frabad

J'ai fini par voir ça en effet, mais comme j'ai viré l'appli KS et que j'ai arrêté de suivre son évolution j'ai parlé un peu vite 😁

@Canaille56 le déréglage dont je parle concernait uniquement les roues KingSong, pour lesquelles il n'était pas possible de personnaliser l'inclinaison des pédales, contrairement aux roues InMotion. Il fallait alors créer un déséquilibre au moment de l'étalonnage pour les roues KingSong. L'effet visé était le même, mais les conséquences posaient problème. Désormais grâce à EUC World ça fonctionne exactement de la même manière entre les marques 🙂

J'ai croisé quelques wheelers qui, comme moi à mes débuts, déréglaient volontairement l'assiette horizontale de leur roue KingSong pour adopter une posture «prudente» (légère inclinaison vers l'arrière) et ainsi mieux contrôler les accélérations. Comme l'explique Seba dans la vidéo, l'inconvénient de ce déréglage de l'assiette est qu'il perturbait l'équilibrage gyroscopique dans les virages et provoquait alors un tangage léger, mais très désagréable (c'est du vécu). Avec cette nouvelle fonction, plus aucun risque, l'inclinaison souhaitée par l'utilisateur sera désormais prise en compte par l'algo.

Le système de suspension va apporter un confort inédit, du jamais vu... ... logique, la V11 sera la première à le proposer 😁 Savoir si tu as besoin d'une suspension sur chemins pas très lisses est un vrai casse-tête, puisque son bénéfice est encore inimaginable pour ceux qui ne l'ont pas essayée. Mais je pense qu'InMotion a fait du super boulot et qu'il propose la V11 pour en faire une référence, en effet.

drum & bass & groove

<hors-sujet> Tu sembles partir du principe que que la dette privée est celle des ménages et des TPE et qu'elle est, de fait, vertueuse. Sans vouloir glisser vers un débat moral inepte, qui tournera toujours autour d'une veille idéologie méritocratique petit-bourgeoise, je trouve dommage de tomber dans les lieux communs et d'occulter la réalité. Heureusement qu'il y a d'autres analyses économiques que celles des partenaires (médias et commentateurs) des groupes privés 🙂 Ce sont les entreprises privées, et pas seulement les petites, qui grossissent la dette privée. Les plus grosses vivent littéralement aux crochets de l'état par le biais de marchés publics aussi (souvent) gigantesques que (parfois) bidons. Mais elles bénéficient en plus d'aides publiques et de défiscalisations à hauteur de plusieurs dizaines de milliards d'euros (CICE notamment, cadeau de 40 milliards par an sans réinvestissement dans l'économie). Ce sont les entreprises privées qui sont largement bénéficiaires des largesses des «services publics», jusqu'à Pôle Emploi, qu'elles siphonent par le biais des formations bidons, des télé-consultations externalisées, des allocations de contrats aidés et précaires, et dont le surcoût est assumé par les cotisants sur le dos des chômeurs ! Je passerai sur le chômage partiel «accordé» aux entreprises détenues par des milliardaires. Ce sont les entreprises privées qui, à chaque crise financière, voient la partie non remboursée de leur dette prise en charge en catimini par le service de la dette. Dernière preuve en date : les entreprises détenues par des évadés fiscaux bénéficieront d'aides publiques. L'état est essentiellement une vache à lait pour les grosses entreprises privées, et certains services publics (interdits de dénomination «entreprise») ne sont déficitaires que par stratégie idéologique depuis 40 ans. Parmi eux, le service de santé (hôpitaux, sécu), était auto-financé et excédentaire avant les privatisations. Même les ASSEDIC présentent, encore aujourd'hui, un excédant avant prestations aux entreprises. Inutile de s'alarmer que le retour à l'«équilibre» soit, dès lors, méthodiquement empêché. Il faut arrêter de cracher sur la dette publique sans savoir ce qu'elle désigne. Tous les pays riches en ont. La France n'aurait aucun problème pour la rembourser si c'était souhaitable (même sans rétablir l'ISF, supprimé sans que ça ne pèse sur la dette publique, semble-t'il). Mais elle doit exister pour plusieurs raisons : justifier l'austérité et discréditer les services publics «déficitaires», dont les entreprises privées sont très largement bénéficiaires privatiser les services publics non-déficitaires dorloter les investisseurs étrangers pour qui la dette fançaise est une valeur sûre, garantie par la BCE (le taux d'intérêt d'emprunt d'état français est négatif !) faire diversion en jetant l'opprobre sur une classe laborieuse à qui les curés de l'église capitaliste veulent faire croire qu'elle vit au dessus de ses moyens et qu'elle devra rembourser, sans hausse de salaire, les services publics qui lui sont volés. ... jusqu'à changement de paradigme, évidemment. </hors-sujet>

@Techos78 si la logique de coupes budgétaires dénoncée par «cet obscur laborantin» est une réalité partagée par bien d'autres secteurs publics (les acteurs du secteur privé n'ont qu'à bien se tenir s'ils pensent avoir été épargnés jusqu'à présent sur simple présomption de leurs ... «résultats» ?), je doute qu'on puisse lui attribuer une quelconque soif de gloriole alors qu'il faisait simplement son boulot au-dessus des moyens qui avaient été «généreusement» amputés 🤪 La logique réactionnaire et méprisante de «la vie au-dessus de nos moyens» a fait long feu, mais il faudra davantage que des jugements moralisateurs pour faire comprendre aux jeunes générations, paternellement privées de tout, que la santé, la vie privée, l'éducation, la démocratie et un écosystème à peu près sain (et bien d'autres foutaises telles que l'histoire ou la recherche fondamentale), étaient tout simplement trop chers pour qu'on leur en laisse l'usufruit. En tout cas je ne suis pas sûr que les rouleaux de PQ et les capotes les convainque indéfiniment. Je passerai sur l'attrappe-couillon de la dette, dont personne ne semble s'offusquer lorsqu'elle est privée (130 % du PIB, contre à peine 100 % pour la dette publique) ni quant elle touche des pays «sains» (les états-unis ont un ratio dette publique / PIB égal au nôtre, soit seulement la moitié de celui du japon). À ce petit jeu, la Russie (14 %) ou encore la Corée du Nord (0,5 %) dessinent probablement une perspective honorable pour les apôtres de l'économie de marché 🤡 Merci au confinement d'enrichir nos réflexions et d'élargir nos considérations !

Bienvenue sur le forum et bon ride sur cette sensationnelle KS-16X 🙂 👍

Je serais assez d'accord si la simple considération des rapports de recherche passés n'avait pas été éhontément écartée : Depuis 2003, Bruno Canard, chercheur à Aix-Marseille, travaille sur les coronavirus. Il dénonce le désengagement européen et français dans le secteur des sciences.

En réalité cette chaîne appartient au milliardaire Patrick Drahi et est intégralement financée par l'évasion fiscale. L'état n'est donc qu'un simple complice. C'est peut-être aussi une raison pour ne pas lui faire de pub, voire de la boycotter, même en période de confinement 😉

<hors-sujet> @J_Lebowski comme ça été déjà dit à de nombreuses reprises dans les pages un peu fouillies de ce forum, tu as effectivement l'obligation (légale) d'assurer ta roue en responsabilité civile, mais tu as aussi l'obligation (rationnelle) de renoncer à la certitude de ne pas te faire envoyer f*utre par ton assureur en cas de pépin. Maintenant, si tu veux crier au scandale, prends un ticket et fais la queue ... mais mieux vaut rester cool, dude 😉 Bon ride ! </hors-sujet>

@nthierry merci pour le lien vers l'article, ce dernier est très pertinent et m'a permis de comprendre que, contrairement à ce qu'insinue New Walking (et le titre du (présent topic), les magasin accusés de non respect de leurs engagements ne sont absolument pas à cataloguer dans le «marché gris» ! Inutile d'être expert en droit des affaires pour s'apercevoir que les trois boutiques accusées sont précisément un excellent moyen de lutter contre un monopole (inacceptable, comme dit @sanfred). Les revendeurs proposent un service de distribution, ce service est censément protégé par le droit à la concurrence ! (si tant est qu'il signifie quelque chose dans l'union européenne, qui le défend de manière assez opportuniste).

Désolé pour le trolley de ta V10 ... et merci de rappeler que «solide» ne signifie pas «incassable» 🙂 <HS>j'ai l'expérience des poignées / trolley des roues KS, pas plus solides (juste mieux intégrés) que celui de la V10. Ils ont (eu) du jeu, mais je n'en ai cassé aucun.</HS>

C'est l'inverse : les roues KS-16S destinées au marché chinois sont estampillées du logo KS-Wheel, pas les roues distribuées en Europe. Les modèles KS-18(X)L et KS-16X n'ont aucun signe distinctif extérieur. Il est clair que les vendeurs qui proposent des roues KingSong sur Aliexpress sont dans le colimateur de KingSong. C'est bien cette politique d'exclusivité dont il est question ici : KS veut garder le contrôle absolu de la distribution de ses engins et les consommateurs occidentaux le lui reprochent.

Il s'agit d'un vieux scandale qui concerne non pas les roues «non officielles» mais les roues de marque KS-Wheel, réservées au marché domestique (Chine) et vendues exclusivement sur AliExpress. Le protocole de communication entre ces roues et les applis n'est pas le même que le protocole des roues vendues en occident. Mrelwood est légèrement trollesque en décriant une politique certes scandaleuse, mais moins incoutournable qu'elle n'y paraît. En tout cas, ce qu'il dénonce n'est pas tout à fait exact. EUC World gère les paramètres de ces roues de manière incomplète. La mise à jour micrologicielle n'est pas gérés. Le changement des seuils de vitesse n'est pas géré pour l'instant, mais Seba confirme que ce sera possible à l'avenir. La dernière version stable de l'appli KS gère complètement ces roues et permet de changer les seuils de vitesse sous certaines conditions. De mémoire, @thibbea (entre autres) y est parvenu sans problème Enfin, il est possible de demander au vendeur AliExpress de procéder au déblocage des seuils de vitesse d'une roue achetée et reçue, c'est gratuit 🙂 L'autorisation numérique est délivrée par Internet, c'est transparent pour le client lorsqu'il connecte sa roue à l'appli et l'appli aux serveurs KS. Bien que je ne cautionne personnellement pas cette pratique, je rappelle à bon entendeur que KingSong a déjà largement communiqué, depuis longtemps, sur le fait que les roues réservées au marché domestique (chinois) achetées via Aliexpress ne bénéficieraient d'aucun support technique. Peut-être ceci explique-t'il cela ?

Le changement de pneu / chambre à air prend un peu de temps à cause du démontage, or c'est ce temps qui est généralement facturé en boutique, hors garantie. Cette opération est plus aisée sur certaines roues que d'autres (ça dépend aussi des marques), mais sur une roue InMotion ça ne devrait pas poser de problème et les pneus de leurs roues sont assez faciles à trouver. Les autres réparations consistent généralement à remplacer une ou plusieurs pièces. Là non plus ça n'est pas nécessairement très compliqué, sauf pour les batteries, qui présentent des situations bien spécifiques et qui peuvent encourager à racheter carrément une nouvelle roue, question de coût. L'idéal est donc plutôt de disposer d'un catalogue de pièces proposées par le constructeur. Je ne connais pas la politique d'InMotion sur la mise à disposition de leurs pièces.

Pour moi c'est la poignée-scorpion de la vénérable Ninebot E+, hyper fragile, qui justifie cette crainte tenace au sujet de la solidité des équipements de ce type. InMotion fait plutôt partie des bons élèves quand il s'agit d'équipement : le trolley de la V8 est peut-être fragile, mais certains wheelers un peu perfectionnistes apprécient son absence de jeu. Le trolley de la V10 a du jeu, mais il est vraiment solide. Je persiste à croire qu'InMotion continue de progresser avec la V11 : cette roue bénéficie d'un trolley amélioré par rapport à celui de la V10, dont la longueur était un peu excessive une fois replié, et dont l'intégration à la poignée cassait la «ligne». Ici l'intégration semble parfaite.

Bienvenue sur le forum ! Bonne chance pour le choix de ta future monture 🙂

Je pense qu'il manque deux petits détails à cette affirmation : tous les modèles de roue n'ont pas le même rendement, certains consomment donc leurs watt-heures plus vite que les autres. tous les wheelers n'ont pas un penchant irréfréné pour les accélérations, certains consomment donc leurs watt-heures plus vite que les autres 😉 En fonction de quoi, l'exploit n'est pas forcément avéré 😉 edit : et bien sûr je maintiens que les pauses-recharge qui jalonnaient judicieusement le parcours n'étaient pas là par hasard. En conséquence l'«exploit» tient essentiellement à l'organisation impeccable de la rando par @marko

@Nangaparbat bien sûr tu veux parler de @OrionGames qui a seulement eu besoin d'un prêt de chargeur rapide lors de la deuxième pause-recharge pour terminer le parcours sur sa KS-18L dans de bonnes conditions 🙂 Je ne pense pourtant pas qu'il se présente lui-même comme un représentant de la catégorie «poids plume».

Le trolley de la InMotion V10, en plus d'être franchement disgracieux, m'avait semblé très fragile, vu de loin. Après manipulation en boutique j'ai changé d'avis. Pour les vendeurs qui m'ont fait un retour, il s'est avéré l'un des plus solides qui soient sur les modèles contemporains de la V10. Je doute qu'aucun wheeler ait eu besoin de le changer ou de le réparer. Je crois qu'on peut s'attendre à la même (haute) fiabilité du trolley sur la V11.

@Ichigo l'utilisation à long terme de ta roue est un voeu louable et partagé par de nombreux wheelers, mais je crois que tu te méprends sur le bénéfice de la garantie que tu obtiendras de la part du distributeur/revendeur. Ce dernier ne fait que satisfaire à des exigences *légales* et minimales en proposant une garantie contre les dysfonctionnements de l'engin (moteur et batterie), dans un délai extrêmement court après l'achat. Certains distributeurs et/ou revendeurs introduisent même une restriction (pas très légale) de la garantie à quelques centaines de kilomètres parcourus. Tu ne pourras malheureusement pas bénéficier, avec cette offre légale «symbolique», des services de réparation équivalants à ceux d'un garagiste, par exemple. En cas de panne hors-période de garantie, il faudra résoudre le problème par tes propres moyens ou rétribuer la main d'oeuvre qui le fera pour toi. Ce service est très cher en boutique, et l'intervention du revendeur est souvent réprouvée par le distributeur. Tu ne devrais pas trop compter sur le SAV, à moins qu'une extension de garantie te soit proposée. Pour finir malgré tout sur une note encourageante, en dehors du changement (plutôt aisé) de pneu ou de chambre à air, les réparations sur une roue électrique sont généralement inexistantes. Il y a de fortes chances pour que la durée de vie de ta future roue atteigne celle de ses batteries, soient un millier de cycles de charge complets, soient plusieurs années.

<HS> @Jamy76 je suis intrigué aussi : est-ce que les fonctions de réglage des seuils de vitesse et de mise à jour du micrologiciel sont autorisées par l'application KS sans enregistrement ? </HS>

Ce n'est pas impossible, mais si c'est le cas alors inMotion est un agent économique beaucoup plus lourd que je l'imaginais : personnellement je n'ai rencontré ce genre de pratique que dans des industries beaucoup plus «lourdes» (l'aéronautique pour ne pas la nommer), mais je n'ai jamais ressenti le besoin de les analyser. Enfin ta compréhension est certainement plus aboutie que la mienne, qui repose sur une confusion assumée entre «coût» et «risque» et qui vise à prêter aux entreprises mondialisées un besoin irrepressible de faire la chasse aux externalités. Je ne vais pas dire que je connais ces personnes, parce que je n'ai pas nécessairement d'affinités avec elles, mais l'anti-étatisme est assurément une «morale» très répandue qui pèse de manière plus ou moins implicite dans l'exercice de différents agents économiques, y compris le particulier qui fait un simple achat par correspondance. Je ne fais pas de procès d'intention, j'observe juste que ces pratiques sont légitimées par des institutions.

Avec Amazon comme revendeur officiel (une «boutique» tentaculaire), InMotion ne prend pourtant pas beaucoup de risques, surtout en France où le propriétaire de ladite boutique (Jeff Bisou) est perçu au mieux comme un simple bienfaiteur, au pire comme un modèle à reproduire.