Bonjour à tous,
J'en reviens toujours au même constat, nous aurions du nous monter en association nationale depuis déjà longtemps ! ! ! Ce serait le seul moyen pour pouvoir participer aux négociations, groupes de travail et autres. Si nous ne sommes pas représenté, nous n'existons pas. C'est aussi pourquoi nous ne trouvons trace d'aucun échange sur le sujets dans les restitutions des assises de la mobilité.
Ma position personnelle est que notre proposition doit être modérée, nous ne pouvons pas demander la lune. La loi est une vieille fille qui n'aime pas qu'on la brusque, les changements doivent arriver en douceur. De plus nous devons faire très simple, c'est à dire faciliter les contrôles et la compréhension pour tous.
Le plus simple et qui ne devrait pas trop faire débat serait de demander à obtenir exactement le même statu que le vélo (proposition 1) , ce qui implique :
- la circulation sur pistes cyclables, avec 25km maxi (on ne nous accordera jamais plus, il faudrait être immatriculé, passer un brevet type BSR... ) néanmoins, comme pour les vélo, il n'existera pas de contrôle de vitesse, sauf à se faire prendre pour "conduite manifestement dangereuse", par contre un bridage des roues à 25km/h est trés fortement probable.
- la circulation sur routes en l'absence de piste cyclable (avec les mêmes limitation de vitesse)
- l'interdiction de circuler sur les trottoirs, pure et simple comme pour les vélo. Cycliste, pied à terre ! comme on dit...
Néanmoins l'interdiction sur les trottoirs, et donc le passage à la piste cyclable, souvent bien risquée, serait un danger énorme pour les enfants et les débutants, il faut donc réussir à obtenir l'autorisation de circuler sur les trottoirs (solution 1 + solution 2), mais là encore ne rêvons pas, nous serons limités en vitesse. Cette limite devrait logiquement et en l'absence de possibilité de contrôle, ne pas être fixé en terme de km/h mais de référence au piétons du style "au pas" (plus proche des 4km/h). Je sais que ce n'est pas satisfaisant, mais soyons réaliste, comme d'autres l'ont déjà évoqué, sur le trottoir Nous sommes le danger. Mais encore une fois il n'y aura ni mécanisme de bridage (trop complexe de passer d'un mode route à un mode trottoir) ni radar à roue sur les trottoirs et je pense que c'est bien ce qui fait peur aux associations de piétons. La seule limite verbalisable sera donc une nouvelle fois la conduite dangereuse, voire la mise en danger délibéré d'autrui.
Un dernier point si nous sommes assimilés aux cyclistes, nous écoperons également de l'interdiction de porter un casque audio ou des oreillettes (verbalisable depuis 2015). Nous risquons par contre fortement de nous voir imposer casque (indispensable selon moi) et gilet jaune, que les cycliste ont réussi à éviter jusque là grâce à leurs associations toutes puissantes que nous n'avons pas.
En espérant que la suite nous soit favorable... mais ça peut être encore très long! alors profitons-en!