J’ai reçu hier ma roue, une GotWay tesla 1020 !
Et après 2h de prise en main dans la soirée, je confirme que ce n’est pas de la tarte ! Bien sûr il y a les joies de l’apprentissage, les petits succès et les grands efforts, la persévérance récompensée... et que c’est difficile !
Je me suis entrainé dans un square, avec des parties en terre/ gravier compacté, un peu de bitume, des lampadaires... J’ai commencé par faire de la trotinette, un pied puis l’autre (même si c‘est plus dur avec le pied gauche) à me récompenser ensuite par un peu de pendule accroché à un lampadaire. J’appréhendais de lâcher ce poteau, pourtant une fois le pendule fait suffisamment longtemps, une fois détendu, le départ s’est fait comme malgré moi, naturellement, l’esprit guidant l’engin vers les racks vélos - espacés de moins de deux mètres.
Puis je repartais au turbin, montée / descente à l’arrêt, pied droit puis gauche, un peu de trottinette, mon tibia gémissant et moi désespérant de trouver la position d’équilibre sur un pied. J’ai entrecoupé mes efforts de quelques pauses sur le banc - qu’est ce que c’est physique ! Pourtant les nuits de novembre ne sont pas particulièrement chaudes en Moselle.
J’ai terminé la session par des trajets le long d’une grille, longue d’une dizaine de mètre et libre à chaque extrémité, permettant de tourner tout autour : lâcher grille / avancer 1m / freiner / attraper grille. J’ai augmenté la distance au fur et à mesure, jusqu’à faire les 10m sans tenir la grille. Lorsque ensuite j’ai voulu faire un trajet poteau/ arbre, sans grille à laquelle me rattraper, j’étais comme un frêle esquif au large, dans la tempête, loin des côtes salvatrices ; et l’arbre était tel un phare, une faible lueur cachée par les vagues et le roulis, entr’aperçue parfois, offrant un sursaut d’espoir - mais si fragile et si incertain, que bientôt j’abandonnais ma traversée et mettait pied à terre.
Comme je ne peux pas compter sur les services de la mairie pour mettre des grilles tout le long de mon trajet domicile / travail (mais que fait le gouvernement ?) j’ai pris la décision de retourner au labeur et d’apprendre à me passer de celles-ci : j’y retourne ce soir.
Mais d’abord, j’achète des protèges-tibias.