Il me semble qu'il y a deux sujets qu'il faut analyser séparément, même s'ils sont fréquemment mélangés :
-1- il y a l'écologie pure qui préconise de consommer au plus juste des matières premières si possible renouvelables, sans (trop) dégrader l'environnement.
-2- il y a " l'urgence climatique " , très à la mode, qui met actuellement une pression terrible sur ce pauvre CO2 qui n'en demandait pas tant.
Le 1, c'est du simple bon sens, qui ne passionne pas les foules, vu que nous sommes du côté des riches. Pour l'instant, tout va bien pour nous, nous stabilisons à peu près notre démographie et nous polluons surtout chez les autres (matières première et déchets)...
Le 2 est nettement plus compliqué, malgré qu'il soit basé sur un constat relativement simple : actuellement la température grimpe, les glaciers fondent, et les mers montent de manière centimétrique. Est-ce un phénomène nouveau : même pas. il y a à peine 15000 ans la moitié de l'Europe était sous des centaines de mètres de glace, puis, brutalement, mystérieusement, tout s'est réchauffé et les mers ont grimpé de 1 mètre par siècle pendant 120 siècles (~140 mètres au total). Est-ce que ce monstrueux phénomène est pris en compte ? Mais non, voyons, mais chut, faut pas le dire.
Quel est l'impact de l'activité humaine ? Il y a 15000 ans : aucun. A l'heure actuelle, effectivement, nous sommes en cause.. Mais où est la paille, où est la poutre ?. On aimerait avoir des comptes-rendus solides des spécialistes, mais c'est impossibles, les dizaines de modèles climatiques actuels sont contradictoires, même s'ils s'accordent à dire que "ça grimpe". Le bouc émissaire est le CO2, chouette un coupable. Notons qu'on s'est obstiné à "boucher le trou d'ozone" qui est aussi un gaz à effet de serre.
Cette histoire de CO2 est grave, elle met en jeu des intérêts financiers colossaux. Je ne parle pas des petites guéguerres entre industriels. Il faut bien comprendre que le vrai pouvoir mondial n'est pas dans les mains des chefs d'états, mais dans celles d'une dizaine de grosses banques qui tiennent (pratiquement) tous les présidents par...l'épaule. Le but affiché dans certains milieux est de doubler la dette des états dans les 10 ans à 15 ans, les transitions écologiques coûteuses vont dans ce sens. C'est très facile pour les banques, c'est de l'argent virtuel, même si c'est complété par de l'argent privé.
En France, les intérêts de notre dette atteignent presque le budget de l'éducation nationale. Et cette dette grimpe tous les jours un peu plus...