<hs> Légende urbaine ! Les carburants modernes ne contiennent pas suffisamment d'humidité pour dissoudre le sucre, celui-ci pourra rester des années dans le réservoir. De toute façon, même avec de l'essence des années 1940, cela ne provoque pas de serrage, mais le bouchage du/des gicleur(s) par caramélisation. Les serrages sont dus à un défaut de lubrification des pistons, ce qui est extrêmement classique sur les deux temps.</hs>
Assistance au freinage, non, bien sûr. mais comme relever les pédales nécessite une accélération fugitive de la roue par rapport au pilote (qui est inertiel), il devrait quand même y avoir "une certaine" tendance au ralentissement... C'est peut-être faible, anecdotique, difficile à voir...
Quelques principes, d'abord la structure :
Eh oui, fonctionnellement, il y a une roue et des pédales et c'est tout. La coque (solidaire des pédales) et son contenu ne compte pas.
C'est une structure très instable, et si je me suis mis dans un trou, ce n'est pas par hasard, c'est pire qu'une savonnette.
Pour stabiliser en tangage l'ensemble roue+pilote, il y a dans la coque le nécessaire pour appliquer des petites variations de vitesse au moteur.
-- En statique sans vent, cela aligne parfaitement le centre de gravité de l'ensemble et le point de contact au sol. On peut généralement ressentir les petites vibrations de recherche d'équilibre. Une roue sans pilote (mode trolley) est également stable car son centre de gravité est au-dessus de l'axe moteur. Elle peut rouler seule, et si elle est équilibrée elle garde sa vitesse et trajectoire (éventuellement circulaire) jusqu'à épuisement des batteries.
-- En roulant, le pneumatique subit une résistance à l'avancement, le moteur crée un couple entre le sol et le centre de gravité de l'ensemble qui sera nécessairement avancé de manière permanente. Par son poids et son déséquilibre, le pilote crée la réaction nécessaire à l'action d'avancement. Peu perceptible sur plat, cela se ressent en montées car le pilote doit solliciter ses orteils (vive les pédales longues).
Donc en roulant à vitesse stable le pilote reste toujours un peu penché en avant (sauf en descente), il doit compenser aussi quelques contraintes aérodynamiques. La roue gère finement les variations de vitesses nécessaires à l'équilibre dynamique, le moindre écart ou anomalie et c'est la chute immédiate. Le mot variation est important, pour ceux qui ont un peu oublié je suggère de reprendre leurs cours de maths différentielles et intégrales pour se rappeler ce que signifie dV/dt. La roue ne gère PAS les vitesses, ce sont les alarmes qui mesurent la vitesse.
Pour revenir à la remarque de @Ice , le tb provoque-t-il un ralentissement ou pas ?. Difficile d'être affirmatif, il faudrait être très "sensitif" et savoir inhiber son ressenti psychologique... Concrètement, il y a deux boucles imbriquées, l'une qui gère les rotations angulaires (déséquilibre gyro) et l'autre qui gère l'angle des pédales (inclinaison accéléro), ces deux boucles partagent le même actionneur (le moteur), il y a nécessairement une interaction... Je n'ai pas de certitude absolue mais j'aime bien l'idée d'un certain ralentissement...
Bon, je vais être direct, ça c'est une suggestion inacceptable de la part d'un wheeler.
Une e-roue est un engin pendulaire, la plus petite action qui perturberait l'équilibre serait fatale. Imaginer un seul instant que cette fonction puisse prendre l'initiative de modifier la vitesse n'a aucun sens et démontre une méconnaissance du sujet.
Le tilt back est une alarme qui peut, dans une certaine mesure, peut se permettre d'agiter les pédales, ce qui est tolérable parce que c'est en dehors de la fonction d'équilibre qui, encore une fois, ne gère que le centre de gravité et le contact au sol.