Désolant, ton expérience démontre une fois de plus que ce gros roulement est aussi étanche qu'un tampax... Bref. .
Je n'ai pas (encore !) d'expérience avec ces gros roulements, j'ai juste ouvert mon moteur ks18a pour mettre des skf.
L'instant "qui fait peur" est effectivement le décollage des flasques... je devrais dire du 1er flasque car je pense qu'il est prudent de traiter les côtés l'un après l'autre pour éviter tout contact rotor--stator, l'entrefer est faible mais reste à peu près centré avec un seul (petit) roulement. Je n'ai rien de mieux à proposer que la méthode @King Size . Pour moi le plus dur a été le début de décollage car il est difficile de ne pas marquer/griffer le plan de joint. Plusieurs gros tournevis plats réaffutés ont été nécessaires. Dès que ça commence à bailler ça va mieux, on peut engager des leviers "tendres" (bois dur : chêne, hêtre...), j'en ai utilisé 5 ou 6 de tailles progressives pour une extraction la plus coaxiale possible. Sans blague, l'effort sur le flasque est sérieux ... J'ai vérifié, ouf, aucun bombé ou gauchissement.
Une fois ouvert, de deux chose l'une, le roulement reste sur l'axe ou dans le flasque. Sur l'axe on peut être bestial (gros leviers) puisque c'est un démontage destructif, dans le flasque la méthode thermique s'impose, telle que décrite dans les vidéos.
Si vraiment le flasque ne veut pas s'ouvrir... ça devient risqué. Il me semble qu'on peut (? ? ?) tenter de chauffer le flasque au décapeur thermique, mais je pense qu'il ne faut pas dépasser 200°C, le mieux est clairement une ouverture à froid, en multipliant le nombre de bras de leviers... éventuellement en utilisant des leviers métallique percée/taraudés. Et si le 1er roulement est vraiment très serré, c'est peut-être l'autre roulement qui va s'extraire de l'autre flasque (ça été mon cas), et donc on remonte le porte pédale au verso pour éviter de sortir le stator.
Pffff, que dire, brûler un cierge à Sainte Lucie est peut-être utile... Qui sait ?
Mais pour ceux qui n'ont pas un mini-atelier, la table du salon risque de souffrir...
Mais pourquoi ne suis-je pas surpris ?
Je crois que ce sont les ruskoffs de chez EcoDrift qui ont "inventé" ce trou... Ils sont d'une compétence top niveau,..
De mon métier d'équipementier avionique j'ai appris qu'il est bien difficile d'assurer l'étanchéité de certains boîtier, et qu'il peut être préférable de trouer (en bas) pour évacuer l'eau. Même en métallurgie des tubes, un petit trou limite le pourrissement interne (grilles, portails...), redoutable lors du franchissement du point de rosée (0°C).
Donc, perso, je pense que ce trou est probablement utile, qu'on peut l'envisager (en haut ou en bas, je ne sais pas), j'imagine qu'il sert surtout à équilibrer les pressions. A priori l'intérieur de l'essieu creux reste propre, pas de projection d'eau. Pour l'anti-poussière, éventuellement un petit bouchon de laine de verre...