Je tenais à vous remercier pour vos conseils et encouragements. Je sens que je me suis inscrit sur le bon forum.
Récap du samedi 5 octobre 2019
Troisième séance 45 minutes :
- j'ai collé du carton sous les pédales avec du double face, histoire de ne pas leurs faire subir la même chose qu'hier
- j'ai toujours la housse de la v8 et mes protections (mains, coudes, genoux et tête)
- j'ai retenté un coup sur ma petite terrasse et j'ai encore vite abandonné. C'est trop petit, il faut de l'espace pour ne pas être déstabilisé par le manque de place.
- je suis retourné au city park. Il y avait pas mal de monde. J'avais ni envie de me taper la honte ni envie d'être perturbé par les regards et questions.
- j'ai trouvé une impasse en bon état.
- mêmes résultats qu'hier, j'arrive toujours pas à monter dessus sans rambarde et quand je m'appuie à quelque chose, mon réflexe inconscient est de perdre l'équilibre de ce côté.
- je déprime.
- j'envoie un SMS à un copain qui me rejoint
- je lui montre comment ça fonctionne tel un expert qui ne sait rien ^^
- je lui demande de me donner la main avec son bras tendu. Magique ! J'avance sans contrôler la direction voulue, mais j'avance si vite que mon pote est obligé de courir avec moi.
- plusieurs essais plus ou moins convaincants, beaucoup de rires (mais un peu moins quand c'est la roue qui tombe sur le goudron)
- plusieurs échecs où je m'échappe de la gyroroue sans jamais vraiment tomber (mais le dos prend cher) et en tentant toujours de rattraper la V8. Parfois je n'y parviens pas et tout le plastique ce qui n'est pas protégé par la housse prend très cher (pour le prix de la V8, je trouve ça navrant)
- on se dit que la roue est peut être mal gonflée, on rentre pour boire un café (et changer de tee-shirt actuellement trempé de sueur)
Quatrième séance 1h :
- après avoir regonflé le pneu et glissé du papier bulle sous la housse pour moins souffrir juste en dessous du mollet, nous sommes retournés dans l'impasse.
- bizarrement après de nouveaux échecs, j'ai rapidement pris le coup de monter sur ma gyroroue sans aide et de pouvoir faire quelques mètres (mais jamais dans la direction souhaitée).
- fier de moi j'ai ensuite su faire des accélérations et freinages.
- à force d'essayer, jai su faire de plus longues distances (à peu près dans la direction souhaitée) et des virages, mais je n'arrivais plus à augmenter ma vitesse
- là on arrive à un point où toutes les réussites deviennent inexplicables car je ne regarde plus ma roue et par conséquent je ne comprend pas les erreurs que j'ai commis avant. Peu importe ce sera pour une prochaine fois, je suis si fier.
- je me risque à sortir de l'espace goudronné pour continuer l'impasse rocailleuse. J'y parviens !
- je parviens également à descendre d'un trottoir (un peu arrondis et bas)
- mais les douleurs au dos sont de plus en plus intenses et je n'arrive pas à trouver la bonne position pour ne pas souffrir.
- après 40 minutes je décide d'arrêter pour aujourd'hui. Mon corps me dis stop.
- sur le chemin du retour, la route toute lisse me donne envie (je vis en bord de mer, il y a peu de passage en voiture )
- je me lance à faire plusieurs allers retours de 230 mètres. Oui ! L'impasse ne m'avait pas permis de tester la vitesse !
- j'imagine que j'ai atteins les 25 km car la V8 s'est mise à sonner et les pédales ont monté un peu (tilt back?). Ça m'a stressé, j'ai préféré descendre.
Conclusion :
- Hier je regrettais presque mon achat, aujourd'hui je suis fier de moi. Il y a eu un déblocage que je n'arrive pas à expliquer, mais pour sûr c'était psychologique.
- Pour ce second jour, je sais monter sur la gyroroue et avancer plus ou moins dans la direction souhaitée
- Mais j'ai vraiment mal au dos (même plusieurs heures après), et il faut que j'apprenne à adopter la bonne posture. Laquelle ? (une fois le dos droit je n'arrive pas à plier les genoux)
- il faut également que je protège tout ce qui ne l'est pas déjà par la housse car le plastique est bien abîmé. Je vais également doubler le carton sous les pédales.
- L'histoire du balancier avec un pied, je n'y arrive pas, je trouve pas V8 trop lourde pour mes longues mais fines jambes
Question : Ma V8 se met à sonner et surtout faire des tilt back et partir en vrille toute seule alors même que je ne suis pas dessus et qu'elle est droite. Une surchauffe ? Je suis obligé de l'éteindre et d'attendre un peu. C'est le moment que j'aime le moins quand elle fait ça, car ça ne me rassure absolument pas de remonter dessus. Si je ne lui fais pas confiance, c'est très moyen pour l'avenir. Un défaut de fabrication ou quelque chose que je n'ai pas capté ?