Il y a eu un français nommé Thévenin qui a démontré qu'un générateur de tension continue peut se caractériser par deux grandeurs : sa tension à vide et sa résistance interne. Une cellule 18650 peut donc être représenté par le circuit de gauche :
Il existe aussi le circuit de droite (circuit de Norton), moins pratique, qui synthétise un générateur sous forme d'un générateur de courant avec une résistante shunt.
Cela paraît évident, plus une cellule débite, et plus la tension s'écroule, surtout avec une cellule Li-Ion dont la résistance interne est nettement supérieure à une cellule Li-Po. Cette résistance dépend de la température (vous verrez ça cet hiver) et du vieillissement :
Attention, ce graphe représente la variation de résistance, pas la résistance car 1 Ohm serait considérable.
Pour se faire une idée de la valeur de résistance interne, on peut regarder les courbes de décharge en fonction du courant :
A la louche, en regardant le milieu de la courbe, un débit de 30 Ampère fait descendre le tension de 3,7V à 3,1V, correspondant à une résistance interne de
0,6 V / 30 A = 20 milliOhm
Et donc, plus il y aura de cellules en // , et plus la tension se maintiendra à une valeur élevée puisque la résistance interne sera plus faible.
Oui
Oui. A 36 km/h , on parcourt 10 mètres par seconde, il faut 100 secondes pour faire 1 km.
Si une roue consomme 15 Wh/km , la puissance moyenne est 15 / 100 * 3600 = 540 Watts.
La pente modifie rapidement cette valeur.
Avis perso : je pense qu'il est préférable de choisir une roue équipée de 2 packs de batterie en // (ce n'est pas le cas des ks16b et ks18a), pour avoir une roue mieux équilibrée et plus fiable, et qu'il faut éviter de descendre sous les 30% de capacité restante.