Allez, je me risque à exprimer un avis (je choisirai mes mots avec précaution vu que certains s'enflamment vite) avec des petites phrases en moins 140 caractères (c'est bien connu pour les nuances c'est optimal) :
=> les dépenses des uns sont les revenus des autres (exemple : on a des hôpitaux et des soins au top, sans payer le prix fort, parce que tout cela est financé en amont). => le prix d'un bien/service est d'abord fonction du temps (coût fixe + variable) nécessaire pour le fabriquer (permettant la rentabilité et d'atteindre le point mort), du nombre d'intermédiaire, puis ensuite de l'offre/demande (et si la demande n'est pas au rendez-vous au prix du seuil de rentabilité, bah ça fonctionne pas) : par exemple, je vous laisse comparer, en tenant compte du temps que vous y restez, les prix d'un rendez-vous chez un médecin et un coiffeur, je vous laisse aussi regarder le coût de la main d'oeuvre sur un devis réparation auto. => un cadre concurrentiel (càd notamment l'absence d'entente, d'avantage technologique, ou de barrière à l'entrée d'un marché) fait que les marges excessives ne peuvent pas persister sur le long terme (exemple l'arrivée de Free sur le mobile). => Si c'est gratuit, c'est que vous êtes le produit.
Ainsi, dire "qu'on paye trop/on est des pigeon" n'a de sens que si on bien précise pour quoi (en 2 mots) : payer très cher des services/biens de luxe, le client ne s'en plaint pas car il a le sentiment que c'est justifié.
Mais soyons réaliste : ce qui est exceptionnel, c'est surtout qu'on puisse acheter à l'étranger ces biens à l'unité et pour ce prix-là. Cet écart est aussi dû au dumping d'état sur l'expédition (china post) et sur le taux de change.
Bref, le fait est que, face à l'import et site web, l'accueil, le conseil, les essais, le SAV et le service au sens large sont les seuls - mais au combien importants - axes de différenciation des boutiques.