Quand je pense qu’il y a startup qui envisagent de faire survoler des centres villes par des drones autonomes de transport de personnes !
Quand je vois comment ça se passe pour autoriser des nouveaux véhicules électriques individuels sur la voie publique et les proportions que ça prend juste pour définir la position de ce basique engin dans la vie urbaine, je ne vois pas comment la société va réussir à évoluer au gré des évolutions technologiques...
De toute façon, il faudra bien que ça change à un moment donné pour vivre avec son temps !
La notion la plus importante reste dans le partage de l’espace public et le respect de tous quelque soit le véhicule utilisé ( ou piétons, enfants, personnes âgées... ).
Avoir une vitesse adaptée à l’environnement et la densité de piétons me semble être primordial !
On peut être à 25 km/h sur une piste cyclable, croiser des piétons qui ne sont pas à leur place et devoir les respecter en réduisant sa vitesse.
Et puis, vu l’état des pistes cyclables non entretenues par les communes, pleines de trous, de feuilles mortes, de racines d’arbre proéminentes , de raccords désastreux de goudron....
Sur trottoir, je me suis déjà pris sans gravité une piétonne sur lorsque je roulais au pas ( limite à décrocher de l’effet gyroscopique) et que j’avais anticipée, mais ce que je n’avais pas anticipé, c’était son changement de trajectoire brusque avec le nez dans son smartphone.... Savez-vous ce qu’elle m’a répondu ? Que je n’avais rien à faire là !
Tout est question de comportement et de respect des autres, mais voilà, le risque zéro n’existe pas, et c’est pour cela qu’aujourd’hui cela doit être légiféré afin de définir les responsabilités de chacun et les droits de chacun.
Malheureusement, la législation va donner des limites, à chacun de les respecter, ou pas, mais dans ce cas il faudra en assumer les conséquences.
Il est difficile aujourd’hui de se prononcer sur la position idéale de nos engins sur la voie publique .
On ne peut définir un emplacement fixe d’évolution de nos engins tellement la représentativité des usagers est variée ! Il faudrait définir une place optimale pour s’adapter suivant les possibilités qui s’offrent aux pilotes et non fermer certaines pistes comme il est envisagé.
A la campagne, les pistes cyclables sont rares, et parfois quand on s’engage dessus, 5 km après on se retrouve sur route... On est donc obligé de rouler sur route, ou sur trottoir pour être plus tranquille, si on ne veut pas tourner le dos aux véhicules qui nous frôlent.
Dans l’état actuel, vos propositions sont inadaptées aux réalités de terrain du paysage français.
Il faut prioriser la sécurité des piétons, des piétons 3.0 que nous sommes, sans pour autant nous interdire telle ou telle portion .
La sécurité des usagers, que nous sommes tous à différents niveaux, implique,de nous adapter aux rythmes de flux des voies que nous empruntons.