2ème jour : Jamais plus jamais 🤪
On se lève à 7h, après une nuit...euh...bref, le fils du gérant faisant une teuf collé au camping, sous une tente, on a pu apprécier la teuf juqu'à 5h du mat...
A ce stade, soit on lui demandait une nuitée en plus offerte pour se pauser, soit on y allait.
On part...sous une légère pluie, je place les toits Veltop.
C'est dimanche, dés le départ je fais des courses puisqu'on n'a plus rien à se mettre sous la dent et qu'on ignore la suite.
20 kms plus tard nous voici à traverser Bayonne, je laisse passer un resto asiat ouvert (en espérant ne pas le regretter😏) puis une pause repas près de Biarritz, et nous filons.
Je constate qu'à chaque traversée de ville, c'est le bordel basard question GPS, le Garmin n'étant jamais d'accord avec le Wase.
J'essaye de faire les bons choix, je découvre ces systèmes avec quelques crispations car forcément, pour chaque demi tour, c'est le bins et ça ne va pas aller en s'arrangeant au fil de l'après midi...!
Entre Enreteria et San Sebastien, c'est devenu délirant 😵💫 on tournait en rond, un lot de voies rapides interdites au vélos, impossible d'arriver à se sortir de ce sketch de Raymond Devos (le rond point!)...batteries non rechargées à la pause, le Wase de Madame en fin de charge, et le camping prévu, avec ma tante qui nous fait la traductrice pour le réserver (en espagnol au tél, forcément) est complet !
En mai, un camping si complet qu'il n'y a plus aucun emplacement pour une tente, j'avais pas encore vu ça...bref...on doit continuer à pédaler...
Je fini par trouver un basque, qui parle anglais, et qui nous dira qu’effectivement, c'est pas facile pour sortir de cet endroit, en vélo (!)...
Il nous accompagne (c'est à dire qu'on le suit à 17 km/h dans la ville, et après une explication que je tache de retenir, on repart en espérant très fort qu'on va y arriver cette fois !
Camping d'Orio retenu...le Wase se remet à fonctionner normalement une fois qu'on est sorti de ce bourbier et ça grimpe de temps en temps, autos respectueuses (faut dire qu'on en impose si j'ose dire!) et des sourires et coucous partout comme d'habitude
On fini par y arriver, je disais en plaisantant qu'il ne manquerait plus qu'un bon gros dénivelé à la fin alors qu'on est en fin de batteries...et c'est ce qui s'est produit 😏
On arrive à 19h... KO...après 100 kms.
On se pose une journée, surtout que le camping a l'air bien sympa