Il y a principalement 2 familles de sondes de hall : les analogiques et les binaires.
Le premier type se rencontre par exemple dans des gâchettes ou poignées tournantes dont la tension de sortie est progressive en fonction de la position d'un aimant.
Le second type est un switch qui commute on-off en fonction d'un champ magnétique. C'est celui-là qui nous intéresse. Mais il y a différents modèles, selon qu'il commute à zéro, ou pour un champ positif ou négatif. Ils peuvent être + ou - sensibles, avec + ou - d'hystérésis, mais la structure est presque toujours la même : 2 broches pour l'alimentation (souvent 5Vdc) et une broche de sortie, souvent de type collecteur ouvert (qui nécessitera donc une R de pull-up au niveau de la carte mère.
Le modèle 3144 que tu indiques semble correspondre au besoin, mais il y a quand même une incertitude sur la sensibilité nécessaire. Chaque sonde est "survolée" par un aimant néodyme (>1 Tesla), une grande sensibilité ne semble pas nécessaire. Choix principaux :
On voit que le 3144 est très peu précis, avec une tolérance énorme, mais il garantit quand même le bon niveau d'hystérésis, ce qui évite les oscillations. Ce manque de précision explique son prix dérisoire, mais il fait probablement le job pour cette application pas trop critique... à condition qu'il soit assez rapide.
Il me semble que le moteur V11 comporte 28 paires d'aimants. La circonférence du pneu est environ 1,50 m, donc quand on roule à 50 km/h les sondes commutent à environ 400 Hz, période 2,5ms. Pour un positionnement correct du champ tournant, il faut des sondes qui commutent au moins 100 fois plus vite.
On voit que dans le pire cas le temps de montée et de descente est inférieur à 2µs, ce qui permet une détection de la position du rotor meilleure que 1° angulaire.
J'imagine (?) qu'il est préférable de changer les 3 sondes pour qu'elles soient identiques (du même batch).
En résumé, sans garantie, je pense que le 3144 convient, un petit coup de fer à souder et ça le fait.