@Liwa , tu n'as assurément pas compris le principe d'une roue électrique, on peut t'aider à éviter de faire des virgules de gomme brûlée et des trous dans ta moquette...
(je détaille un peu ce qui a déjà été dit)
Pour mettre la roue en route il faut qu'elle soit posée au sol et à peu près verticale. On presse le bouton, la roue émet son jingle et affine sa position verticale avant-arrière (tangage), mais ne fait rien en latéral (roulis) car c'est au pilote de gérer ça. Une fois en marche, il faut que le pneu reste au sol car c'est indispensable pour que l'asservissement contrôle la verticalité. J'ajoute qu'il faut éviter les contraintes excessives, par exemple en appuyant fortement la roue contre un mur.
Roue alimentée, on peut déplier la poignée télescopique, et pousser la roue, ce qui est utile par exemple dans les couloirs du métro... On parle de mode "trolley". Une nouvelle fois : le pneu doit rester au sol, sinon la roue part en sur-vitesse. Quand tu auras un peu d'expérience, tu verras que tu peux quand même soulever brièvement, à condition de maintenir la roue verticale, c'est pratique pour franchir un trottoir ou une ou deux marches d'escalier. Pour un portage long, il faut couper la roue. Les roues récentes ont un dispositif anti-spinning (capteur, bouton, détection d'accélération), mais ce n'est pas toujours le cas.
Et quand tu montes dessus, pareil, toujours pneu au sol. Si tu es déséquilibré, si tu ne peux pas rattraper la poignée, eh bien la roue va tomber avec le pneu momentanément en sur-vitesse (+ alarme sonore)... Oui, fatalement on abîme un peu la roue pendant l'apprentissage, on peut éventuellement la protéger avec des bouts de mousse. Quand la roue est couchée, la roue s'arrête. Il ne faut jamais essayer d'arrêter le pneu à la main, sur la ks16 la coque est biseautée ce qui est favorable au taillage de bidoche.