net (si si🙂) Car un problème se pose : Un col qui a bien l'air d'un passage obligé, à 12%...impossible, à priori, à passer pour nous. Bon...on y va, faut bien, on ne va pas se momifier sur le trottoir ou attendre d'être téléportés en haut du col. Petite route et le soleil est revenu...et ça grimpe d'entrée très fort ! A fond sur les pédales et niveau 9, cette route rejoint donc le terrible col du Buis (1196 m) à 12% et même plus ponctuellement. A 3 kms du haut, il est impossible d'aller plus loin. La nature, le beau temps et aucun passage. Une auto de style camionnette passe...précisément ici : Je cours en lui faisant un signe : "S'il vous plait!" Le mec s'arrête. "Je peux vous demander un service?" (le genre de question où on attend la suite😜) "Si vous pouviez prendre ma copine car là, on ne peut plus avancer sur ce col à deux avec ce poids" Il accepte...et me propose de prendre la remorque également, en me disant que la suite du col va être bien corsée, même en bagnole c'est dur et que la copine va m'attendre longtemps. Je repars donc seul, avec 0 bagage...et là, rien à voir, forcément ! Un BBS02 n'a aucun problème pour assister un engin de 50kgs et son bonhomme dans du 12 ou 14%...j'ai l'impression d'avoir un trike🙃...du coup j'arrive vite en haut, avec madame étonnée (et rassurée!) que j'y sois déjà et nos deux sourires au soleil On ne peut pas vraiment trainer là, même avec ce beau soleil, l'heure tourne... La descente...aussi brutale que la montée, ça fume ! Le porte bagage se désagrège de jour en jour...ça fait peine...une pièce qui est parti...de plus en plus un magnifique bruit de casserole à l'arrière. Arrêts fréquents à cause des disques fumants (d'où le nombre de photos!)...comme d'habitude. On la sent la descente sur ces deux clichés? On a l'impression d'un départ de manège... ça fait des souvenirs😁 Descente vers Briançonnet, avec l'espoir de trouver camping ou hôtel. Je vois un couple au bord de la route : "Bonsoir, il y a un hôtel ou un camping dans le coin?" - Ah c'est vous que j'ai vu dans le reportage, vous faites un voyage de truc etc etc" - Euh non, je ne crois pas, je le saurais, on cherche un coin où dormir - Non, il n'y a rien ici. - Un camping? - Non plus. Bon...il commence à se faire tard...quoi faire à part continuer...batterie bien entamée, bien sûr...sans connaitre la suite. Madame joue du portable pour chercher des infos...mais ça ne donne rien...bref, on pédale. On arrive à St Auban, toujours aussi paumé, à droite en direction du col de Bleine à nouveau (chemin du retour prévu) mais je pars à gauche, je le sens comme ça...quelques maisons...une personne, miracle ! "Bonsoir madame, on cherche un coin pour dormir? - A 200m à gauche il y a un camping, je ne sais pas si c'est ouvert. Go. Je vois une femme derrière la barrière... "C'est ouvert?" - Oui. - Il y a quelque chose à manger? - Oui, des pizzas. Pour cette soirée qui risquait de se transformer en galère, notre joie fut à la hauteur. On teste le mobile home (c'est une 1ère!) ça ne fait pas de mal un peu de confort de temps en temps... Soleil magnifique, cadre extra et presque personne. Au dodo 😴
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  46. Balade dans les Alpes. 3ème jour. On s'est bien gavé, on a bien mangé et on est prêt à roupiller à pédaler toute la sainte journée. But : Rejoindre Barcelonette, non pas en un jour mais en deux. A peine reparti, on grimpe à nouveau : Le Col des Robines à 982m, puis une longue et belle descente, assez douce avec vue totalement dégagée... Je laisse filer...et on bat notre record, à 63 km/h, ce n'est pas grand chose en vélo ou trott, mais avec un convoi pareil, grosse sensation partagée garantie Difficile le soir de traduire par écrit ce qu'on a accumulé la journée, ces paysages magnifiques qu'on a le temps d'apprécier...avec notre rythme de char à bœufs 😋 Sur la nationale menant à Digne, le Col de l'Orme (732m) et après une bonne moyenne avec tant de descentes (bien méritées🙃) on espère manger à Digne. Ne passant pas au centre, mais faisant le choix de rester sur la route en direction de Barcelonette, on ne trouve rien à manger, ni épicerie, ni autre...alors on continue...un camping ouvert mais sans snack...et des avis de piétons plutôt décourageant (!) pour la suite. Tant pis, on continue quand même, pas envie de retourner avec ce convoi en plein centre de la ville. On finit par trouver (Euréka!) un restaurant à Marcoux, petit coin perdu, extra, on se rempli la panse...un peu trop, ne connaissant pas la suite (Selon l'implacable logique de : Ce qui est pris est pris!) Un coup de recharge batterie et à cet instant, je vois ceci : Comme je pouvais m'y attendre, ce genre de porte bagage alu avec batterie étant le pire des systèmes pour V.A.E (déjà constaté lors de la réalisation d'un V.A.E une seule fois avec ce système pour quelqu'un) : La casse...en 3 endroits ! J'avais déjà grandement allégé la charge en plaçant les 60l de bagages sur la remorque...il n'y a plus qu'à espérer que ça tienne pour le reste du trip (?) On repart, on va quand même pas stresser pour ça (hem)... la batterie à 52,5 V, dans l'espoir de trouver un lieu camping/hôtel pour la soirée. On stoppe à la Javie acheter un peu de bouffe, discussion avec l'épicière...c'est pas facile (!)...car il va falloir rouler avant d'espérer trouver et d'abord grimper le col du Labouret (1240m)...puis discussion avec un villageois (la communication est très facile avec cet engin:) 10% sur ce col...Diantre, il va falloir utiliser le niveau d'assistance maxi et avec autant de charge, je crains les problèmes... La montée commence progressivement...niveau 3,4,5 puis 6...je stoppe pour contrôler le bloc moteur : C'est chaud. 10 mn de pause et on repart...10% pendant les deux derniers kms...niveau 9 et à fond tous les deux sur les pédales, limite point de côté. Je stresse pour le BBS02, mais je ne stoppe pas, trop dur de redémarrer...on arrive en haut : Impossible de mettre la main dessus, tant il brûle...il vient de vivre son moment le plus extrême (et nous avec). Reprendre son souffle, repartir...descente, lacets...et arrivée dans un hôtel, le seul ouvert, extra...coin nature magnifique, pluie qui commence à tomber, il était temps ! Le trike dans le garage de la gérante, qui croit m'avoir déjà vu quelque part (sur Esprit roue?😜) et la remorque...dans la chambre après 78 kms et une moyenne de 16,5, ouf !
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  47. Balade dans les Alpes. 😎 Départ à 10h15, beau temps. Ou roule en direction de Gréolières (altitude entre 500 et 1400m) en étant parti du niveau de la mer...longue montée. On y arrive au bout de 30 kms, pour manger un morceau, du soleil, terrasse pleine, on est le 19 mai et cela se voit ! Je constate que la consommation batterie va être bien plus élevée avec la remorque et tous ces bagages et je stoppe de temps en temps pour contrôler la chaleur du bloc moteur/controleur : Ca chauffe ! J'en profite pour mettre en charge la batterie pendant qu'on mange et on repart à 14h50. On se dirige vers un premier col : Le col de Bleine. Je perds la pédale gauche qui s'est dévissé et reste accrochée à la chaussure (pédalier à l'envers que sur un vélo, du coup les filetages des pédales sont inversés...faut serrer fort!)...pause resserrage. Ca grimpe! Niveau 6, de façon prolongée, je surveille la tension...44V...43V...(!) AIE. On finit par arriver au sommet à 1439 m La descente...mollo...car maintenant c'est les disques qui vont chauffer... Arrêts de temps en temps : ça crame ! Beau temps et beaux paysages, autos de plus en plus rares, on est seuls tant et si bien que les kilomètres défilent et la tension batterie continue de descendre...puis un 2ème col...non prévu (!) pour rejoindre Entrevaux. Comment l'aborder quand il reste 42V...41,5 V à peine au début de cette nouvelle montée...ça coupe ! Obligé de faire demi tour...on était à 17 kms du point de chute prévu, on se retrouve à 40 kms, avec une batterie presque vide, seuls, la nature, très belle mais rien de rien, ni bar, ni auto, ni personne (Mme la vache, vous avez du 220V?) On continue...on arrive à Collongues et je vois deux hommes au bord de la route, je leur explique un peu notre situation...besoin de se loger et d'électricité. Il est 19h...et ils m'expliquent qu'il n'y a rien avant 45 kms. Du coup il nous propose d'ouvrir la mairie... On mange notre gamelle prévue, et on recharge. On planteplace la tente à côté de la mairie...il n'y a personne. J'écris ceci sur mon cahier, dans la mairie vers 21h (!)...On est rincés...faut bien l'avouer...après 73,5 kms et une moyenne misérable à 12,9, dénivelé de 1400 m oblige
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