Pour avoir vu les assurances approcher tout doucement nos engins sur ces 4-5 dernières années, on sent bien que certains ont senti le filon. Quand je tenais une boutique, il y en avait un qui venait me cirer les pompes chaque semaine pour que je lui envoie des clients. Il était très sympa d'ailleurs (normal hein ).
Mais je ne lui en ai jamais envoyé aucun, car à l'époque aucune loi ne forçait l'assurance pour ces engins, malgré ce que certains vendeurs essayaient de faire croire. Mais surtout parce que j'étais convaincu que le jour où un truc grave se produirait (handicap ou décès à la clef) ça ne vaudrait rien. Il faut se remettre dans le contexte, on avait des véhicules à moteur qui n'avaient pas le droit d'être sur la route ("non réceptionnés" selon la loi), comment croire à une assurance dans ces conditions?
Je pensais aussi que ça arriverait assez vite un cas d'école comme ça. A priori je me suis trompé, pour l'instant il n'en est rien, pas de mort ou d'accident grave provoqué, et depuis pas mal d'années maintenant. Les wheelers semblent être bien plus prudents que beaucoup en réalité. Sans doute grâce à l'apprentissage, moins instantané que sur une trott par exemple. On apprend à anticiper un max, et à adapter sa vitesse aux conditions sur une roue ( ce qui, j'ai l'impression, nous rend de bien meilleurs conducteurs ensuite de voitures ou d'engins plus lourds mais c'est un autre sujet...)
Mais ce qui me fout en rogne c'est que quand, enfin, on a eu ce fameux décret sur les véhicules électriques légers, on en attendait surtout ça, à savoir pouvoir rouler, responsablement, en payant son assurance, et se savoir couvert en cas d'incident grave. Mais cette loi est sortie avec ce max 25 km/h par construction, ce qui éliminait, déjà à l'époque, d'office la quasi totalité des roues sur le marché, tout simplement. Et qui fait persister cet état d'insécurité du wheeler, mais aussi de la victime. Et ça, c'est quand même un vrai problème, toujours pas résolu fin 2020... Et qui fait que la plupart des wheelers ne sont toujours pas assurés, moi le premier...