La puissance envoyée dépend de l'alignement vertical entre le centre de gravité pilote+coque et le point de contact au sol. Les capteurs détectent le moindre écart, générateur de déséquilibre, et l'asservissement fait varier la vitesse du moteur pour annuler cet écart.
Le réglage d'assiette améliore éventuellement le confort du pilote, et modifie légèrement le couple de déséquilibre que le pilote peut générer. Car le pilote doit fournir un effort : le moteur crée du couple d'action pour avancer, monter... et le pilote doit compenser le couple de réaction que la coque reçoit.
Dans une forte pente, le moteur génère un gros couple que le pilote doit impérativement compenser avec ses orteils s'il veut rester à vitesse constante. Heureusement pour le pilote, ce n'est pas réellement une puissance musculaire, mais un couple statique qui dépend de la quantité de gras dans le bide. Mais c'est quand même fatiguant, les muscles des mollets et autres sont bien sollicités.
Le pilote doit aussi gérer sa position pour compenser le vent et les efforts aérodynamiques.
Même si le pilote marche à côté de la roue (mode trolley), il doit pousser légèrement pour compenser les frottements du roulage, et il doit pousser beaucoup dans les pentes pour pouvoir grimper. C'est frustrant, mais une roue ne détecte pas les changements d'altitude. C'est la même chose quand le pilote est sur la roue.