Venant d'une roue très haute (vieille ks18), ma prise en main a été facilitée malgré l'absence d'appui moelleux aux genoux et la savonnette dans le haut du mollet, Inclinaison à 0°, sensibilité 100%, +150-100psi. 2,5bars.
Constats immédiats : une fois à bord, roue stable et douce, plutôt silencieuse, élimine 50% des cahots, vire très court, petite tendance à suivre les ornières ou raccords de bitume longitudinaux, sensibilité aux dévers relativement "habituelle", fortes pentes montantes plutôt laborieuses. C'est clair : j'aime. Après 600km, j'estime ne pas être au point sur les courbes rapides, que je ne prends pas bien équilibré, mais encore roue (très) en appui sur la jambe extérieur, jambe intérieure fléchie.
Truc bizarre au début : fatigue/douleur des chevilles au bout de 1 heure... Peut-être le léger V des pédales... Mais ce n'est plus le cas, ma dernière balade 3 h non stop est OK (sans poser un pied au sol, un vrai un challenge ) .
Comme d'habitude, toujours la même remarque : on doit laisser son corps s'adapter à cette nouvelle cinématique. C'est une prothèse et le contrôle doit en être instinctif. On roule, on roule...etc. Etre décontracté et en pleine confiance, plus facile à dire qu'à faire...