@InMoWh75 Oui, tu n'as pas tord. En roue, on se déplace par rapport au point de contact au sol, c'est un moyen... mais ce n'est pas le seul.
Les scooters monoroue avec un guidon ont un accélérateur et un frein, le pilote reste scotché sur sa selle. Accélérateur et frein agissent sur la consigne de verticalité, l'asservissement se charge de recaler la coque sur cette consigne. L'accélérateur biaise la verticale vers l'avant, le frein vers l'arrière. Quand on relâche les commande l'engin conserve sa vitesse.
On pourrait aussi commander une roue à l'aide d'un joystick, cela se pratique sur des maquettes, par exemple :
Cela existe aussi sur une roue, mais il faut un volant inertiel transverse pour asservir le roulis.
Cela rejoint ce qu'a dit @Falpa qui se déplace sur ses pédales, ce qui crée un couple permanent et soulage le pilote. Un certain nombre de pilotes se déplace aussi, par exemple en abordant une descente, perso je ne le fais pas, Certaines roues ne sont pas très équilibrées, c'est le cas par exemple de la Monster-2400 qui a 3 batteries, donc 4 kg à placer plutôt en arrière si on ne veut pas que la roue se barre toute seule vers l'infini et au-delà.
L'effort fourni par le pilote n'est pas "épuisant", c'est une simple masse pesante, qui ne correspond heureusement pas à un travail mécanique car une puissance est le produit d'une force par un déplacement. Hors le pilote est immobile, mais pas la roue. Donc la roue bosse (action), mais pas le pilote (réaction), les couples sont voisins mais les puissances très différentes. Ouf, on aurait bien du mal à fournir une puissance de 2 kW et plus...