C'est curieux, mon opinion diverge de tout ce que j'ai lu dans ce post. Je ne nie pas la courbe d'apprentissage, c'est une évidence, mais c'est aussi un challenge motivant: cela empêchera la roue de devenir le moyen de transport majoritaire, pas de se développer considérablement. Je vois 2 raisons qui font que la roue restera, à mon avis, un marché de niche:
1) Du point de vue de l'utilisateur: c'est incontestablement une activité casse - gueule, donc si l'on est tant soit peu rationnel, cela empêche de faire de la roue en tong, short et T-shirt, donc d'aller chercher la baguette de pain au coin de la rue. On ne passe pas 10 mn à s'équiper pour 35 secondes de trajet. J'avais déjà ressenti cette limitation avec la moto, elle est bien pire avec la monoroue pour laquelle les trajets envisagés sont plus fréquemment courts et urbains.
2) L'essentiel est du point de vue extérieur à l'utilisateur. Aux yeux du grand public (ceux qui ne sont pas susceptibles d'être séduits par le challenge), c'est un engin de cirque (on me l'a déjà dit), pas sérieux, dangereux, à ne pas offrir aux enfants, et qui inspire de la crainte (il va venir nous percuter celui là!). Ce n'est pas un véhicule. Du point de vue des autorités et du législateur, c'est encore pire. Voilà un engin pour les allumés, qui ne peut avoir 2 freins comme un bon vieux vélo, pas même un seul vrai frein, c'est un danger public à restreindre sévèrement. Quoi? on ne peut même pas faire couper le moteur à la vitesse limite? C'est inacceptable! Je ne crois pas que la moité de nos députés comprenne ce qu'est une monoroue. Cet état d'esprit peut changer avec le temps, bien sûr, il suffit d'une ou 2 générations... Dernier frein, bien traditionnel celui là: c'est cher